Partie à la recherche de Barry Allen à travers les mondes infinis, la Ligue de Justice Incarnée découvre que les Grandes Ténèbres, menées par le redoutable Pariah, s'apprêtent à envahir et à annihiler le Multivers. Cherchant à l'arrêter par tous les moyens, la Justice Incarnée fait appel à la Ligue de Justice, mais cette terrible menace, plus colossale que jamais, pourrait bien leur coûter la vie, à tous. Privé de ses plus grands héros, le Multivers serait-il néanmoins en mesure de se défendre ?
Contenu vo : Justice League #75 (Death of the Justice League) + Dark Crisis #0 FCBD Special Edition + Justice League: Road to Dark Crisis #1 + Dark Crisis #1-3 + Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Superman #1 + Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Green Lantern #1 + Flash #783-785

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 1 an

    Premier des deux tomes consacrés à Dark Crisis proposé par Urban. Williamson pose les bases de son récit en prenant son temps. L'éditeur propose même le Justice League 75, le FCBD et le Road to Dark Crisis pour être bien complet même si certains ne sont pas forcément très bon. On peut aussi se demander l'intêret de mettre les World's Without a Justice League qui ne sont pas forcément très bon. Par contre c'est bonne idée d'inclure les numéros de Flash qui  sans être très connectés ont leur importance dans l'intrigue.

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 1 an

    Urban a décidé de proposer apparemment l'évènement dans sa globalité en 2 tomes. C'est une bonne idée pour avoir la vision dans sa totalité. Le défaut, c'est que c'est assez irrégulier... La série principale est très bonne, elle pose bien ses enjeux, ce qui est une bonne chose pour un évènement de cette envergure. Les dessins sont excellents. Les autres titres sont importants et se laissent lire avec plaisir. Les Worlds without a Justice League ne sont en revanche pas bien passionnants, et n'apportent malheureusement rien à l'histoire. Malgré cette qualité variable, Dark Crisis vaut le coup selon moi.

  • Uraphire
    Uraphire Staff MDCU

    il y a 1 an

    Urban publie la dernière crisis en date pour un résultat mitigé malgré de très bonnes idées. Si l'idée générale est bonne, il faudra passer des préludes décevants et peu intéressants à lire. La série principale est déjà plus intéressante à suivre et à le mérite de prendre son temps. L'histoire reste efficace, même si conventionnelle et présente peu de tension. Williamson démontre son amour pour l'univers DC et l'aspect de l'héritage. Toutefois, il est très bavard et c'est rare d'avoir une scène sans que personne ne parle. Comme souvent l'éditeur intègre les tie-ins importants, ce qui permet d'avoir la version la plus complète sans manque, c'est le cas pour The Flash dont les numéros sont importants au récit global. Graphiquement, c'est excellent, Daniel Sampere propose les scènes les plus sublimes et épiques de sa carrière !

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Dark Crisis On Infinite Earths Tome 1, écrit par Joshua Williamson, Jeremy Adams, Tom King, Phillip Kennedy JohnsonChuck BrownStephanie Phillips et Dennis Culver, et dessiné par Daniel Sampere (Dark Crisis On Infinite Earths), Amancay Nahuelpan (Flash), Rafa Sandoval (Justice League), Jim CheungDan Jurgens, Rosi Kampe, Fico Ossio, Leila Del Duca, Clayton Henry, Chris Burnham (Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Superman) et Fernando Blanco (Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Green Lantern). Il est sorti le 6 janvier pour 30 euros. Il contient les titres US Justice League #75 + Dark Crisis #0 FCBD Special Edition + Justice League: Road to Dark Crisis #1 + Dark Crisis #1-3 + Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Superman #1 + Dark Crisis: Worlds Without a Justice League – Green Lantern #1 et Flash #783-785

Partie à la recherche de Barry Allen à travers les mondes infinis, la Ligue de Justice Incarnée découvre que les Grandes Ténèbres, menées par le redoutable Pariah, s'apprêtent à envahir et à annihiler le Multivers. Cherchant à l'arrêter par tous les moyens, la Justice Incarnée fait appel à la Ligue de Justice, mais cette terrible menace, plus colossale que jamais, pourrait bien leur coûter la vie, à tous. Privé de ses plus grands héros, le Multivers serait-il néanmoins en mesure de se défendre ?

Après 1 an de préparation de la part de Joshua Williamson, architecte chez DC depuis 2021, avec Infinite Frontier et Dc Infinite Frontier – Justice Incarnée, on peut lire la dernière Crisis d’importance de l’éditeur. Un 1er tome d’envergure pour un résultat mitigé.

Toutefois avant d’attaquer l’event, il faudra passer par des préludes qui ne sont pas toujours réussis. Le 1er est celui qui lancera les festivités, Death of the Justice League, s’il est superbement dessiné par Rafa Sandoval qui nous propose d'excellentes double pages faisant ressentir le souffle épique du combat, cela n’enlève pas le pauvreté de l'histoire. Pour la mort de l’équipe, on a juste l’impression que ça devient plus une formalité qu’autre chose. Il y a peu d’impact qui en ressort, malgré les bonnes idées et les quelques moments de personnages réussis. Les 2 préludes suivants s'attardent sur les conséquences de cette mort et la réaction des autres héros. Certaines histoires sont sympathiques, mais sans plus, il manque des éléments pour être vraiment pris dans la lecture.

Heureusement, cela change quand l'event commence réellement. L’entrée en matière est efficace, le rythme de l'histoire est maîtrisé, et l’action s'enchaîne bien avec des vraies réussites dans des mises en scène palpitantes à suivre et découvrir. Le sujet central à savoir l'héritage est bien utilisé et à son importance. Les personnages principaux symbolisent chacun à leur manière un héritage différent, ce qui permet de mettre en avant des Super-héros qu’on voit moins dans des events.

Ils sont d’ailleurs chacun bien travaillé à leur manière. Le plus réussi ici est Jon Kent où il essaye de combler le vide laissé par la Ligue. On peut aussi citer Black Adam et Hal Jordan très fidèles à leurs caractères, et cohérent avec les événements.
Cependant, les vilains sont un peu moins réussis. Si Pariah a une bonne caractérisation, on a du mal à ressentir le danger venant de lui, malgré son armée constituée des vilains les plus dangereux de l'univers, qui font office de figuration. Deathstroke remplit mieux le contrat, surtout dans son rapport avec l’héritage.

L’auteur nous surprend dans ses choix et ne va pas toujours là où on l’attend. Il propose des choix logiques pour constituer une nouvelle Justice League. Pour ceux qui s'attendaient à la Ligue qu'on voyait dans Future State, il ne prend pas cette direction et montre que la constitution d’un nouveau groupe sera difficile. Autre bonne surprise, c’est que le récit prend son temps et on ne rentre pas directement dans l’action multiverselle comme on pourrait avoir l’habitude de voir dans une crisis. Il commence en douceur avant d’aller crescendo dans les événements en introduisant des nouvelles factions pour renforcer les enjeux.
Il montre aussi avec efficacité son amour pour l’univers DC par des références et l’utilisation des nombreux concepts de cet univers, mais c’est à double tranchant puisque certaines références ne marcheront que pour les connaisseurs.

Néanmoins, ces points positifs sont contrebalancés par des problèmes à la lecture. En termes de déception, je dirais la narration où l’auteur n’arrête pas de faire parler ses personnages, c’est très visible à partir du troisième chapitre et c’est limite rare d’avoir une page sans dialogue. Sans compter qu’il n’est pas toujours un très bon narrateur, certains dialogues fonctionnent, mais d’autres laissent à désirer notamment par leur longueur de texte. On peut aussi ajouter que même s’il prend son temps, certaines situations mériteraient d’être étendues sur plus de pages pour être mieux développées. La tension est aussi peu présente au final malgré la gravité de la situation, ce qui est dommage. 

Comme d’habitude avec Urban Comics, l’éditeur nous propose la version la plus complète possible de l'événement avec tous les tie-ins importants. Ce qui est une bonne idée, car certains se révèlent vitaux pour l’intrigue. L’ajout des tie-ins de la série Flash en est un très bon exemple, car l’intrigue est complémentaire à la série principale. L’histoire est bonne à suivre et s'intègre à l’aspect tie-in tout en développant les intrigues de sa série. Flash et sa famille sont bien écrits, fun à suivre, tout en restant sérieux quand il le faut. Néanmoins, ça pose la question du contenu de la série Flash Infinite en France pour les tomes à venir.

Aussi, si on a bien les récits des one-shots Worlds Without a Justice League, Urban Comics a fait le choix de ne retenir que les récit principaux et non les back-up. Le principe de cette série de One-shot a été de montrer la vie de rêve de tous les membres de la Justice League qui ont péris. Celui sur Superman sera le plus réussi, en proposant un récit touchant qui respecte l’idée de base malgré le nombre de pages. Le contraire de Green Lantern qui sera plus basique à suivre et moins intéressant à découvrir.

En tous cas, la grande star de ce tome 1 sera Daniel Sampere qu’on connaît déjà pour Superman Infinite. Ici il gère à la perfection l’énorme casting de personnage, en proposant des scènes épiques et mémorables. Ses personnages sont majestueux et détaillé. On pourra toutefois lui reprocher un style un peu trop statique, et certaines scènes sont gâchées par la quantité de dialogues. Le reste des dessinateurs est tout aussi  bon, que ce soit pour les One-shot ou les dessins de la série Flash.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les personnages bien écrits…
- Les idées
- Les dessins
- Le complétisme d’Urban Comics

LES POINTS FAIBLES

- …à l’inverse de certains dialogues
- Les préludes
- Peu de tension

 

3.5

Une crise sympathique

Conclusion

Au final, malgré des préludes décevants, cette nouvelle Crisis démarre bien. L’histoire est bien rythmée et faite pour les fans DC. Elle est surtout réussie pour ses dessins magnifiques.