Bien le bonjour à tous. Et oui, nous sommes déjà de retour car il faut bien avouer qu’au vu de l’actu, très riche en ce moment, le DDALE est obligé de faire des heures sup’. Nous sommes aujourd’hui le 7 décembre et c’est la date de sortie de l’édition double DVD de The Dark Knight Rises. La semaine dernière, le 28 novembre, c’était l’édition Blu-Ray qui était sorti dans nos boutiques. A cette occasion, nous vous avions présenté un article qui portait sur les références et les clins d’œil aux comics dans «Batman Begins» et «The Dark Knight». Pour le (re)découvrir, rien de plus simple puisqu’il suffit de cliquer ici. Aujourd’hui, pour la sortie DVD, nous allons continuer notre voyage au sein de la trilogie de Nolan et voir quels sont les clins d’œil et références aux comics dans son troisième et dernier film : «The Dark Knight Rises». Attention, tout va s’embraser désormais !
Dans ce numéro, Jokerman nous avait présenté une analyse des plus poussées du dernier opus de Christopher Nolan en mettant en évidence les grands thèmes qui rythmaient le film. Dans ce numéro, afin d’éviter toute redite, nous allons nous concentrer uniquement sur les références aux comics même si Nolan se permet également de faire quelques clins d’œil aux précédentes adaptations (animées et cinématographiques) sur le Chevalier Noir . Evidemment, cet article contient de nombreux spoilers et révélations quant à l’intrigue du film et il est déconseillé de le lire si vous n’avez pas vu le film.
Dans le comics, même si ce n’est pas dit explicitement, Bruce s’est retiré du monde à la suite de la mort de Jason Todd (cela se voit notamment dans la scène de la Batcave où Bruce contemple le costume de Jason). Dans le film, le héros s’est aussi retiré principalement à cause de la mort d’un être cher (il y a aussi la mort d’Harvey et le fait qu’il soit devenu un fugitif mais ce ne sont pas les raisons principales) à savoir celle de Rachel Dawes . Les deux récits nous narrent donc un Bruce devenu dépressif, aigri, ayant tout perdu et étant animé par des tendances suicidaires et des envies de mort. De même, l’absence du héros dure de longues années : 10 pour le récit de Miller et 8 pour le film de Nolan. Petit fait amusant, dans les deux supports, Bruce s’est laissé pousser la barbe, comme pour témoigner de état de dépression (attention, je ne dis pas que ceux qui ne se rasent pas sont des dépressifs…) puis se rase lorsqu’il revient à son ancienne vie.
Or, comme dans «The Dark Knight Returns», Bruce finit par revenir sous le costume de Batman mais cela s’avère assez pénible. Le héros est affaibli par l’âge, ses nombreuses blessures mais aussi par le manque d’entrainement. Sur les deux supports, le justicier doit faire face à la police qui le traque (et ce malgré l’aide de Gordon) et aussi à la montée de nouvelles menaces. Dans «The Dark Knight Returns», Batman doit faire face au gang des mutants, une bande de punks aux méthodes violentes et anarchistes tandis que dans «The Dark Knight Rises», Batman doit faire face à Bane, un criminel très dangereux aux méthodes violentes et anarchistes qui est lui aussi à la tête d’un dangereux groupe de criminels. Les similitudes sont donc là et le look heavy-metal de Bane ne fait-il pas penser au chef des mutants que notre Croisé Masqué affronte dans le film ? D’ailleurs, dans les deux histoires, Batman est grièvement blessé à la suite du premier affrontement contre ce nouveau méchant. Dans le film, il se fait battre par Bane (certes en référence à la saga «Knightfall» mais cela, nous le verrons plus tard) mais dans le comics, il manque également de se faire tuer par le chef des mutants. Et une nouvelle fois, sur les deux supports, il lui faudra toute sa volonté pour se remettre de cette défaite et revenir réclamer un match revanche, match qu’il finit par remporter.
Comme dans «The Dark Knight Returns», Batman devient réellement une legende, un mythe et ce malgré son âge, malgré son corps qui le trahit. Les deux récits mettent en avant l’histoire d’un homme brisé qui doit réapprendre à redevenir ce qu’il était pour sauver sa ville mais aussi se sauver lui-même. Et d’ailleurs, à la fin des deux récits, Batman simule sa mort aux yeux du monde.
B. Batman : Knightfall. Notons d’abord, avant d’entrer dans le vif du sujet, que cette saga est actuellement rééditée par Urban Comics et que vous pouvez retrouver la review du premier tome en cliquant ici. L’inspiration en cette célèbre histoire de Batman (l’une des plus célèbres d’ailleurs et non pas pour sa qualité mais pour son dénouement tragique) se fait surtout ressentir dans la seconde partie du film.
D’abord, les origines de Bane sont très similaires à celles du comics (notamment celles exposées dans l’histoire «Vengeance Of Bane ») où Bane a grandi et s’est forgé dans une prison souterraine (située dans un puits). Certes, il n’y a pas de références au Venin mais Bane possède tout de même une force et une résistance hors du commun grâce à un équipement spécial.
Ensuite, la trame de «Knighfall» est reprise dans le film. D’abord, comme dans la saga, Bane connait la double-identité de Batman . Dans le comics, Bane ne s’attaque par directement à Batman mais fait d’abord évader tous ses ennemis d’Arkham pour l’affaiblir. Dans le film, Batman est déjà éprouvé par les épreuves qu’il a surmonté dans «The Dark Knight» mais Bane l’atteint aussi en lui faisant perdre son entreprise et sa fortune. Puis ensuite, vient l’heure de première confrontation et là aussi, cette dernière se déroule d’une manière très similaire à «Batman : Knightfall». Bane prend très rapidement l’avantage sur un Batman épuisé et affaibli et ne semble même pas affecté par les coups qu’il reçoit (un point visible dans les deux histoires). Il démolit littéralement Batman et montre alors qu’en plus de briser physiquement le justicier, il veut aussi le détruire mentalement. Le combat se termine également de la même manière avec cette scène choc qui voit Bane briser le dos de Batman d’un coup de genou.
Comme dans «Knightfall», après avoir brisé Batman, Bane prend le pouvoir de Gotham et y instaure un régime de terreur. Notons également que c’est à ce moment-là qu’il libère tous les prisonniers de Blackgate de la prison de Gotham.
Enfin, comme dans cette saga, c’est un Batman brisé qui doit mettre tout en œuvre pour se reconstruire, tant sur le plan mental que physique, afin de redevenir l’homme qu’il était et sauver Gotham du chaos. C. De «Batman : No Man’s Land» à «Batman : Legacy». Lors du «The Dark Knight Rises», alors que Bruce est enfermé dans le Puits où Bane a grandi, le vilain prend le contrôle à Gotham et y répand l’anarchie. Il libère tous les prisonniers, fait de nombreux dégâts dans la ville grâce à de multiples explosions et coupe la ville du reste du monde en détruisant les ponts ou coupant les ponts menant hors de Gotham. Dans le film, Bane instaure le chaos à Gotham qui, coupée du monde et contrôlée par les criminels, devient une véritable zone de guerre.
La référence à la saga «No Man’s Land» devient ici très claire et la saga est ingénieusement reprise par Nolan et son équipe. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, cette saga est la suite de «Cataclysme» et on y voit une Gotham ravagée par un terrible tremblement de Terre. La ville est coupée du monde et devient une zone de guerre et c’est à Batman et ses alliés qu’incombent la tâche d’y maintenir l’ordre face à la plupart des criminels et autres dingues lâchés dans la nature.
Notons également que comme dans cette saga, Blake et les policiers de Gotham marquent certaines zones de Gotham à l’aide d’un symbole de Chauve-Souris… Comme le faisait Batman lors de cette histoire !
Outre cette saga, le film fait également référence aux histoires «Batman : Bane Of The Demon» et «Batman : Legacy» (notons que ces deux sagas sont parues avant «No Man’s Land»). D’abord, comme dans «Bane Of The Demon», Bane travaille avec Talia (dont il est amoureux, comme dans le comics) et la Ligue des Ombres. Cette association se poursuit dans la saga «Batman Legacy» puisque le trio compte détruire Gotham à l’aide d’un terrible virus et d’un cœur nucléaire (tient, cela ne vous rappelle pas quelque-chose cela ?). Notons que les rapports entre Bane et Ra’s sont tendus (comme dans le film) et qu’à la fin du long-métrage, Batman et Bane s’affrontent une nouvelle fois et ce en plein jour (ce qui rappelle également la bataille finale du dernier opus de Nolan). D. De «Batman RIP» à «Batman Beyond». La dernière partie du film a été jugée par les fans comme différentes des comics : en effet, on y voit Batman simuler sa mort et abandonner sa lutte contre le crime pour vivre sa vie aux côtés de Selina Kyle . Pour beaucoup de fans, il était inconcevable que le Batman tel qu’ils le connaissent abandonne sa lutte contre le crime! Or, si cette fin est d’abord pour moi magnifiquement bien trouvée et s’insère superbement dans la trilogie de Nolan, elle n’est pas aussi en totale rupture avec les comics. D’abord, rappelons que lors du Golden Age, sur la Terre 2, Bruce Wayne avait finalement abandonné sa lutte contre le crime pour fonder une famille avec Selina Kyle , qui avait elle aussi rangé son costume de Catwoman au placard. Notons que cette idée avait d’abord été reprise dans la série animée «Batman : The Brave And The Bold» lors de l’épisode «Les Chevaliers de Demain» et que le film de Nolan y fait également allusion.
Ensuite, comme dans «Batman RIP», ce film traîte en quelque sorte de la mort de Batman ou du moins de la fin de l’ère Bruce Wayne sous le masque. Or, Batman ne disparaît pas pour autant car comme l’illustre si bien le film, Batman n’est pas un homme mais c’est un symbole, un symbole qui peut-être incarné par n’importe quel homme ayant assez de volonté et d’entrainement. Et Bruce lègue alors sa cape à John Blake dans le film. John Blake qui se révèle être nul autre que Robin et le voilà notre clin d’œil à «Batman RIP» et au run de Morrison puisque dans les comics, c’est le premier Robin , Dick Grayson, qui reprend la cape de Batman .
Notons tout de même que l’idée d’un Bruce Wayne vieillissant qui se choisit un successeur rappelle également l’univers de «Batman Beyond» et John Blake pourrait alors s’apparenter à Terry McGinnis. D’ailleurs, les deux personnages ont d’ailleurs un physique et un caractère similaire et nous nous doutons que le nouveau Batman campé par Blake ne portera pas le même costume que Bruce et n’utilisera sûrement pas les mêmes méthodes… Enfin, avant d’en terminer avec cette partie et de passer aux clins d’œil aux comics, notons que comme dans «Batman RIP», Batman se fait trahir par la femme qu’il aime et qu’il tente de sauver (dans RIP, c’était avec Jezebel Jet).
2. Le personnage de John Daggett est beaucoup et même largement inspiré de Roland Daggett, l’un des méchants récurrents de «Batman : The Animated Series». Dans les deux versions, Daggett est un homme d’affaires véreux qui tente de prendre le contrôle de Wayne Entreprises et a aussi eu des démêlées avec Catwoman . Notons que le profil du personnage n’est pas sans rappeler celui de Max Shreck, le méchant du deuxième opus de Tim Burton : «Batman Returns».
3. Durant le film, nous apprenons que Gordon a divorcé et que sa femme est partie vivre à Chicago avec les enfants. Cela est sûrement dû aux évènements de la fin de «The Dark Knight» avec d’une part la femme de Gordon qui a certainement été traumatisée par son enlèvement mais aussi du fait que ce dernier ne devait plus pouvoir vivre normalement après avoir vu Batman endosser les crimes de Dent. Quoiqu’il en soit, Gordon et sa femme ont aussi divorcé dans les comics car son épouse lui reprochait ses aventures avec l’inspectrice Essen mais aussi le fait qu’il était bien trop impliqué dans son travail. 4. John Blake est bel et bien apparu dans les comics : c’était un jeune vendeur de journaux et il apparaissait fréquemment durant les premiers comics sur le Chevalier Noir dans les années 40.
5. La capture de Gordon n’est pas sans rappeler celle de Robin dans «Batman : Knightfall». Les deux personnages se sont d’ailleurs échappés de la même façon : en plongeant dans le ruisseau !
6. Lorsque John Blake recherche Jim Gordon , alors perdu dans les égouts, il est raillé par ses collègues au sujet de crocodiles dans les égouts. Ne serait-ce pas là une référence à Killer Croc ? 7. Comme dans les sagas «Batman : The Dark Knight Returns» et «Kingdom Come», Bruce utilise une attelle en fer pour soutenir ses membres blessés (en l’occurrence sa jambe dans le film).
8. Lorsque Batman réapparaît après huit longues années d’absence, un policier vétéran le reconnait et semble heureux de son retour. Cette situation est quasiment identique à celle de «The Dark Knight Returns».
9. Dans le film, Alfred démissionne quand il apprend que son maître, son fils spirituel, veut affronter Bane et ce au risque de sa vie. Avec sa démission, Alfred espère faire prendre conscience à Bruce de la spirale autodestructrice dans laquelle il s’est engagé et c’est donc une tentative pour le raisonner. Le personnage fait la même chose dans «Knightquest» (la saga après «Knightfall») où Bruce annonce vouloir réendosser la cape de Batman alors qu’il s’est à peine remis de son combat face à Bane. Dans ce film, plus que dans les deux autres, Alfred s’oppose beaucoup à Bruce quant à ses choix et sa lutte contre le crime et ce comme dans les comics. Le majordome représente la conscience de Batman et veut lui montrer que Bruce doit reprendre sa vie et non s’enfermer dans une spirale autodestructrice.
10. Le personnage de Mathew Modine est inspiré d’Hugh Foley, un officier du GCPD, qui a vaillamment lutté contre la criminalité à Gotham durant la saga «No Man’s Land». D’ailleurs, Modine et Foley meurent tous les deux lors de l’exercice de leurs fonctions.
11. Selina Kyle n’est jamais appelée «Catwoman» dans le film mais elle est appelée «The Cat» par la police et les journaux. Le personnage était surnommé ainsi lors de sa première apparition dans «Batman #1» en 1940.
Notons également que lors de sa première apparition dans les comics, la belle voleuse dérobe un collier de perle… Une situation qui sera reprise par Nolan pour dépeindre les premiers d’armes de la voleuse à Gotham. 12. La tenue de Catwoman s’inspire de celle que portait son homologue des comics durant les années 60 notamment de celui que portait l’actrice Julie Newmar dans la série télévisée de l’époque (oui, c’est celle avec Adam West). Les deux portent une combinaison noire moulante avec de longs gants et de longues bottes. Le masque est également similaire (les cheveux découvert et les oreilles de chat). Notons que les lunettes (dissimulées dans les oreilles, un point inédit) rappellent le style moderne du personnage (celui de Jim Lee et Darwin Cooke avec les oreilles d’aviatrice).
16. Dans le film, Catwoman piège Batman en le livrant à Bane afin de sauver sa vie. Notons que dans les comics, les deux vilains ont très brièvement travaillé ensemble.
17. Après que Bane ait vaincu Batman , Selina tente de quitter Gotham. Son look est alors très similaire à celui des comics (le petit tailleur au style Ancien et le chapeau large).
18. Le film a également des parallèles à la saga «The Cult» (sortie en 1988 et parue en France par l’éditeur «Comics USA» sous le titre «Enfer Blanc») notamment avec un nouvel ennemi très dangereux qui recrute une armée et qui s’installe dans les égouts de Gotham. Cet ennemi va lui aussi briser Batman tant physiquement que mentalement avant de diriger Gotham d’une main de fer (d’ailleurs, comme dans le film, il pend ceux qui s’opposent à lui afin de faire un exemple). Batman réussit tout de même à s’échapper et quitte Gotham durant un période prolongée afin de récupérer. Une fois en forme, le héros revient à Gotham afin de terrasser le méchant mais il rend tout de même une visite à Gordon, alors à l’hôpital et ce dans une scène similaire au dernier opus de la trilogie.
19. La fosse où Bruce est envoyé dans le film est la version que donne Nolan du Puits de Lazare. Comme le Puits, la fosse permet une renaissance physique mais aussi spirituelle, mentale puisque lorsque Bruce y est envoyé, il est brisé tant sur le plan physique que mental. Ce n’est qu’après de longs mois d’efforts que le héros arrive à en sortir mais une fois sortie de cette fosse, de ce puits, notre Croisé Masqué retrouve toutes ses forces, toute sa confiance en lui. Complètement guéri, il est alors pleinement capable de faire à nouveau face à Bane.
20. Peu avant le retour de Bruce à Gotham, Selina sauve un enfant de deux hommes peu recommandables et leur dit de ne plus revenir dans «son territoire». Cela ne serait-il pas une référence à l’East-End, ce quartier de Gotham, que Catwoman protège dans les comics. 21. Dans le film, Batman endommage le masque de Bane pour le vaincre. Jean-Paul Valley (qui remplaçait Bruce en tant que Batman ) avait alors utilisé la même technique afin d’affaiblir le vilain lors de «Knightfall».
22. A la fin du film, Batman provoque la mort de Talia en bombardant son camion avec la Bat. Le personnage avait fait de même avec des hommes d’Hugo Strange lors de «Batman #1». 23. Dans le film, Talia se fait passer pour Miranda Tate et infiltre le conseil administratif de Wayne Entreprises afin de prendre d’abord du pouvoir et de l’influence au sein de Gotham et de l’entreprise mais surtout afin de se rapprocher de Bruce et de mieux l’affaiblir après. Notons que son homologue des comics avait fait de même avec Lex Luthor : elle s’était rapprochée de lui et avait été nommée PDG de Lexcorp lorsque ce dernier était devenu Président. Ensuite, elle l’a trahi et l’a dépouillé de ses richesses. 24. A la fin du film, nous apprenons que le vrai nom de John Blake est Robin . Ainsi, le personnage créé de toute pièce par Christopher Nolan est la version du réalisateur du «Boy Wonder». Or, de quel Robin s’inspire-t-il vraiment ? - Comme Dick Grayson et Jason Todd , il est orphelin. - Comme Dick Grayson (lors de «Batman : Year Three»), Blake a également vécu dans un orphelinat (même si Dick a ensuite été recueilli par Bruce) et le prêtre du film, mentor de Blake , est inspiré de la Sœur Mary Elizabeth, qui s’est beaucoup occupée de Dick lors de son passage à l’orphelinat.
- John Blake est un policier et notons que Dick Grayson l’a été aussi durant quelques temps dans les comics.
- Dans le film, Modine caractérise Blake de «tête brulée». Ce trait de caractère rappelle celui du second Robin , Jason Todd. - Comme Tim Drake, John a découvert que Bruce Wayne et Batman n’étaient qu’une seule et même personne. - Analysons aussi les noms : «John» est le deuxième prénom de Dick Grayson tandis que «Blake» rime avec Tim Drake, le troisième Robin . - Comme nous l’avons-vu précédemment, John Blake prend la suite de Bruce Wayne en tant que Batman , comme Dick Grayson ou encore Terry Mcginnis pour l’univers de «Batman Beyond».
Ainsi, Blake n’est pas affilié à un Robin particulier mais Nolan reprend divers éléments de tous les hommes qui ont porté le masque pour créer de toute pièce ce nouveau personnage. 25. Durant la première partie de cette chronique, nous avons vu que la fin du film s’inspirait de «Batman : The Dark Knight Returns». Notons qu’elle fait aussi penser au comics «Batman et Dracula : Pluie de Sang» (sorti en 1991). A la fin du récit, Bruce se fait aussi passer pour mort et comme dans le film, Alfred assiste à ses funérailles et est dévasté. Enfin, il est nommé comme exécuteur testamentaire de la succession par Bruce. Notons que Bruce lègue également une partie de sa fortune aux sans-abris de Gotham.
9. Le Bat-Bunker (cette Batcave de secours située au cœur de Gotham et utilisé par Batman dans «The Dark Knight») fait également une apparition dans le film. 10. Enfin, Talia veut tuer Batman et détruire Gotham afin de venger la mort de son père et continuer son œuvre… Encore une allusion à «Batman Begins» donc !
Et dire qu'on accusait Nolan de ne pas suivre les comics...ici, il a tout simplement digéré et mélangé les grandes sagas pour faire UNE histoire cohérente. Impressionnant! L'article est très bon, et je félicite le rédacteur pour ce travail de recherche, et surtout le croisement des photos, ça illustre bien :)
Un très bon dossier. Ensuite, sur le fond, il n'est pas impossible que beaucoup des références ne soient que coïncidences. Quoi qu'il en soit, ça ne change en rien mon opinion du film, vu que je lui reprochais principalement d'être un bordel monstre essayant d'incorporer beaucoup trop d'éléments dans la même histoire sans en développer un seul.
Forothangail a écrit:C'est une chose de multiplier les références, c'en est une autre d'être fidèle au comic book. Le Batman de Nolan n'en demeure pas moins un personnage complètement différent de qui il est dans les comics. Le seul fait qu'il prenne sa retraite (et deux fois avec ça) va complètement contre qui il est.
Et dire qu'on accusait Nolan de ne pas suivre les comics...ici, il a tout simplement digéré et mélangé les grandes sagas pour faire UNE histoire cohérente. Impressionnant! L'article est très bon, et je félicite le rédacteur pour ce travail de recherche, et surtout le croisement des photos, ça illustre bien :)
DarkChap a écrit:le dossier explique bien qu'il fait de même et ce à plusieurs reprise dans les comics
Forothangail a écrit:Et dire qu'on accusait Nolan de ne pas suivre les comics...ici, il a tout simplement digéré et mélangé les grandes sagas pour faire UNE histoire cohérente. Impressionnant! L'article est très bon, et je félicite le rédacteur pour ce travail de recherche, et surtout le croisement des photos, ça illustre bien :) C'est une chose de multiplier les références, c'en est une autre d'être fidèle au comic book. Le Batman de Nolan n'en demeure pas moins un personnage complètement différent de qui il est dans les comics. Le seul fait qu'il prenne sa retraite (et deux fois avec ça) va complètement contre qui il est.
Et puis d'accord le Batman de Nolan est différent de celui du comics mais en même temps celui de Burton était différent aussi, batman tuait ces adversaires ...ça n'empêche pas que le film soit bon, et le batman de la série de 1960 alors regarde le batman n'a plus rien à voir avec cette version non plus
Très bon dossier comme le précédent. Il y a également un élément intéressant (enfin je crois) dans la trilogie qui fait référence aux comics. Tu as évoqué précédemment que Ras avait libéré les prisonniers d'Arkham dans Begins comme dans le comic-book. Dans Knightfall, Bane libère également les prisonniers d'Arkham afin d'épuiser Batman. Cet élément n'apparaît pas, à première vue, dans Rises puisque Bane ne libère pas les prisonniers d'Arkham avant sa première rencontre avec Batman. Cependant le fait que dans le film Bane soit affilié à la Ligue des Ombres permet de faire le pont entre Begins, Rises et les comics. Ainsi, en libérant les prisonniers d'Arkham, parmi lesquels se trouvaient probablement le Joker, la Ligue des Ombres a provoqué une série d'événement qui vont mener Batman à l'épuisement physique et psychologique avant son affrontement avec Bane. La boucle est donc bouclée.
mmat1986 a écrit:Non, jamais en continuité. DKR de Miller part d'un statu quo où c'est le cas mais en continuité, la mort de Jason Todd, celle-là même qui le pousse à prendre sa retraite dans cet Elseworld, pousse au contraire Batman à être plus investi encore dans sa lutte contre le Crime, comme le montre le A Lonely Place of Dying de Wolfman. Dans Kingdom Come, il n'est jamais parti en retraite. Batman Beyond le faisait mais avec talent, Bruce obligé de ramasser un pistolet pour se défendre recréant le trauma qui donna naissance à Batman.
le dossier explique bien qu'il fait de même et ce à plusieurs reprise dans les comics
mmat1986 a écrit:Oui, c'est ce que je disais, il est différent. C'était pas justement ce que tu contestais? Et ce n'est pas du tout la raison principale pour laquelle je n'aime pas ce film en particulier. Nolan cherche à faire quelque chose de différent, c'est pas nécessairement dans mes goûts mais soit (et juste comme ça, Burton avait beaucoup moins ce problème vu que son Batman était très silencieux et que le film ne cherchait pas du tout à nous expliquer sa psychologie, à la différence des Nolan qui le font mais qui la réécrivent entièrement). Ce que je reproche à Rises, c'est sa construction bordélique, généralement son histoire sans queue ni tête (en particulier l'absence de logique dans l'action de Bane et Talia, cherchant à faire de Gotham un exemple alors même qu'on nous la présente dès le début du film comme désormais nettoyée du Crime) et son message, venant directement contredire le film précédent qui montrait la bonté des prisonniers et des citoyens, ceux-là même qui semblent être du coté de Bane dans ce film (les flics étant les seuls à se ranger du coté de Batman au final).
Et puis d'accord le Batman de Nolan est différent de celui du comics mais en même temps celui de Burton était différent aussi, Batman tuait ces adversaires ...ça n'empêche pas que le film soit bon, et le Batman de la série de 1960 alors regarde le Batman n'a plus rien à voir avec cette version non plus
DarkChap a écrit:non je suis d'accord qu'il est différent je n'avait juste pas pris ton commentaire comme il faut, pour ce qui est de la retraite de Bruce en tant que Batman, par contre le fait que ce soit hors continuité ne me déranges pas, je veux dire ça me parait logique que vu son statut d'homme ordinaire, il ne pourra pas indéfiniment être Batman sauf à moins de mourir, lors d'un ultime combat. Je suis cependant d'accord que cela relève d'un avis personnel, tout comme le fait d'avoir apprécié ou pas le film évidemment
mmat1986 a écrit:Et puis d'accord le Batman de Nolan est différent de celui du comics mais en même temps celui de Burton était différent aussi, Batman tuait ces adversaires ...ça n'empêche pas que le film soit bon, et le Batman de la série de 1960 alors regarde le Batman n'a plus rien à voir avec cette version non plus Oui, c'est ce que je disais, il est différent. C'était pas justement ce que tu contestais?
mmat1986 a écrit:Il est important que ça soit Elseworld parce que Jason est bien mort depuis et ça n'a pas du tout abouti de la sorte. Sauf à ce que DC reproduise la scène de Beyond, je le vois plutôt mourir au combat. Quoi qu'il en soit, jamais le personnage des comics ne prendrait sa retraite de la manière des deux derniers films (en particulier le dernier, où Batman abandonne Gotham après que le film ait fait la démonstration que la ville avait absolument besoin de lui, et ce n'est pas le simple flic sans entrainement qui va effectivement reprendre le relai).
non je suis d'accord qu'il est différent je n'avait juste pas pris ton commentaire comme il faut, pour ce qui est de la retraite de Bruce en tant que Batman, par contre le fait que ce soit hors continuité ne me déranges pas, je veux dire ça me parait logique que vu son statut d'homme ordinaire, il ne pourra pas indéfiniment être Batman sauf à moins de mourir, lors d'un ultime combat. Je suis cependant d'accord que cela relève d'un avis personnel, tout comme le fait d'avoir apprécié ou pas le film évidemment
Pour la fin du film je suis assez mitigé, autant ça permet de conclure la trilogie de façon intelligente et tous les petits clins d’œil qui montrent aux différents protagonistes (Fox, Blake, Gordon) que Bruce est toujours de ce monde sont sympas, autant je rejoins Darkchap sur le fait que Nolan n'a pas forcément saisi entièrement l'essence du personnage. Très franchement je vois mal Bruce/Batman abandonner tout ce pourquoi il s'est battu ainsi que tout ce que ses parents ont construit et lui ont légué. Surtout quand on nous montre depuis 3 films à quel point il tient à sa ville pour finalement foutre le camp en Europe (ou d'ailleurs personne n'a jamais entendu parler du milliardaire Bruce Wayne...).
Franchement bravo super bien rédiger je suis un fan mais j'en connaissait pas tant =)
"Rappelons que la mort de l’acteur avait bouleversé Nolan et que ce dernier avait promis de ne plus faire revenir le Clown Prince du Crime sur les écrans afin de rendre hommage à l’acteur." C'est une chose que je n'arrive toujours pas à comprendre: en quoi ne pas mentionner le Joker rendrait hommage à Ledger? C'est carrément le contraire!
Hawkeye a écrit:Montrer le Joker, et plus particulièrement le Joker en vie remplacé par un autre acteur n'aurait pas été facile. Ca aurait pu être considéré comme de mauvais genre vis-à-vis de Ledger et surtout, ça nous aurait sorti de l'expérience. On n'aurait pas vu le Joker à l'écran, on se serait mis à penser que l'acteur d"origine était mort. Une simple référence d'un Joker encore en vie aurait eu des effets similaires.
"Rappelons que la mort de l’acteur avait bouleversé Nolan et que ce dernier avait promis de ne plus faire revenir le Clown Prince du Crime sur les écrans afin de rendre hommage à l’acteur." C'est une chose que je n'arrive toujours pas à comprendre: en quoi ne pas mentionner le Joker rendrait hommage à Ledger? C'est carrément le contraire!
Je parle pas de le remplacer, c'est impensable et là oui ça aurait été irrespecteux, mais au moins une petite référence. Il est tout de même la cause d'un chaos important à Gotham dans TDK. Que ce soit une carte, une photo, une info de sa condition actuelle ou la solution simple et qui gène personne: une évocation sur ses crimes passés.
Hawkeye a écrit:Peut-être que tu n'en parlais pas mais il me semble que c'était le sens de la phrase de BatDetective. Et s'agissant d'une référence, je pense que ça aurait eu les mêmes effets. On aurait immédiatement pensé à la mort de l'acteur et plus à l'histoire du film. Après, là où je te rejoins, c'est que ça fait un énorme trou dans la trilogie, qui par conséquent renvoie presque exclusivement à Begins et ignore pour beaucoup les évènements du deuxième film. A mon sens, à cause de cette impossibilité, le script du troisième aurait dû s'écarter des deux premiers, tout comme le deuxième s'était écarté du premier au lieu d'essayer de manière très forcée de faire une conclusion qui renverrait aux deux alors même qu'on ne peut plus toucher à TDK.
Je parle pas de le remplacer, c'est impensable et là oui ça aurait été irrespecteux, mais au moins une petite référence. Il est tout de même la cause d'un chaos important à Gotham dans TDK. Que ce soit une carte, une photo, une info de sa condition actuelle ou la solution simple et qui gène personne: une évocation sur ses crimes passés.
DarkChap a écrit:Ok pour le Joker, mais bon énorme trou faut pas pousser non plus, je trouve que le deuxième films est très présent dans TDKR et qu'on y fait pas mal référence. Sinon excellente rubrique, qui d'ailleurs montre que Nolan à puiser dans les comics de toutes les époques pour former son Batman, tout en respectant le support.
Après, là où je te rejoins, c'est que ça fait un énorme trou dans la trilogie, qui par conséquent renvoie presque exclusivement à Begins et ignore pour beaucoup les évènements du deuxième film.
Notons au passage la référence a Louise Attaque de la part de l'auteur de l'article
See you later alligator est l'un des morceau du dernier album de Louise Attaque.
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