La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Terminator Sector War. Le numéro est écrit part Brian Wood et est dessiné par Jeff Stokely. Il est sorti le 26 septembre pour 14.95€. 

New York, 1984. Lucy a rendez-vous avec le futur...

Le scénariste visionnaire Brian Wood écrit un nouveau chapitre de la saga Terminator, se déroulant en parallèle du film original.

« Deux Terminators ont été envoyés en 1984. L’un à Los Angeles, pour tuer Sarah Connor , l’autre à New York, pour éliminer Lucy Castro, femme flic dans l’un des pires quartiers de la ville. Isolée et incapable d’appeler des renforts, Lucy doit survivre aux attaques du Cyborg pour accomplir son destin. »

Alors que Terminator : Dark Fate marque le retour de Sarah Connor dans la saga, le comic-book Terminator : Sector War révèle qu’elle n’a pas été la seule à affronter un colosse de métal par le passé… Découvrez comment et pourquoi !

Comme vous pouvez le constater, l'histoire est on ne peut plus simple. En fait, Wood part ici du principe qu'il n'y a pas eu qu'un Terminator qui a été envoyé dans le passé, mais deux (à l'époque du premier film, tout du moins). Le premier a été envoyé pour éliminer Sarah Connor tandis que le deuxième a été envoyé pour éliminer Lucy Castro. Si, sur le papier, on peut se dire que le synopsis peut approfondir la mythologie Terminator, ce n'est malheureusement pas le cas dans les faits. Ici, on tient plus du simple prétexte afin de mettre en place un reboot de l'histoire de Sarah Connor . Entendez par là que l'on a presque l'impression que Wood a réécrit le film de 84 mais avec ses idées. Son histoire tient plus du remplacement que du complément, ce qui est vraiment dommage. Finalement, le seul lien avec l'univers de Terminator c'est le fait qu'à la fin Castro tente de retrouver Connor . Autant dire qu'il y avait matière à faire mieux.

Les machines ont surgi des cendres de l'enfer nucléaire. Elles essayaient d'exterminer l'Homme depuis des décennies. Mais la bataille finale n'aurait pas lieu dans le futur. Elle aurait lieu ici, de nos jours. Ce soir...

Pour ce qui est du récit en lui-même, il s'agit d'une histoire qui est dans la lignée des films Terminator. Il y a un T800 qui débarque et qui pourchasse une jeune femme. Il n'y a pas à chercher plus loin. Si c'est ce à quoi vous vous attendez, il n'y aura pas de problème. SI vous cherchez quelque chose de plus poussé, de plus travaillé ou même qui va révolutionner l'univers, il vaut peut-être mieux passer votre chemin. Le récit est bon mais reste très conventionnel. Finalement, cela se ressent même dans les dialogues. Lorsque l'on fait le point, on se rend vite compte qu'il n'y a pas grand-chose à lire et que l'opus se dévore en quelques minutes.

Arrête de t'enfuir. Ta mort est inévitable.

A côté de cela, il est important de préciser que l'univers Terminator est bien respecté. Le T-800 dégage clairement quelque chose et le quota de scène d'action est largement atteint. L'ambiance n'est pas sans rappeler les premiers films et plusieurs scènes font d'ailleurs écho aux scènes des films. On peut penser à la toute première scène avec l'arrivée du Terminator et la demande de vêtements qui est, finalement, indissociable de l'univers Terminator mais aussi à la scène de l'attaque du building de malfrats qui n'est pas sans rappeler l'attaque du commissariat.

Côté dessin, le travail proposé est plutôt bon et, finalement, colle plutôt bien à l'univers de Terminator. Les visages des personnages et le Terminator sont convainquants et il y a un certain effort qui est proposé concernant les décors. La mise en scène est bien pensée et le découpage est à la fois dynamique et efficace. Idem pour les covers et la colorisation qui sont plutôt bonnes (bien que la cover principale reste au-dessus du lot).

Notons que le travail éditorial est peut-être un petit peu plus épuré que d'ordinaire.

En bonus, vous trouverez les covers ainsi qu'une petite biographie de Brian Wood.