On vient d’apprendre qu’Eric M Esquivel, le scénariste de la série Border Town chez DC / Vertigo a été accusé de harcèlement sexuel via un article qui relate l’histoire d’une ancienne employée d’un comic shop de Tucson en Arizona sur le blog Cynthia Naugle. Cette annonce a provoqué le retrait en masse de pas mal de collaborateurs de la série - à l’image de la coloriste Tamra Bonvillain ou de l’artiste Ramon Villalobos. Ce coup de massue a poussé l’éditeur à annuler Border Town dans la foulée.

Bien que le nom d’Eric M Esquivel n’apparaisse pas dans l’article (on parle d’un certain X), l’article de Cynthia Naugle est suffisamment explicite pour que les proches et les collaborateurs du scénariste fassent la relation avec lui. De plus, ce dernier avait déjà pris les devants en supprimant  tous ses comptes sur les réseaux sociaux, mis à part son compte Twitter qui est désormais privé.

Ensuite, Esquivel a fait une déclaration sur cette accusation au micro de Io9 :

J’ai été récemment accusé par une ancienne partenaire - dont je tairai le nom -  sur une soi-disant mauvaise conduite qui aurait eu lieu il y a des années. J’ai pris quelques jours de recul pour répondre à ces accusations afin d’être sûr d’être bien entendu. Nous sommes actuellement au cœur d’un problème culturel récurrent de notre société.

Jamais de ma vie, je n’aurais pensé être dans la tourmente de telles accusations. Je ne ferai aucune  spéculation sur les motivations réelles de cette jeune femme mais je veux qu’on sache que ses déclarations sont toutes fausses. En effet, bien que notre relation fût peu conventionnelle, nous étions entre adultes consentants et dans un respect mutuel.

Je tiens à préciser que j’encouragerai et je participerai à toutes les enquêtes éventuelles concernant ces accusations très graves. Je suis très confiant pour démontrer que toutes les déclarations à mon encontre sont fausses.

J’ai appris que DC / Vertigo avait annulé la série Border Town sur laquelle j’étais en train de travailler suite à ces accusations. Je suis vraiment triste pour les lecteurs et pour tous mes collaborateurs ; ils ne méritent pas d’être les victimes collatérales de cette malheureuse situation.