Peter Cannon est un personnage créé en 1966 par Pete Morisi. Publié chez Charlton Comics, il a appartenu un temps à DC Comics et a par exemple participé à Crisis on Infinite Earths. Après une mini-série de 10 numéros, Dynamite va ressortir une nouvelle série intitulée Peter Cannon: Thunderbolt et prévue de débuter en janvier prochain. Le scénario sera de Kieron Gillen (The Wicked + the Divine) avec des dessins de Caspar Wijngaard (Doctor Aphra). Le site américain CBR a recueilli des déclarations de Gillen sur la série :

Peter Cannon est un gars intéressant. En partie parce que le (ahem) canon est relativement petit - les numéros des années 60, la tentative d'intégration de DC, la mini de Dynamite et c'est à peu près tout. En même temps, c'est un personnage dont l'impact a été énorme. Pour énoncer l'évidence, vous supprimez Peter Cannon, et vous supprimez Watchmen. J'ai donc étudié tous les aspects du personnages et essayé de trouver une ligne directrice aussi droite que la trajectoire d'une balle. Plus tout ce que j'ai toujours aimé dans le genre. Grande aventure, grands idéaux, destruction épique, héroïsme, désespoir...

Sur un niveau personel ? J'ai été loin du genre depuis quelques années. C'est moi rafraîchi, souriant et plus qu'un peu en colère. Je veux essayer des choses. Je veux m'amuser. Bon sang, nous avons créé un tout nouveau casting de héros pour cette série parce que nous le voulions. Je voulais faire un état de l'art, l'état de la nation super-héroïque, et Peter Cannon: Thunderbolt, c'est ça.

J'ai tendance à apparaître comme un labrador pour un humain, mais grattez cette surface et je suis aussi misanthrope que l'écrivain d'à côté. Le va-et-vient entre mes espoirs et mes peurs pour l'espèce est toujours là. Et Peter Cannon ? Il a beaucoup de ça. Bon sang, Peter Cannon a été élevé dans une société beaucoup plus éclairée que la nôtre, et est maintenant dans notre monde. En gros, chaque épisode de la série originale des années 60 était basé sur Peter Cannon qui avait son bras tordu par son meilleur ami jusqu'à ce qu'il réussisse à sauver la situation. "Toute cette civilisation humaine est terrible et idiote. Pourquoi donc faudrait-il la sauver ?" est le rythme qui est frappé, encore et toujours. C’est vraiment inhabituel pour un héros.

Je joue avec lui un peu comme avec Sherlock Holmes avec une pincée de Bond. Il est très clairement conscient qu'il est l'homme le plus intelligent dans la salle. Et il déteste être dans la salle.

Wijngaard, le dessinateur, a partagé ses premières planches :