L’équipe créative

Peter Tomasi a écrit Nightwing jusqu'à l'arrêt de la série. Il a écrit des épisodes de Green Lantern Corps, qu'il écrit toujours depuis le relaunch. On lui doit aussi la série Blackest Night : Batman. Mick Gray n'a pas fait grand chose avant Batman & Robin, si ce n'est un arc de Batman & Robin pré-relaunch.

Born To Kill

( Batman and Robin #1- #8) Disons-le tout de suite, ce titre constitue très certainement l’une des grande surprise de ce reboot. En effet, tout comme Batman , mais de manière peut-être moins puissante, ce titre s’est avéré de plus en plus énorme au fil des numéros, sans toutefois, à mon sens, dépasser le titre Batman . Le thème de ce premier arc est clairement la relation père fils, illustré celle de Bruce/ Damian. Est-ce une réussite ? Clairement, oui. Son évolution s’avère au final excellent, et on la suit avec intérêt. Durant ces 8 premiers chapitres, Tomasi va non seulement la mettre en avant, mais il va aussi aller plus loin. En effet, cette relation va être mise à mal directement par le passé de Bruce. Une ancienne connaissance de Bruce, membre de la Ligue des Assassin va directement s’attaquer à lui à travers son fils. Un Ducard qui se nommera Nobody, au design qui peut plaire tout comme déplaire. Comment va-t-il atteindre Bruce ? Tout simplement en essayant de le détourner de la voie qu’à tracer Bruce Wayne pour son fils. Et c’est une franche réussite. Durant ces chapitres, la tension ne cesse d’augmenter et la relation entre Bruce et Damian plus que jamais fragile. Par conséquent, je n’ai pu que m’attacher davantage au personnage de Damian . Un gars qui au premier abord s’avère être un individu arrogant, détestable n’est au final au final qu’un enfant perdu, car il n’arrive pas à trouver sa place. Et d’un côté on a un Bruce Wayne /Batman qui va devenir encore plus humain. Il va tout faire pour assurer son rôle. Celui de père. Un père inquiet pour son fils, inquiet pour Damian . Vous l’aurez compris, je considère cet arc avant tout psychologique, et c’est vraiment ce qui me plait. Les personnages sont développer à leur maximum, et c’est l’un des gros points fort de ce titre. Un autre personnage n’est également pas sans intérêt, celui d’Alfred. Durant certains chapitres, il apparaît comme essentiel. En effet, celui-ci assume un côté paternel, qui aux yeux de Damian , n’est pas présent en Bruce. Dès lors, Alfred obtient le rôle de confident. Un rôle parfait pour ce personnage… C’est donc dans sa quête d’identitée, et aussi dans un sentiment de colère, qu’il va rejoindre Nobody. Mais la différence entre Bruce et Nobody, c’est que Bruce à une éthique, et Nobody n’en a pas. Il est donc prêt à tuer. Cet aspect est utilisé avec brio, notamment lors du dernier numéro qui à mon sens, peut remettre en question le personnage de Damian et permettre un contraste fort entre le personnage de Bruce et de Damian . Je vous laisse découvrir le pourquoi du comment. Ce n’est que d’autant plus intéressant car cela ne saura pas sans conséquence. Du côté des planches et du dessin, et bien c’est franchement du lourd. J’ai été séduit par les dessins qui collent parfaitement aux personnages, même si on pourrait critiquer des visages avec une absence d’expression. Mais ce n’est pas dérangeant, surtout avec certaines double-page magnifique, et un découpage très original qui nous font oublier ce léger défaut. De ce point de vue également c’est une réussite.

The Night Of Owl

(Batman and Robin #9) Le numéro le moins bon de la série ce qui est au final peu surprenant. Il représente parfaitement ce qu’est Night Of Owl : Inutile décevant. Bref, une grosse purge. Ce qui est notamment le cas pour ce titre. Pourquoi ? Un scénario pas franchement intéressant, et pas original. Damian/Robin, doit aller à la rescousse d’un homme, et au passage il croisera un adversaire en provenance de la Court des hiboux. Un truc ultra classique qui ne fait pas avancer le personnage… Ceci n’est pas aidé avec les dessins que je n’ai pas du tout appréciés. Gleason et Gray ne sont pas au dessin, et cela se ressent vraiment. On a la place Clarke, McCarthy, et Champagne aux dessins et à l’encre. C’est tout de suite moins marquant, moins prenant, bref, moins beau. C’est donc un numéro vite à oublier.

Terminus

(Batman and Robin #10-#12) Arc en trois numéros qui me laisse un sentiment globalement positif. Néanmoins, je suis mitigé sur seulement un seul truc : le bad-guy, autrement dit, Terminus. Je l’ai trouvé ridicule, et sans grand intérêt. Alors ok, il a de la gueule, il est très bien dessiné, mais bon, c’est tout. Pour le coup, je n’ai pas compris le délire de Tomasi, pourquoi un Bad-Guy de la sorte ? Nobody était pour moi vraiment réussi, alors que là, c’est l’une des grosses déception… Mais passons… Reste que le gros point positif de cet arc concerne encore une fois la psychologie des personnages. Et en grande partie celle de Robin /Damian Wayne. Après les événements de l’arc précédant, Robin est plus que décidé à montrer qu’il est le vrai Robin , et ceux par de nombreux moyen. Je ne vous dirais pas lesquels, mais sachez que ça vaut le détour, et Damian apparaît encore une fois comme prétentieux car il va vraiment tout oser. Mais reste qu’il va laisser une marque… Je ne connaissais pas le personnage de Damian avant ce reboot, mais franchement, je crois bien que c’est vraiment l’un des personnages du Batverse que je préfère. J’aime beaucoup son caractère induit par ces numéros… L’arc se terminera d’une manière classique, mais l’une des ultimes phrases résume parfaitement Damian . Il porte le costume de Robin , il agit comme un Robin , bref, plus que jamais Damian Wayne apparaît comme l’unique Robin . On notera également le superbe travail que nous à offert Gleason et Gray sur les derniers planches de l’arc. C’était vraiment jouissif. Sur ce côté-là il n’a rien à redire. [conclusion=4][/conclusion] [onaime]- Un premier arc excellent qui met en avant la relation père fils avec brio - Le travail de Gleason et Gray très réussi - Le personnage de Damian Wayne plus que jamais réussi[/onaime][onaimepas]- Un numéro 9 mauvais. - Un deuxième arc en dessous du premier au niveau de l’intensité [/onaimepas]