Nouveau numéro de la rubrique MDCU consacrée aux sorties VO hebdomadaires, le Zap' MDCU !
C'est parti pour les sorties du 2 janvier! Chez Marvel, on assiste au retour de Conan the Barbarian pris en main par Jason Aaron et Mahmud Asrar. C'est aussi la lancement de la mini-série Man Without Fear et la véritable conclusion d'Infinity Wars avec le one-shot Infinity. On suit toujours Winter Soldier et Immortal Hulk . Chez DC Comics, c'est la conclusion de Scarlet et du premier arc d'Action Comics par Bendis. On continue de suivre Wonder Woman, Books of Magic et Heroes in Crisis.
Vous pouvez toujours participer à cette rubrique, il vous suffit pour ça de laisser vos critiques sur les fiches des numéros, que vous trouverez listées chaque semaine dans le calendrier des sorties VO. Elles appaaraitront ensuite dans les numéros du Zap à la vue de tous.
Bon démarrage pour le retour de Conan chez Marvel. Le scénario est purement dans le style du perso et son univers, ça se laisse bien lire, Mahmud Asrar aux dessins est top. Jason Aaron signe là un 1er épisode qui est un peu construit comme au début de son passage sur Thor : on oscille entre un jeune et vieux Conan. La structure entre les 2 séries est assez similaire. Bravo.
Je ferai les mêmes remarques qu'Hattori: très bons dessins et une lecture plutôt sympa. Par contre, le fait d'osciller entre 2 époques commence personnellement à me lasser. A croire qu'Aaron ne sait plus que commencer ses runs comme ça. Il l'a fait sur Thor, il l'a fait sur Avengers, il nous le ressert pour Conan. Et en plus comment par un arc sur la prétendue mort de Conan alors que c'est dans le futur et qu'on s'en fiche parce que les récits suivants seront dans le passé, je n'en voit pas trop l'intérêt. Mais ca n'en reste pas moins une lecture agréable.
Alors oui, difficile de ne pas remarquer que le modèle de narration est exactement le même que celui que Jason Aaron avait utilisé sur Thor: God Of Thunder, comme l'ont aussi noté mes camarades. Et on serait en droit de lui reprocher cette "facilité", même si ça ne devrait rien changer à la perception de ce premier numéro de Conan pour son retour chez Marvel, qui fonctionne à presque tous les niveaux. Jason Aaron n'est pas étranger à l'écriture de contes mythologiques (Thor encore ? :D) et ça se ressent, la narration et les descriptions sont intéressantes dans ce sens-là, et on reconnait bien le personnage qui réussit toujours à se retrouver dans des embrouilles. Mais l'histoire de ce début de série, aussi efficace soit-elle, est loin d'être transcendante et semble même un peu "facile". Mettre en avant la mort de Conan (déjà ?) et utiliser le gadget narratif des différentes époques fait qu'on a du mal à vraiment être pris dans l'histoire et à y trouver des enjeux, voir de l'intérêt. En tout cas, le vrai point fort de cette nouvelle série est certainement le dessin de Mahmud Asrar, que je n'attendais pas à un tel niveau sur un titre comme celui-ci, c'est vraiment très beau et une bonne ambiance s'en dégage. Attendons de voir comment évolu ce premier arc.
On pourrait reprocher à ce numéro d'avoir un rythme encore trop lent pour une quatrième partie d'un event et noter de manière évident que les intrigues n'avancent pas des masses, c'est un fait, mais pour autant, j'ai encore pris beaucoup de plaisir à le lire, autant que pour les trois précèdents. C'est un event vraiment hors normes et c'est rassurant, dans un sens, que les auteurs gardent le cap et n'essaient pas de le dénaturer. On ne peut nier la qualité d'écriture, de mise en scène et l'étrangeté attractive qui entoure toute cette histoire. Chaque dialogue est intéressant à lire, les scènes sont fortes et pleines de sens et on a droit à des alliances surprenantes ou que l'on ne pensait plus voir. Même une scène avec Black Canary à Santuary contenant 3/4 de cases vides est juste et puissante. Je ne pense pas qu'il faille s'attendre à de grosses révélations pour la suite ou à la découverte d'une grosse menace, la résolution sera plus sobre, comme l'event dans son ensemble, parce que ça se joue ailleurs. Et félicitons Clay Mann qui nous offre une nouvelle fois un superbe numéro.
Bien sûr qu'on peut reprocher à l'intrigue d'être trop lente, mais on est plus dans un comics psychologique qu'une grosse intrigue où il y aura de la baston. Elle arrivera surement quand on saura qui est véritablement derrière les problèmes mais pour l'instant c'est une enquête et le suivi de Booster et Harley. La partie graphique reste très réussie.
On pourrait reprocher à ce numéro d'avoir un rythme encore trop lent pour une quatrième partie d'un event et noter de manière évident que les intrigues n'avancent pas des masses, c'est un fait, mais pour autant, j'ai encore pris beaucoup de plaisir à le lire, autant que pour les trois précèdents. C'est un event vraiment hors normes et c'est rassurant, dans un sens, que les auteurs gardent le cap et n'essaient pas de le dénaturer. On ne peut nier la qualité d'écriture, de mise en scène et l'étrangeté attractive qui entoure toute cette histoire. Chaque dialogue est intéressant à lire, les scènes sont fortes et pleines de sens et on a droit à des alliances surprenantes ou que l'on ne pensait plus voir. Même une scène avec Black Canary à Santuary contenant 3/4 de cases vides est juste et puissante. Je ne pense pas qu'il faille s'attendre à de grosses révélations pour la suite ou à la découverte d'une grosse menace, la résolution sera plus sobre, comme l'event dans son ensemble, parce que ça se joue ailleurs. Et félicitons Clay Mann qui nous offre une nouvelle fois un superbe numéro.
Bien sûr qu'on peut reprocher à l'intrigue d'être trop lente, mais on est plus dans un comics psychologique qu'une grosse intrigue où il y aura de la baston. Elle arrivera surement quand on saura qui est véritablement derrière les problèmes mais pour l'instant c'est une enquête et le suivi de Booster et Harley. La partie graphique reste très réussie.
Un numéro plus intéressant que les précédents sans être incroyable. On a une nouvelle confrontation entre Superman et Red Cloud qui se termine de la façon la plus stupide qui soit et qui du coup ne résout rien. On a aussi une nouvelle menace qui se profile et le cliffhanger nous fait nous interroger mais le mal est fait et on n'a plus envie de suivre cette série.
Un numéro qui ne va clairement pas rester dans les annales mais mine de rien, Bendis avance doucement ses pions et il y a quelques révélations et évènements importants, le tout étant toujours très agréable à suivre. Je ne peux pm'empêcher d'apprécier la touche très "old-school" de ce Action Comics et son presque hommage au personnage de Superman et à sa mythologie : les dialogues de Clark/Superman qui essaie toujours de rester droit et de voir le meilleur, un p'tit garçon avec des étoiles plein les yeux quand il voit Clark se changer, les péripéties au Daily Planet. Il y a de très belles scènes et de très belles planches, superbement réalisées par Ryan Sook, c'est un peu dommage que l'intrigue traine et ne suive pas trop.
Un numéro plus intéressant que les précédents sans être incroyable. On a une nouvelle confrontation entre Superman et Red Cloud qui se termine de la façon la plus stupide qui soit et qui du coup ne résout rien. On a aussi une nouvelle menace qui se profile et le cliffhanger nous fait nous interroger mais le mal est fait et on n'a plus envie de suivre cette série.
Un numéro qui ne va clairement pas rester dans les annales mais mine de rien, Bendis avance doucement ses pions et il y a quelques révélations et évènements importants, le tout étant toujours très agréable à suivre. Je ne peux pm'empêcher d'apprécier la touche très "old-school" de ce Action Comics et son presque hommage au personnage de Superman et à sa mythologie : les dialogues de Clark/Superman qui essaie toujours de rester droit et de voir le meilleur, un p'tit garçon avec des étoiles plein les yeux quand il voit Clark se changer, les péripéties au Daily Planet. Il y a de très belles scènes et de très belles planches, superbement réalisées par Ryan Sook, c'est un peu dommage que l'intrigue traine et ne suive pas trop.
Encore un bon numéro. Tim doit faire avec les actes qu'il a commis à la fin du numéro précédent et cela le hante. On suit son développement alors qu'il essaie de plonger un peu plus dans le monde de la magie. On a toujours la menace dans l'ombre qui surveille. Il ne se passe pas énormément de choses mais c'est prenant et bien dessiné.
Encore un bon numéro. Tim doit faire avec les actes qu'il a commis à la fin du numéro précédent et cela le hante. On suit son développement alors qu'il essaie de plonger un peu plus dans le monde de la magie. On a toujours la menace dans l'ombre qui surveille. Il ne se passe pas énormément de choses mais c'est prenant et bien dessiné.
Un dernier numéro qui représente plutôt bien ce volume, en demi-teinte, avec des qualités toujours propres à la série mais assez léger sur l'ensemble. Les révélations de ce numéro et les conséquences pour la suite de l'histoire sont vraiment intéressantes et la narration l'est aussi, en nous mettant vraiment à la place de Scarlet et en découvrant les choses au fur et à mesure, ce qui fonctionne très bien. Mais on ne peut s'empêcher d'être un peu frustrés qu'il n'y ait pas un peu plus à se mettre sous la dent dans ce numéro, la fin est notamment assez abrupte et nous laisse sur notre faim, justement. Ça reste une série assez spéciale, notamment grâce aux dessins d'Alex Maleev, qu'il est très plaisant de lire. Alors vivement la suite.
Un dernier numéro qui représente plutôt bien ce volume, en demi-teinte, avec des qualités toujours propres à la série mais assez léger sur l'ensemble. Les révélations de ce numéro et les conséquences pour la suite de l'histoire sont vraiment intéressantes et la narration l'est aussi, en nous mettant vraiment à la place de Scarlet et en découvrant les choses au fur et à mesure, ce qui fonctionne très bien. Mais on ne peut s'empêcher d'être un peu frustrés qu'il n'y ait pas un peu plus à se mettre sous la dent dans ce numéro, la fin est notamment assez abrupte et nous laisse sur notre faim, justement. Ça reste une série assez spéciale, notamment grâce aux dessins d'Alex Maleev, qu'il est très plaisant de lire. Alors vivement la suite.
Le niveau médiocre des derniers numéros remonte à peine avec ce quatrième et on le doit surtout aux dessins de Xermanico, qui prouve être bien meilleur que Cary Nord pour donner vies aux aventures de l'amazone. Les personnages ont plus de charisme, les scènes d'action plus d'impact et les découpages des pages s'avèrent beaux et efficaces. Parce que niveau scénario, ça reste toujours aussi brouillon et sans direction. Wilson semble être en roue libre, les motivations des personnages sont toujours aussi incompréhensibles, la présence d'Aphrodite ne sert strictement à rien, le thème politique est maladroitement abordé et les discours sur l'amour et la guerre sont assez risibles. Je ne vois pas ce qui peut sauver cet arc, voir ce run, à partir de maintenant. Une grosse déception.
Le niveau médiocre des derniers numéros remonte à peine avec ce quatrième et on le doit surtout aux dessins de Xermanico, qui prouve être bien meilleur que Cary Nord pour donner vies aux aventures de l'amazone. Les personnages ont plus de charisme, les scènes d'action plus d'impact et les découpages des pages s'avèrent beaux et efficaces. Parce que niveau scénario, ça reste toujours aussi brouillon et sans direction. Wilson semble être en roue libre, les motivations des personnages sont toujours aussi incompréhensibles, la présence d'Aphrodite ne sert strictement à rien, le thème politique est maladroitement abordé et les discours sur l'amour et la guerre sont assez risibles. Je ne vois pas ce qui peut sauver cet arc, voir ce run, à partir de maintenant. Une grosse déception.
Avis (3)
HattoriH Staff MDCU
il y a 5 ans
Bon démarrage pour le retour de Conan chez Marvel. Le scénario est purement dans le style du perso et son univers, ça se laisse bien lire, Mahmud Asrar aux dessins est top. Jason Aaron signe là un 1er épisode qui est un peu construit comme au début de son passage sur Thor : on oscille entre un jeune et vieux Conan. La structure entre les 2 séries est assez similaire. Bravo.
BartAllen Staff MDCU
il y a 5 ans
Je ferai les mêmes remarques qu'Hattori: très bons dessins et une lecture plutôt sympa. Par contre, le fait d'osciller entre 2 époques commence personnellement à me lasser. A croire qu'Aaron ne sait plus que commencer ses runs comme ça. Il l'a fait sur Thor, il l'a fait sur Avengers, il nous le ressert pour Conan. Et en plus comment par un arc sur la prétendue mort de Conan alors que c'est dans le futur et qu'on s'en fiche parce que les récits suivants seront dans le passé, je n'en voit pas trop l'intérêt. Mais ca n'en reste pas moins une lecture agréable.
Julien Staff MDCU
il y a 5 ans
Alors oui, difficile de ne pas remarquer que le modèle de narration est exactement le même que celui que Jason Aaron avait utilisé sur Thor: God Of Thunder, comme l'ont aussi noté mes camarades. Et on serait en droit de lui reprocher cette "facilité", même si ça ne devrait rien changer à la perception de ce premier numéro de Conan pour son retour chez Marvel, qui fonctionne à presque tous les niveaux. Jason Aaron n'est pas étranger à l'écriture de contes mythologiques (Thor encore ? :D) et ça se ressent, la narration et les descriptions sont intéressantes dans ce sens-là, et on reconnait bien le personnage qui réussit toujours à se retrouver dans des embrouilles. Mais l'histoire de ce début de série, aussi efficace soit-elle, est loin d'être transcendante et semble même un peu "facile". Mettre en avant la mort de Conan (déjà ?) et utiliser le gadget narratif des différentes époques fait qu'on a du mal à vraiment être pris dans l'histoire et à y trouver des enjeux, voir de l'intérêt. En tout cas, le vrai point fort de cette nouvelle série est certainement le dessin de Mahmud Asrar, que je n'attendais pas à un tel niveau sur un titre comme celui-ci, c'est vraiment très beau et une bonne ambiance s'en dégage. Attendons de voir comment évolu ce premier arc.