Dossier réalité par AfA
Dernière maj réalisée par Jeff
2018 aura été une année particulièrement riche en comics de qualité. Dans le flot ininterrompu de titres, il est facile de passer à côté d'une merveille qui mérite pourtant toute votre attention. Alors, plutôt que de faire un illusoire classement des meilleurs comics de l'année, nous allons vous parler quelques-uns de nos coups de coeur. Cette sélection est évidemment incomplète et purement subjective mais ce serait vraiment dommage de passer à côté de ces comics.
Synopsis : Arrachés à leur univers de super-héros par une crise multidimensionnelle, les champions oubliés de Spiral City vivent désormais telle une famille dysfonctionnelle, prisonniers du quotidien paisible d'une petite bourgade américaine.
Comment je lis ça : Dans la collection Urban Indies.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Bon sang, que c'est difficile de choisir quel titre de Jeff Lemire garder dans cette sélection. Ce scénariste (il est aussi dessinateur, mais avec moins de talent), quand on ne lui confie pas les X-Men, n'écrit quasiment que des merveilles. Mais Black Hammer semble être l'une de ses oeuvres les plus ambitieuses. Des super-héros vivent retirés dans une ferme dans le plus parfait anonymat. Loin d'être une maison de retraites pour encapés, cette ferme fait plutôt office de prison puisque nos héros ne peuvent s'en éloigner. Pourquoi sont-ils coincés là-bas ? Ce n'est qu'un des nombreux mystères qui planent sur cette série au ton mélancolique qui nous fait porter un autre regard sur les superslips. Profondément humain, passionnant, merveilleusement écrit, cette série s'impose d'emblée comme un chef-d'oeuvre incontournable, qu'on adore ou qu'on déteste les super-héros. Deux tomes et un spin off sont déjà parus chez Urban.
Synopsis : Un film noir dont les scènes doivent sans cesse être retournées… Un scénariste de cinéma traumatisé, alcoolique et détenteur d’un terrible secret… La mort suspecte d’une starlette… Un directeur de studio hystérique prêt à tout pour boucler ses films avant l’effondrement de l’âge d’or du cinéma. Fondu au noir est un thriller hollywoodien où il est question de course à la célébrité, de sexe et de mort !
Comment je lis ça : Dans la collection Contrebande.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Il s'agit ici d'un polar paru toute fin 2017 (oui, on triche mais c'est pour la bonne cause). L'histoire se déroule à la fin des années 40 à Hollywood. Charlie se réveille d’une nuit difficile, et découvre le cadavre d’une actrice célèbre chez qui il se trouve. Il va alors essayer de comprendre ce qui s’est passé. La période est passionnante : le rêve américain, brisé par le retour des hommes partis à la guerre, par une Hollywood pourrie et par la chasse aux communistes. Ed Brubaker et Sean Phillips nous dépeignent cette atmosphère avec brio, et on fait véritablement un bon dans le passé. L’histoire va très loin, et touche des sujets très intéressants trouvant un écho encore aujourd’hui. Mais plus que tout, cette saga en 12 chapitres est longue, et publié en un seul album par Delcourt. Le truc parfait à emmener en vacances, et à lire d’une traite ! Et si vous aimez, jetez-vous sur Kill or be killed, signé par la même équipe artistique et dont 3 tomes sont sortis en 2018.
Synopsis : Rowan Black travaille à la criminelle de Portsmouth. En bonne flic, elle a pas mal de choses à cacher. Dont une en particulier : c’est aussi une sorcière. La nuit, elle participe à des rituels secrets – quand ils ne sont pas interrompus par le boulot. Le jour où elle est appelée en urgence pour régler une prise d’otage, Rowan découvre que le criminel connait sa véritable identité. Et qu’il n’est sans doute pas le seul. Alors que la lumière se fait sur son passé, l’avenir de Rowan devient soudain beaucoup plus obscur…
Comment je lis ça : Dans la collection Glénat Comics USA.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Glénat a la chance de pouvoir publier les créations de Greg Rucka. Là où l’excellent Lazarus s’apprécie au fur et à mesure de ses tomes, Black Magick est directement accessible et passionnant. On y suit l’histoire d’une inspectrice de police, qui se révèle être aussi une sorcière, et qui devient la cible malgré elle d’individus inconnus. Ce premier tome se lit sans qu'on arrive à lâcher le bouquin. On s’attache très vite aux personnages, et le rythme est haletant. Rucka incorpore d’ailleurs beaucoup d’éléments du vrai folklore de la magie. Il suffit ensuite de voir les dessins de Nicola Scott pour se convaincre de la qualité de l’album. Deux tomes sont déjà parus et on attend la suite avec impatience.
Synopsis : Personnage principal d'une série de romans fantastiques, le jeune sorcier Tommy Taylor vit de nombreuses aventures sous la plume de l'auteur à succès Wilson Taylor, disparu depuis une dizaine d'années. Vivant sur la renommée de l'oeuvre de son père, Tom Taylor, fils du romancier et modèle du héros des romans, vit aujourd'hui sur la renommée de l'oeuvre paternelle qu'il entretient auprès des fans de la saga. Lors d'un festival, Tom est pris à parti par un lecteur passionné, l'accusant. Très secoué par les accusations, À la lumière de cet événement, Tom Taylor doute bientôt de sa propre identité en réalisant à quel point que sa vie et celle du héros de papier se mêle étrangement, troublant la frontière entre fiction et réalité.
Comment je lis ça : Dans la collection Vertigo Essentiels.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Depuis la fin de Sandman, Vertigo avait un peu perdu la recette pour produire des récits ayant une ambition littéraire. Et puis est arrivé The Unwritten, un titre évoquant le destin d'un jeune homme qui a inspiré un personnage de fiction. Inspiré, oui, mais jusqu'à quel point ? Si c'est le mystère passionnant qui va accrocher le lecteur, la vraie prouesse des auteurs (Mike Carey et Peter Gross) est d'évoquer par mille trouvailles nombre d'oeuvres littéraires et nous donner une envie folle de les lire ou de les redécouvrir. Pourtant, il n'est nul besoin d'avoir lu le moindre classique pour apprécier ce comic book. Une oeuvre audacieuse, intelligente et très accessible publiée par Urban Comics.
Synopsis : Rondel est un vagabond aveugle, qui en réalité comprend et voit le monde bien mieux que le commun des mortels. Rondel est un solitaire, armé d’un hachoir géant qui est finalement plus à l’aise auprès des créatures magiques et des sorcières. Il est même devenu pour beaucoup un héros de folklore pour ceux qui errent à l’orée du monde des rêves. Mais Rondel est également bien plus que cela…
Comment je lis ça : Dans la collection Contrebande.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Eric Powell en a fini avec The Goon il y a quelques temps, série aussi géniale qu'atypique. Le voilà de retour avec un nouveau titre. A-t-il réussi à retrouver l'alchimie de ses précédents travaux ? A-t-il réussi à se renouveler avec Hillbilly ? On retrouve son talent, son goût pour l'Amérique d'antan, le folklore, les monstres, la mélancolie, les gueules cassées et les mal-aimés. Powell continue à nous faire du Powell comme on l'aime. Pour autant, l'ambiance, l'environnement et l'histoire n'ont rien en commun avec The Goon. Hillbilly nous plonge dans l'Amérique sauvage à la nature hostile où un vagabond aveugle chasse les sorcières et autres créatures maléfiques. Chaque tome est composé d'histoires indépendantes mais posent les jalons d'une trame globale qui prend doucement forme. On peut donc se plonger dans le premier tome et se satisfaire de sa lecture ou chercher à poursuivre l'aventure. Et, comme toujours avec cet artiste, les planches sont superbes. D'ailleurs, Delcourt a eu le bon goût d'éditer cette série en grand format afin qu'on puisse en prendre plein les mirettes.
Synopsis : Ils sont venus. Ils ont vu… et ils ont emmerdé tout un tas de monde ! Alors forcément, une équipe de mystérieux vilains va chercher à détruire, purement et simplement, la pire équipe de super-héros de tous les temps. Leur première cible : leurs cerveaux ! Mais qui sont ces nouveaux ennemis ? Et ce duo sexy de cambrioleuses avec qui Quantum et Woody semblent fricoter ? Mais surtout… qu’est-il arrivé au Bouc ?
Comment je lis ça : Dans la collection Bliss Comics.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Je dois vous avouer quelque chose. Les comédies m'ennuient. Je les trouve rarement drôles. Mais il y a quelques exceptions. Prenez Quantum et Woody. J'ai beau avoir lu chaque tome et me dire que je connais les ficelles, chaque nouveau volume arrive à me faire rire. Quoi ? Vous ne connaissez pas Quantum et Woody, les pires super-héros de la Terre ? Ce sont deux frères que tout oppose. L'un est blanc, démocrate et irresponsable l'autre est noir, républicain et militaire. Deux choses les unisssent pourtant : leur bracelet (ils en portent un chacun et il faut qu'ils les cognent l'un contre l'autre tous les jours faute de quoi ils finiront désintégrés) et leur habitude de se mettre dans les pires situations. Mais, me direz-vous, c'est du déjà-vu, deux personnes qui ne se supportent pas et qui doivent travailler ensemble. Oui, mais avec une chèvre, vous avez déjà vu ? Comme vous êtes pénible, vous allez me parler du film La Chèvre avec Gérard Depardieu et Pierre Richard. Et bien sachez que non seulement il y a une chèvre dans ce comic book (contrairement au film avec Depardieu), mais qu'en plus elle a des super-pouvoirs. Bref, cessez de m'ennuyer et allez lire ce titre Valiant paru chez Bliss.
Synopsis : Dans un monde où Batman est allé trop loin, le Joker doit sauver Gotham ! Le Joker , ce maniaque, ce tueur, celui que l'on surnomme le Clown Prince du Crime... si Batman , le Chevalier Noir , sombre du côté obscur, pourquoi le Joker ne pourrait-il pas sortir de sa psychose et devenir le Chevalier Blanc ? C'est ce qui arrive après qu'un traitement inédit a guéri le Joker et le fait redevenir Jack Napier : un nouveau candidat à la mairie de Gotham !
Comment je lis ça : Dans la collection DC Black Label.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : La dernière oeuvre de Sean Murphy a connu un succès retentissant (la version noir et blanc fut épuisée à une vitesse record). Batman White Knight est une histoire hors continuité en un seul volume dans laquelle le Joker devient une force du bien tandis que Batman sombre dans la violence. Loin d'être un simple Elsewhere où le postulat de départ serait une inversion des rôles, le récit se montre beaucoup plus subtil et explique comment le Joker parvient à s'imposer auprès des autorités malgré son passé de criminel endurci. Sans s'élever au rang de Killing Joke ou Dark Knight Returns, Batman White Knight s'affirme comme un classique instantané, une histoire que les fans n'oublieront pas. Et même si le concept ne vous attire pas du tout, c'est tellement bien dessiné que vous auriez tort de passer à côté.
Synopsis : Né sur l'île d'Attabar Teru en 1900, Tom Strong a toujours défendu les faibles, les opprimés et la Justice . C'est accompagné de sa femme Dhalua, de leur fille Tesla, de leur serviteur robotique Pneuman, et du roi Solomon, un singe, qu'il entend défendre ces valeurs. Sur Vénus, à New York ou dans un lointain passé, Tom Strong veille toujours... et nous entraîne dans un tourbillon d'aventures plus originales les unes que les autres.
Comment je lis ça : Dans la collection Vertigo Essentiels.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Alan Moore a annoncé sa retraite du monde des comics après la sortie du dernier volume de League of Extraordinary Gentlemen. Il restait cependant des oeuvres du Maître encore partiellement inédites dans la langue de Molière qui ont enfin été traduite en 2018. C'est le cas de Halo Jones chez Delirium et de Tom Strong chez Urban. C'est de ce dernier dont je vais vous parler. Héros emblématique de la ligne ABC que Moore a lancée chez Wildstorm, il avait pour ambition de rendre les comics à nouveau positifs, sans violence extrême, ni personnages torturés ou femmes exagérément plantureuses. En bref, sans les clichés qui ont marqué les années 90 et leur dérive dark 'n gritty. Moore est revenu à la base des comics, avant même l'invention des super-slips et s'est inspiré des aventuriers optimistes du début du XXe siècle, ces héros aux aventures exotiques nous laissant espérer un futur enthousiasmant. L'auteur, admirablement épaulé par un Chris Sprouse au sommet de son art, reprend tous les aspects positifs de ces récits en les débarassant de toutes les scories de leur époque (sexisme, colonialisme...) mais sans jamais tomber dans le politiquement correct. Au contraire, loin de donner des leçons, il se montre subversif derrière une apparente innocence. Plongez dans de vrais récits familiaux d'aventure comme les comics nous en offrent trop peu tout en savourant un second niveau de lecture bien plus adulte. En espérant que ce volume rencontre assez de succès pour inciter Urban à traduire toute la ligne ABC.
Synopsis : Le Multivers est composé de 52 Terres parallèles, chacune défendue par ses propres super-héros. Mais quand la Noblesse, une race surpuissante de créatures inter-dimensionnelles, décide de s'en prendre à l'intégralité de ces dimensions, les justiciers des différentes Terres vont devoir apprendre à agir de concert. Et leur seule arme pour communiquer entre eux se révèle être les comic books !
Comment je lis ça : Dans la collection DC Deluxe Urban.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Enfin. Urban (décidément bien représenté dans cette sélection) nous aura fait attendre mais cela en aura valu la peine. Nous retrouvons en un seul volume tous les épisodes de Grant Morrison liés à son concept de Multiversity. Si vous avez lu Seven Soldiers of Victory, vous savez que le scénariste écossais aime présenter différentes mini-séries ou one-shots a priori indépendants mais reliés entre eux par une intrigue bien plus vaste. Dans Multiversity, Morrison n'ambitionne rien de moins que de cartographier le multivers de DC. Chacun de ses épisodes présente une réalité alternative, n'hésitant pas à aborder des genres et des ambiances aux antipodes les unes des autres. Chaque nuéro est d'une grande richesse et rend hommage à un pan différent de l'histoire des comics. Entre la remise au goût du jour des héros pulp, la célébration de l'innocence des aventures de Captain Marvel ou encore l'hommage inattendu (et réussi !!!) à Watchmen et à sa narration si unique (quand on sait que Morrison n'a pas aimé le chef-d'oeuvre de Moore, ce n'en est que plus remarquable), le scénariste fait feu de tout bois. On pourra rester frustré de ne pas avoir la suite des histoires abordées dans chaque one-shot mais l'admiration prime devant tant de talent et de créativité. Pour donner un sens et une cohésion à l'ensemble, un épisode introductif et un autre conclusif replacent le tout dans une intrigue globale. Une lecture parfois ardue mais toujours réjouissante dans laquelle on ne compte plus les niveaux de lecture. Toujours pas convaincu ? Feuilletez l'album, regardez le nom des artistes qui illustrent ce bijou. Un bel aréopage de talents qui se montrent à la hauteur du défi.
Synopsis : 2003. Le règne de Saddam Hussein est terminé. Les Américains sont aux commandes, et pourtant rien ne semble sous contrôle. Dans la Green Zone, Christopher Henry, l'ancien policier de San Diego devenu instructeur militaire, le sait mieux que quiconque. Envoyé sur place pour former une nouvelle force de police irakienne, il apprend le meurtre de l'une de ses recrues dont le corps a été retrouvé sur la Grand Place. Épaulé de Sofia, une Irakienne élevée en Amérique, et de Nassir, un vétéran de la police baghdadi, il débute l'une des enquêtes les plus périlleuses de sa vie.
Comment je lis ça : Dans la collection Vertigo Deluxe.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Encore un incontournable. Tom King est réputé pour son talent de narrateur et le grand public le connaît principalement pour son travail sur Batman et pour son Eisner Award de la meilleure mini-série pour The Vision. On sait qu'il a également travaillé pour la CIA. Et c'est cette dernière expérience qui va l'aider à écrire ce récit enrichi de certains éléments autobographiques. Un instructeur militaire américain venu former la nouvelle force de police de Bagdad après la mort de Saddam Hussein, enquête sur la mort d'une de ses recrues, avec l'aide de deux personnages aux motivations troubles. Loin des clichés, du manichéisme et de la facilité, ce comic book sans concession nous montre les coulisses peu glorieuses d'une histoire que nous croyions connaître.
Choisir, c'est renoncer. Et à quels chefs-d'oeuvre nous avons renoncés pour retenir les 10 titres présentés plus hauts. Voici quelques-uns des comics qui auraient également mériter d'y figurer.
Synopsis : Des mutants aux étranges pouvoirs apparaissent aux quatre coins du globe. Le professeur Charles Xavier les accueille auprès de lui pour en faire des héros tandis que le terroriste Magnéto les enrôle dans sa bataille contre les humains. Redécouvrez les premières années des X-Men dans le style inimitable d’Ed Piskor (Hip Hop Family Tree) et dans une édition très grand format.
Comment je lis ça : Dans la collection Marvel Hors Collection.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Quand Ed Piskor, artiste indé, revisite l'histoire des X-Men. Un très grand format audacieux pour un comic book qui l'est tout autant.
Synopsis : L'histoire d'une petite fille perdue dans une vie de famille chaotique, et qui se perd dans un monde imaginaire bien plus commode : « Elle a poussé son existence fictive un peu loin, et ne parle vraiment que des géants à tout le monde. Elle est convaincue qu'ils sont en marche et qu'elle seule peut les arrêter ».
Comment je lis ça : Dans la collection Hi Comics.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Désolé, je ne l'ai pas lu ce titre sorti chez Hi Comics. Mais tous ceux qui l'ont lu ont adoré. Et le boss de MDCU me virerait si je n'en disais pas du bien. Alors ayez pitié de moi et courez l'acheter.
Synopsis : Tout d’abord, LES CONTES DU CIMETIERE (GRAVE), créés en référence aux comic-books que Richard CORBEN lisait enfant, comme les Contes de la Crypte et les autres magazines devenus classiques de l’éditeur défunt EC Comics. On y retrouve également l’esprit des magazines cultes CREEPY et EERIE, publiés à partir des années 60, auxquels, jeune artiste indépendant, Richard CORBEN envoyait ses travaux en espérant y être publié (ce qui fut fait, ses oeuvres ayant été rassemblées dans les éditions Eerie et Creepy Présentent Richard Corben, 2 volumes chez DELIRIUM). Quasi entièrement réalisée en noir et blanc et niveaux de gris, GRAVE, les Contes du Cimetière reprend comme ses illustres références, le format d’histoires courtes fantastiques ou d’horreur, chacune d’elles présentée par un hôte dans la tradition de l’Oncle Creepy et du Cousin Eerie. On retrouve également dans ce double album, la superbe épopée complète de DENAEUS, héros dans la lignée de l’une des plus grandes créations de Richard CORBEN, DEN, dans une quête inspirée par la mythologie grecque et les tragédies antiques. Avec un cahier couleurs en plus (couvertures et histoires courtes), et des contenus éditoriaux additionnels : une interview de Richard CORBEN réalisée pour la sortie de la série aux États-Unis, et un texte exclusif de son vieil ami et partenaire/scénariste Bruce JONES !
Comment je lis ça : Dans la collection Délirium.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Ma seule excuse pour ne pas avoir mis cette splendeur dans la liste est que je ne l'ai pas encore lue. Oui, honte à moi. En fait, j'aime bien me garder des trésors sous le coude, histoire d'être sûr de ne jamais manquer de bonnes histoires. Et avec Corben, on n'est jamais déçu. Ce gars n'a pas gagné le grand prix du FIBD d'Angoulême pour rien.
Synopsis : Jeune dessinateur de Cleveland issu d'une famille d'immigrés russes, Joe Shuster était loin de penser qu'avec la création de Superman , imaginé en 1938 aux côtés de son ami et scénariste Jerry Siegel, il allait donner naissance à un genre à part entière : le comics de super-héros. Leur concept sous le bras, les deux jeunes pionniers découvrent avec le succès éclair de leur création la réalité du monde de l'édition de l'époque et posent les bases créatives de ce qui est aujourd'hui connu comme l'Âge d'Or du comics.
Comment je lis ça : Dans la collection Urban Graphic.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Parce que ça ne ressemble pas à ce que vous propose le tout-venant des comics. Parce que c'est beau. Parce que ça raconte l'histoire vraie et tragique d'un des créateurs de Superman. Parce qu'il ne faut pas oublier qu'on peut inventer le premier super-héros et finir dans la pauvreté la plus absolue.
Synopsis : Il y a dix ans, 300 000 habitants de Philadelphie ont soudainement disparus, happés vers une autre dimension. Ils tentent d’y survivre face à des monstres gigantesques. Le gouvernement a abandonné les recherches. Nathan Cole, lui, poursuit pourtant les missions de sauvetaget afin de ramener les survivants… Mais sont-ils vraiment tous prêts à revenir ? Et que cherche en réalité Nathan ?
Comment je lis ça : Dans la collection Contrebande.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Le nouveau succès artistique de Robert Kirkman après Walking Dead, Invincible et Outcast. C'est intrigant, les révélations s'enchaînent et on devient aussitôt accro. Et la partie graphique donne un ton très particulier à la série. Un début très prometteur dont on attend le deuxième tome avec impatience chez Delcourt.
Synopsis : Ripoux jusqu'à l'os, Roy et Mac ont pour habitude de troquer leurs respectables insignes de flic contre quelques mallettes de billets verts. Jusqu'au jour où une dette contractée auprès d'un caïd particulièrement sadique les pousse à trouver des solutions inattendues à leur problème. Au menu : braquages de maisons de retraites, paris sur des matchs de robots clandestins, vente de scripts de leurs aventures et baby-sitting de starlettes d'Hollywood.
Comment je lis ça : Dans la collection Urban Indies.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Vous avez aimé The Superior Foes of Spider-Man ? La même équipe artistique se réunit ici pour narrer les aventures hilarantes de deux magnifiques losers, des policiers tout ce qu'il y a de plus ripoux. Lisez-le, sinon Hawkguy viendra vous péter la tronche. C'est son titre préféré et il oblige tous ceux qu'il croise à le lire. Vous êtes prévenus.
Synopsis : Quel lien secret Batman et le Joker partagent-ils avec une jeune fille mystérieuse ? Kidnappée par le Joker , le Chevalier Noir doit plonger dans les profondeurs de Gotham City et s'engager dans une course contre la montre pour la retrouver. Les enjeux sont importants, et pour Batman , c'est personnel !
Comment je lis ça : Dans la collection Librairie Dargaud.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Ce dyptique paru chez Dargaud (et pas chez Urban) est merveilleusement dessiné par Marini. Bénéficiant d'une liberté totale pour réinventer le Chevalier Noir et son entourage, il nous propose un récit audacieux qui ne laissera personne indifférent. Désormais, la barre est placée haut pour d'autres productions européennes sur l'univers DC.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Ce n'est pas un comic book mais ça reste l'un des meilleurs art books édités cette année. Superbe et à un prix très abordable chez Komics Initiative. Un beau livre à la hauteur du talent de Laurent Lefeuvre.
Synopsis : Voici l'histoire d'une idylle qui a traversé les siècles et les dimensions : la rencontre et la romance entre le plus grand détective du monde et la plus redoutable des criminelles. Le justicier et la voleuse ont joué pendant des années un jeu du chat et de la souris en attendant de pouvoir enfin s'avouer leurs sentiments l'un pour l'autre. Voici la plus grande histoire d'amour jamais contée. Voici la ballade sauvage de Batman et de Catwoman .
Comment je lis ça : Dans la collection DC Deluxe Urban.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Il y a déjà un titre de King et un de Batman dans la liste. Mais si vous voulez lui donner sa chance, vous ne serez pas déçu par cet hommage au couple Batman-Catwoman.
Synopsis : Norton Sinclair est un jeune homme perturbé, marginal et légèrement paranoïaque. Persuadé que les déchets des citadins renferment les clés d'une conspiration d'envergure, il accumule, classe et livre ses conclusions hallucinées au sujet d'une grange noire au docteur Xu, la psychiatre qui le suit depuis sa sortie de l'hôpital. Ailleurs, dans la petite bourgade de Gideon Falls, le père Fred prend contact avec la nouvelle communauté dont il a désormais la charge après la disparition subite du précédent prêtre. Au cours de sa première nuit sur place, une sinistre grange noire vient ponctuer une série d'événements pour le moins dérangeants...
Comment je lis ça : Dans la collection Urban Indies.
Prérequis : Aucun.
L'avis d'Afa : Il y avait déjà un Jeff Lemire dans la liste. Royal City aurait également mérité sa place dans la sélection. Hélas, il n'était pas possible de mettre 3 titres de Lemire. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas lire tout ce que cet auteur écrit (à part les X-Men).
Écrire un avis
En postant un commentaire sur « MDCU-COMICS », vous acceptez de ne publier aucun contenu à caractère abusif, obscène, vulgaire, diffamatoire, choquant, menaçant, pornographique, etc. qui pourrait transgresser les lois de votre pays, le pays où « MDCU-COMICS » est hébergé, ou encore la loi internationale. Vous acceptez de ne publier aucun contenu ayant pour but délibéré de perturber la discussion, de lancer des polémiques, de provoquer ou d'annihiler toute conversation. Si vous ne respectez pas cela, vous vous exposez à un bannissement immédiat et permanent et nous avertirons votre fournisseur d'accès à internet si nous le jugeons nécessaire. Nous enregistrons l'adresse IP de tous les messages afin d'aider au renforcement de ces conditions. Vous êtes responsable des propos tenus dans vos commentaires. Vous acceptez le fait que « MDCU-COMICS » ait le droit de supprimer, d'éditer, de déplacer ou de verrouiller n'importe quel commentaire à n'importe quel moment si nous estimons que cela est nécessaire. En tant qu'utilisateur, vous acceptez que toutes les informations que vous avez saisies soient stockées dans notre base de données. Bien que cette information ne sera pas diffusée à une tierce partie sans votre consentement, « MDCU-COMICS » ne pourra être tenus comme responsables en cas de tentative de piratage visant à compromettre vos données.