Ce Test réalisé sur une PS3, le jeu propose des fonctionnalités Playstation Move mais je ne m'attarderai pas la dessus, n'ayant pu les tester. Enfin, je rappelle que ce critique reflète mes avis et mes propres opinions sans engager celle du staff.
Dans le cadre de la
semaine spéciale The Amazing Spider-Man ,
MDCU vous a proposé le
test du jeu en live. Aujourd'hui je vous propose une critique plus complète et détaillé de ce nouvel opus que nous a concocté le studio
Beenox. Avec Dimensions et Edge of Time, Beenox nous avait habitué à des jeux de qualité mettant en scène le tisseur. Rien de vraiment renversant bien sûr mais on passait tout de même un moment agréable sur ces softs à incarner les différents tisseurs.
Certains d'entre vous se rappelleront sûrement de
Spider-Man 2 ou de Web of Shadows plus récemment permettant de se balancer au bout de sa toile librement dans un monde ouvert. Avec le succès de
Batman Arkham city, il est évident de voir proliférer ce genre de jeu et c'est cet atout que met en avant Beenox dans la campagne de son jeu. Le jeu est certes bon mais comme les opus précédents c'est loin d'être un véritable chef d'œuvre.
Le jeu est avant tout une suite au film qui envahit les salles obscurs en ce moment et ne s'inspire pas du comics contrairement au précédents même si on peut y voir certaines références à l'univers de
Spidey en comics. Ainsi contrairement au autres il ne bénéficie pas du background historique du personnage. Ce jeu se déroule donc après le film et on peut déjà reprocher à Sony de le sortir avant le film. En fanboy de
Spidey que je suis je me suis précipité sur le jeu à sa sortie pour au final me retrouvé spoilé sur le film que je n'avais pas encore vu. Mais on peut déjà sourire en découvrant l'univers du jeu concocté par le studio canadien. Différent de l'univers des comics le jeu propose un univers un peu plus réaliste que celui des comics bien que le scénario quant à lui est simple, prévisible et pas très renversant. Il n'est donc pas difficile de prévoir ce qu'il va se passer. L'histoire se déroule après le film et Oscorp essaie de se racheter une image au yeux du public en déclarant avoir arrêter tout les expériences génétiques et se consacrant uniquement à la robotique et la nanotechnologie.
Le tout est dirigée par
Alistair Smythe que les lecteurs de comics
Spider-Man sauront reconnaître. Comme vous avez pu le voir dans le test, Peter et
Gwen enquête chez oscorp et découvre que le docteur Smythe se débarrasse des anciennes expériences génétiques qui, selon lui, sont des animaux auxquels aurait été ajouté de l'ADN humain niant ainsi avoir fait des expériences sur des sujets humain. Et là c'est le drame! Une des créatures (le scorpion) réussit à s'évader et libère les autres. Gwen se fait mordre et est contaminé comme beaucoup d'autres et tout le bestiaire est relâché sur Manhattan.
Et bien évidement c'est à Spider-Man de régler tout cette joyeuse pagaille. Les différentes créatures font en fait référence aux ennemis de
Spider-Man tels que le Scorpion, le
Rhino ou la Vermine sans vraiment être les mêmes que dans le comic book. La ou le jeu réussit c'est dans l'ambiance du titre. Pas de décors sombres comme on pouvait le reprocher au film mais une ville de New York ensoleillé et un
Spidey avec beaucoup d'humour et quelques références humoristiques sympathiques comme celle au TMNT.
Moi moche et méchant!
L'univers est lui intéressant et originale, et propose une vision différente de l'univers qu'on connaît, laissant peut-être entrevoir ce qui se passera dans la suite du film au cinéma. En plus des divers monstres mutants, Alistair Smythe à relâché sur Manhattan ses robots tueurs de mutants et comme
Spider-Man n'est pas complètement humain vous vous ferez aussi attaquer par ces robots.
Au niveau des graphismes, on est loin des plus beaux jeu console de l'industrie mais le tout reste assez correcte même si le jeu souffre de temps en temps d'aliasing et de quelques défauts techniques. La durée de vie quant à elle est conséquente. Comptez une douzaine d'heures de jeu pour les missions principales et ajoutez à cela les missions secondaires et les phases d'exploration de Manhattan et on peut tirer jusqu'à une vingtaine d'heure de jeu ce qui est tout de même conséquent pour un jeu ne proposant pas de multijoueur. On peut aussi remarquer les bonus proposés tel que des pages de comics à ramasser vous permettant de les lire sur votre console (la lecture reste agréable avec un zoom tout de même très efficace) et des costumes de
Spidey qui sont pour la plupart disponible sans avoir à déboursé un seul euros via une petite manipulation que vous pouvez retrouvez
ici. Mais si je qualifie le jeu de juste bon c'est que certains points sont malheureusement pas à la hauteur des attentes.
En soit le gameplay est assez simple et s'inspire de
LA référence du jeu de super-héros, j'ai nommé Batman
Arkham City. Reprenant le concept basé sur l'esquive et les contres attaques du
Batman de rocksteady, le jeu ne parvient pas égaler son modèle. Les phases de combat sont répétitifs, les ennemis peu variés, il y a peu d'attaques et les combats sont alors simplifiés à l'extrême. Une touche d'attaque, une pour la toile, une pour esquiver et un coup spécial pour achever un ennemi déjà bien amoché mais très peu de combo possible et donc peu de profondeur. Les ennemis aussi ne sont pas aussi variés que
Arkham city, les combats deviennent très vite lassant et la caméra se place dans des angles assez embêtant à certains moments. Les phases de combats manquent de profondeur certes mais l'animation est elle dynamique et époustouflante. Spidey saute dans tous les sens et enchaîne coup de poing, coup de pied et autres prises à une vitesse déconcertante. Le jeu perd donc en profondeur ce qu'il gagne en dynamisme. En plus de piquer le mode de combat à Arkham city, le studios canadien propose aussi des phases d'infiltrations où vous devrez éliminé discrètement des ennemis lourdement armé. Là aussi le jeu souffre d'une caméra dont le réglage automatique est loin d'être au point mais ces phases de jeu reste tout de même agréable.
Je critique le gameplay, certes mais il faut remarquer que Beenox ne se contente pas d'imiter
Arkham City sans l'égaler, mais propose aussi une innovation assez intéressante. Intitulé le "
web rush", ce nouveau gameplay vous permet en utilisant les super-réflexes de
Spidey de ralentir le temps autour de vous, de cibler un endroit sur l'écran et de vous y rendre grâce à votre toile. Ce mouvement vous permet aussi d'attaquer des ennemis et est très pratique pour aller rapidement à un endroit précis sur l'écran.
Les boss quant à eux sont assez facile à battre et ne nécessitent pas vraiment beaucoup de compétences. Il suffit d'observer leur mouvement, esquiver et attaquer au bon moment jusqu'à ce qu'il soient vaincus. Là où le jeu tire son épingle du lot c'est dans les combats contre les robots géants de
Alistair Smythe . Rien d'exceptionnel pour le gameplay mais ces combats au beau milieu de New York sont tellement impressionnant qu'on en oublie vite les défauts.
Au final bien que le combat soient répétitifs, les missions principales proposent quand même des phases de jeu variés et permettant de passer des moments agréables sur sa console.
La différence entre ce jeu et les autres jeux développés par Beenox, c'est surtout la possibilité de vous baladez librement dans New York et de se balancez d'immeuble en immeuble pour aller sauver la veuve et l'orphelin. L'avantage d'un monde ouvert dans un jeu c'est avant tout la liberté de ne pas continuer la mission principale et de s'amuser sur les missions secondaires. C'est là que ça pose problème. Les missions secondaires sont exactement identiques. Il existe quelques types de missions secondaires mais dans une même catégorie les missions se répètent inlassablement sans aucune différence. Régler leurs compte à quelques malfrats, des course poursuites sur des voitures de polices,prendre des photos, amener en quarantaine des gens infectés et des visites de laboratoires ou d'égouts qui ne sont que des reprisent de niveaux principales mais très raccourcis. Le tout devient très vite lassant et est au final délaissé au profit du mode histoire.
On note quand même quelques missions comme le braquage avec la chatte noir et des fusillades entre la police et des criminels vous demandant un minimum de réflexion et étant au final bien sympathique. On peut aussi reprocher le fait que outre les missions secondaires, les missions principales ont souvent lieu en intérieur et ne profite pas de cette ville ouverte à l'exception des quelques combats impressionnant avec les robots de
Alistair Smythe . La ville est très vaste et très bien réalisée. Mais si on ne devait se souvenir d'une seule chose à propos de ce jeu, c'est bien les phases d'exploration de New York. Les studios ont vraiment mis le paquet! Entre la charge de toile et les balancement classiques, se déplacer dans New York n'a jamais été aussi jouissif. La simulation est très réussie et avec une animation rapide et fluide et des bruitages efficaces, on a vraiment l'impression d'être dans la peau de
Spider-Man .
C'est
LE point fort de ce jeux à mes yeux et ce qui lui permet de sortir du lot et d'être un bon jeu malgré tout les défauts cités précédemment.
Au final on a là un bon jeu avec quelques défauts certes mais rien ne nuisant vraiment au plaisir apporté par ce divertissement. Si vous êtes fan du tisseur vous prendrez beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu. Le jeu propose au final une expérience vidéo-ludique intéressante qui sans rester dans les annales vous fera vivre des moments agréables.
[conclusion=3,5][/conclusion]
[onaime]-Un monde ouvert
-Se balader dans New York n'a jamais été aussi jouissif
-l'ambiance et l'humour
-Des combats contre les robots en ville époustouflant
-Le web rush
-durée de vie correcte
-des comics à lire et des skins gratuits
[/onaime][onaimepas]-des graphismes assez moyens
-Un mode de combat trop simplifiés
-des missions secondaires lassantes et répétitives
-Une caméra assez embêtantes par moment
-Un scénario pas très originale[/onaimepas]
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