Les sorties VO du 27 novembre
Le saviez-vous ? A MDCU aussi il y a des hommes de l'ombre qui officient sans que personne ne le sache. Ce fut le cas la semaine dernière pour le Zap. Tandis que moi Davids m'amusais à déambuler dans les allées de la PCE, deux personnes m'ont aidé à compléter ce Zap qu'habituellement je réalise seul. Il s'agit de
Bart et
Kal-El et je tiens aujourd'hui à les en remercier, d'autant plus que cette semaine ils ont récidivé. Dans ce Zap vous pouvez en effet retrouver leurs chroniques car pris par le temps je n'ai pas pu lire toutes les sorties DC à temps.
Par contre s'il en est un qui se débrouille toujours aussi bien pour mener sa barque seul, c'est Susano avec son
Zap'Marvel.
Bonnes lectures et à la semaine prochaine
Aquaman 25 (4,5/5)
Voici venu l’épisode qui marque la fin du run de Geoff Johns sur ce personnage qu’il a littéralement ressuscité depuis Blackest Night. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il livre ici un final épique, à l’image de cette série qui n’aura jamais eu à rougir des autres titres-phares des New 52. Ici même la trentaine de pages n’empêche pas d’être frustré de voir cet arc Death of a king se conclure d’une si belle manière. En bouclant la boucle en quelque sorte puisque de nombreuses références au premier arc apparaissent. Proche de la perfection, on remarquera tout de même deux petites faiblesses. La première, artistiques, sont les dessins de Pelletier. Evidemment comparés à ceux d’Ivan Reis ils semblent un peu faiblards, avec des traits moins précis mais l’artiste parvient ici à livrer un travail remarquable dans les dernières pages avec des pleines pages époustouflantes. La colorisation tend cependant à ne pas leur rendre entièrement
Justice . La seconde concerne certaines parties du scénario qui paraissent un peu floues et auraient mérité un plus grand développement de la part du scénariste, notamment tout ce qui concerne les Sept Royaumes. Mais vu l’épilogue qui en plus offre un très beau clin d’œil à l’un des épisodes du
Villains Month d’
Aquaman, nul doute qu’encore une fois le scénariste a préparé une avenue pour son successeur. Reste à voir si le personnage parviendra à conserver sa position de leader de ce reboot.
Justice League Dark 25 (3,5/5)
Un épisode qu’il est conseillé de lire avant
Phantom Stranger 13 et
Pandora 5 même si la fin ici qui conduit à celle de ces deux autres récits diffère légèrement. Ce nouveau chapitre du crossover dans le crossover qu’est
Forever Evil : Blight explique la présence de Swamp Thing aux côtés de Nightmare Nurse et de Constantine. Déjà une partie du récit plutôt bâclé. Mais la véritable faille du scénario de DeMatteis repose sur la partie consacrée au parcours suivi par les trois protagonistes dans une sorte de subconscients psychédélique. Plutôt flou et difficile à comprendre et à expliquer. Un prétexte plutôt faible donc pour justifier le combat qu’ils s’apprêtent à mener pour combattre le Mal. Mais grâce aux puissants dessins de Janin dont les premiers doubles-pages sont splendides et riches en détail, l’ambiance est sombre à souhait. De plus de bonnes pistes pour de nouvelles intrigues sont lancées avec l’apparition d’une nouvelle version de la magicienne Cassandra Craft et le retour d’un membre du
Syndicat du Crime qui aura sûrement droit à ses propres aventures dans ce crossover.
Forever Evil : A.R.G.U.S. 2 (2/5)
Un épisode très dense, trop rapide sur certaines séquences. Steve Trevor est parti à la recherche du président des Etats-Unis et tombe sur un groupe de super-vilains dans la Maison Blanche. Dès lors les scènes s’enchaînent, plutôt bien écrites par Sterling Gates malgré les faibles dessins de neil Edwards. Sauf que contrairement à l’épisode précédent, celui-ci ne réserve aucune originalité. Car même ce qui aurait pu en être une ne parvient pas vraiment à convaincre. En tentant de développer les structures dirigées par A.R.G.U.S. le scénariste en oublie les limites de la vraisemblances et tombe dans l’exagération. Le mystique est également de retour dans ces pages, un domaine sur lequel l’éditeur semble un peu trop se reposer après le crossover
Trinity War. Alors que le ton de cette mini-série ne s’y prêtait sûrement pas. Résultat, les dernières scènes présagent d’une nouvelle direction très éloignée qui font regretter les épisodes flashbacks du premier chapitre mais semblent tout de même jouer la carte de la mythologie. Quelques nouvelles pistes lancées aussi avec l’apparition pour le moment anecdotique de Killer Frost mais qu’on devrait très vite revoir. Et une nouvelle vilaine qui laisse plutôt indifférent. Un second épisode qui n’a pas su bénéficier du souffle impulsé par le précédent.
Catwoman 25 (4/5)
La dernière semaine du mois est la bonne, celle où les tie-ins de
Zero Year sont tous bons. Tout d’abord, signalons que ce numéro est écrit par John Layman et non Ann Nocenti. Ce n’est pas un numéro fou-fou, il ne se passe pas des choses incroyables mais juste Selina qui découvre les joies du vol. On apprend comment elle a manié un fouet pour la première fois, comment elle s’est retrouvée à utiliser du matériel d’escalade, et surtout l'aide qu'elle a apportée lors du black-out. C’est simple mais c’est extrêmement bien écrit et surtout très fluide. Là où certains tie-ins tiraient en longueur, ici la lecture est un plaisir et on ne se rend pas compte qu’on arrive à la fin. On se laisse porter les retours entre le passé et le présent.
Les dessins et surtout la mise en page d’Aaron Lopresti, dessinateur trop rare depuis l’arrêt de
Justice League International, sont très bons et aident à cette fluidité de lecture. Un tie-in chaudement recommandé même pour les personnes ne lisant pas la série habituellement.
Flash 25 (3,5/5)
Dernier tour de piste pour le duo Francis Manapul et Brian Buccelatto avant de partir vers
Detective Comics. Ils amènent
Barry Allen à Gotham durant le black-out et ce dernier enquête sur une drogue nommée Icarus qui provoque une montée d’adrénaline et donne au sujet des réflexes hors norme, une sorte de Flash temporaire. Bien sûr il y a un effet négatif qui n’est pas vraiment justifié, mais juste là pour être spectaculaire visuellement. Bien entendu, qui dit
Barry Allen , dit Iris West, même six ans avant et à Gotham et on voit une relation naître entre les deux. On regrette presque qu’elle n’ait pas été développée dans la série quand on les voit comme ça, travaillant main dans la main. On peut aussi se dire que cette drogue fera peut-être son retour dans
Detective Comics, tout comme
Harvey Bullock , mis en avant dans cet épisode.
Les dessins de Chris Sprouse sont très bon, et les quelques pages dessinées par Manapul aussi, notamment quand Barry se prend pour un super-héros. On a aussi une très bonne mise en scène de la traditionnelle phrase « DC Comics proudly presents the Flash ».
Superman 25 (2/5)
Fin du crossover
Krypton Returns et autant le dire tout de suite, c'est raté. Même si Rocafort est de retour aux dessins, la narration est compliquée et comme prévu, on se perd avec ces histoires de voyages dans le temps. La fin ne choque pas même si le destin d'un des personnages tourne au drame et là aussi, on n'a pas quelque chose d'assez poignant pour que ça nous affecte vraiment (sauf pour les futures aventures de nos héros). Le problème est vite résolu et on est encore une fois déçu. C'est bâclé et le crossover aurait mérité bien plus de numéros pour être bien développé.
L'alliance entre
Superman et un "nouvel" allié ne va pas chercher loin et les échanges entre les deux ne sont pas réussis. Vraiment dommage parce que non seulement ce crossover partait bien mais en plus cela faisait depuis plus d’un an que l’éditeur l’avait teasé.
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