Nouveau numéro de la rubrique MDCU consacrée aux sorties VO hebdomadaires, le Zap' MDCU !
C'est parti pour les sorties du 6 juin! Chez les indés, on est revenu lire la suite de Death or Glory de Rick Remender. Chez Marvel, une petite salve de nouvelles séries avec The Immortal Hulk , Doctor Strange et Deadpool. Chez DC Comics, c'est le lancement de Justice League par Scott Snyder mais aussi de The Unexpected, dernier titre de la ligne New Age of Heroes et on a aussi lu le deuxième numéro de Man of Steel et l'annual de Wonder Woman.
Vous pouvez toujours participer à cette rubrique, il vous suffit pour ça de laisser vos critiques sur les fiches des numéros, que vous trouverez listées chaque semaine dans le calendrier des sorties VO. Elles apparaitront ensuite dans les numéros du Zap à la vue de tous.
Scott Snyder relance le titre Justice League aux côtés de Jim Cheung et amène bien sûr avec lui toutes les répercussions de son event Metal, dans un premier numéro qui place déjà la barre très haute et lance une intrigue à grande échelle. Le scénariste trouve son point de fixation avec le Martian Manhunter, qu'il remet très justement en avant, et (ré)introduit habilement tous les personnages et la nouvelle formation de l'équipe. Tout s'enchaine très bien, les dialogues sont bons et la narration haletante. On regrettera peut-être le choix assez classique des vilains mais ce n'est pas forcément ce qui est le plus intéressant dans ce numéro et l'histoire qui est lancée. Et bien évidemment, le scénario est sublimé par le toujours excellent Jim Cheung, que l'on est ravi de voir arriver chez DC et sur les plus grands héros de l'éditeur. On va peut-être enfin retrouver un titre Justice League digne de ce nom, qui sait donner une voix à ses personnages tout en proposant des intrigues profondes et intelligentes.
Un très bon début pour ce Justice League avec une formation plus classique mais efficace. Snyder met le Martian Manhunter au centre de son premier numéro et c'est pas plus mal car il manquait depuis plusieurs années. On a aussi droit a des apparitions d'autres personnages sans savoir s'il rejoindront vraiment la Ligue (version large) au final ou non. Les vilains sont assez peu originaux mais cela parait assez évident. La seule chose qui m'a dérangé c'est de ne pas savoir qui était le narrateur. Et bien éviddemment les dessins e Cheung sont au top.
Pu**** de claque. Franchement, je m'attendais pas à ça. Vous êtes très vite pris par la lecture. C'est un peu comme un vieux polar où c'est assez sombre comme ambiance. Hulk fait peur. Je ne me souviens pas avoir lu une histoire comme ça avec ce perso, j'ai cru être dans ces vieux comics d'horreurs anciens. Je me remets pas de cette double-page où on revoit le géant vert pour la 1ère fois, magistral ! Excellent démarrage pour cette série qui est vraiment nouvelle pour le perso.
Pu**** de claque. Franchement, je m'attendais pas à ça. Vous êtes très vite pris par la lecture. C'est un peu comme un vieux polar où c'est assez sombre comme ambiance. Hulk fait peur. Je ne me souviens pas avoir lu une histoire comme ça avec ce perso, j'ai cru être dans ces vieux comics d'horreurs anciens. Je me remets pas de cette double-page où on revoit le géant vert pour la 1ère fois, magistral ! Excellent démarrage pour cette série qui est vraiment nouvelle pour le perso.
Eh bien l'histoire s'améliore, Remender fait un état des lieux après les évènements du premier numéro et nous introduit/présente les différentes factions. Glory se retrouve alliée avec un personnage qui va lui être d'une aide essentielle et le cliffhanger nous donne envie de revenir. On a donc une issue bien rythmée même s'il y a peu d'action. Quand aux dessins de Bengal, encore mieux que la première issue, le style un peu cartoon pourrait contraster avec les dessins mais pas du tout. Au contraire, ils s'adaptent parfaitement à l'histoire.
Eh bien l'histoire s'améliore, Remender fait un état des lieux après les évènements du premier numéro et nous introduit/présente les différentes factions. Glory se retrouve alliée avec un personnage qui va lui être d'une aide essentielle et le cliffhanger nous donne envie de revenir. On a donc une issue bien rythmée même s'il y a peu d'action. Quand aux dessins de Bengal, encore mieux que la première issue, le style un peu cartoon pourrait contraster avec les dessins mais pas du tout. Au contraire, ils s'adaptent parfaitement à l'histoire.
Du gros délire come d'hab'. On va pas faire les blasés quand même. Si on vient voir cette série, c'est pour ça. Pas besoin de modifier en profondeur le perso comme sur d'autres titres. Le "merc with a mouth" a bénéficié lui aussi d'un "Fresh Start", tellement que ses neurones ont un peu grillés. Même si ça revient aux origines "mercenaire" du perso au début, on ramène encore Deadpool au milieu des héros plus classiques de Marvel à la fin (Avengers et Guardiens de la Galaxie). C'est peut-être le seul bémol: les derniers épisodes était déjà des aventures liées aux super-héros. Après, c'est bien zinzin et la palme revient à la back-up où il s'invente de nouvelles origines (dont une où il s'invite dans un mythe de chez DC, c'est énorme). Conclusion: rien de "nouveau" mais ça reste du bon Deadpool délire.
Du gros délire come d'hab'. On va pas faire les blasés quand même. Si on vient voir cette série, c'est pour ça. Pas besoin de modifier en profondeur le perso comme sur d'autres titres. Le "merc with a mouth" a bénéficié lui aussi d'un "Fresh Start", tellement que ses neurones ont un peu grillés. Même si ça revient aux origines "mercenaire" du perso au début, on ramène encore Deadpool au milieu des héros plus classiques de Marvel à la fin (Avengers et Guardiens de la Galaxie). C'est peut-être le seul bémol: les derniers épisodes était déjà des aventures liées aux super-héros. Après, c'est bien zinzin et la palme revient à la back-up où il s'invente de nouvelles origines (dont une où il s'invite dans un mythe de chez DC, c'est énorme). Conclusion: rien de "nouveau" mais ça reste du bon Deadpool délire.
Pas mal. Mark Waid emmène Strange sur un terrain qui le change de ses habitudes: l'espace. Alors, ça ressemble pas mal à la série où c'était Iron Man qui partait dans la galaxie à cause d'un manque d'inspiration (tellement que c'est lui qui inspire et permet à Strange de faire le voyage) mais c'est pas grave. Oui, il n'y a rien de très novateur quand vous avez lu un paquet de comics mais ça reste bien écrit. Et puis, un des points forts du titre, ça reste Jesus Saiz aux dessins: c'est juste trop beau. Tellement que si c'était un artiste moins bon aux commandes, je me demande si la note aurait été pareil. Enfin bref, il y a un petit sentiment à la "John Carter" de Warlord of Mars pour la suite, ça donne envie.
Pas mal. Mark Waid emmène Strange sur un terrain qui le change de ses habitudes: l'espace. Alors, ça ressemble pas mal à la série où c'était Iron Man qui partait dans la galaxie à cause d'un manque d'inspiration (tellement que c'est lui qui inspire et permet à Strange de faire le voyage) mais c'est pas grave. Oui, il n'y a rien de très novateur quand vous avez lu un paquet de comics mais ça reste bien écrit. Et puis, un des points forts du titre, ça reste Jesus Saiz aux dessins: c'est juste trop beau. Tellement que si c'était un artiste moins bon aux commandes, je me demande si la note aurait été pareil. Enfin bref, il y a un petit sentiment à la "John Carter" de Warlord of Mars pour la suite, ça donne envie.
Le Superman de Bendis continu à être une vraie réussite avec ce second numéro. Il n'y a rien d'extremement original ou novateur dans ce que nous propose le scénariste, c'est même volontairement très classique, mais c'est parfaitement réalisé et c'est finalement peut-être tout ce dont on a besoin quand on lit un comic book de Superman. Bendis a très vite cerné le personnage et nous offre tous les éléments qui font sa richesse, y ajoutant en plus une narration travaillée et un peu déboussolante par moments, pour conserver un réel intérêt quant à l'intrigue générale. Au niveau du dessin, on pourrait presque dire la même chose, on a une vraie touche classique dans le trait d'Evan Shaner, qui fonctionne à merveille sur le personnage.
C'est mieux que la première partie, mais je suis loin d'être convaincu. La partie sur l'ennemi est toujours plus iintéressate que le reste. La partie sur Lois continue d'être tirée en longueur, on a exactement la même scène que dans le précédent numéro avec une case en plus à la fin pour voir un ennemi pour un espèce de cliffhanger en mileu d'épisode inutile. La partie avec Toyman était plus plaisante que Killer Moth dans le premier. Et ce qui ce passe au Daily Planet prend trop de temps à blablater pour retenir qu'une seule info vraiment importante. Graphiquement, par contre, ça reste bien
Le Superman de Bendis continu à être une vraie réussite avec ce second numéro. Il n'y a rien d'extremement original ou novateur dans ce que nous propose le scénariste, c'est même volontairement très classique, mais c'est parfaitement réalisé et c'est finalement peut-être tout ce dont on a besoin quand on lit un comic book de Superman. Bendis a très vite cerné le personnage et nous offre tous les éléments qui font sa richesse, y ajoutant en plus une narration travaillée et un peu déboussolante par moments, pour conserver un réel intérêt quant à l'intrigue générale. Au niveau du dessin, on pourrait presque dire la même chose, on a une vraie touche classique dans le trait d'Evan Shaner, qui fonctionne à merveille sur le personnage.
C'est mieux que la première partie, mais je suis loin d'être convaincu. La partie sur l'ennemi est toujours plus iintéressate que le reste. La partie sur Lois continue d'être tirée en longueur, on a exactement la même scène que dans le précédent numéro avec une case en plus à la fin pour voir un ennemi pour un espèce de cliffhanger en mileu d'épisode inutile. La partie avec Toyman était plus plaisante que Killer Moth dans le premier. Et ce qui ce passe au Daily Planet prend trop de temps à blablater pour retenir qu'une seule info vraiment importante. Graphiquement, par contre, ça reste bien
Un annual qui permet de retrouver les Star Sapphire mais surtout qui permet à Diana d'affronter son premier Dark God. C'est assez surprenant de voir l'arc véritablement démarrer dans un annual plutôt que dans la série principale. Mais cela permet de prendre le temps de poser la menace tout en réintroduisant le concept des Sapphire et du dieu qu'ils affrontent. Bref, un bon petit annual très inspiré. C'est par contre dommage d'avoir plusieurs artistes avec des styles très différents sans que cela soit justifié par des séquences différentes ou des flashback, enfin pas tout le temps.
Un annual qui permet de retrouver les Star Sapphire mais surtout qui permet à Diana d'affronter son premier Dark God. C'est assez surprenant de voir l'arc véritablement démarrer dans un annual plutôt que dans la série principale. Mais cela permet de prendre le temps de poser la menace tout en réintroduisant le concept des Sapphire et du dieu qu'ils affrontent. Bref, un bon petit annual très inspiré. C'est par contre dommage d'avoir plusieurs artistes avec des styles très différents sans que cela soit justifié par des séquences différentes ou des flashback, enfin pas tout le temps.
Un début assez engageant pour cette série. Déjà la partie graphique est bonne, même si on sait déjà que la série subira le même sort que ses consoeurs, à savoir un changement d'artiste régulièrement. Côté scénario on nous présente Firebrand, une méta créée à cause de Dark Nights: Metal. Elle se fait rapidement aider par d'autres personnages venus du multivers. Et c'est ça qui est plaisant. On va visiblement explorer le multivers, surtout la version Dark vue dans Metal. Reste à voir jusqu'ou cela ira mais on a des référence à Thanagar et la Forge qui étaient important dans l'évent. Par contre, le point négatif, c'est qu'on ne prend pas le temps de s'attacher aux personnages, même Firebrand sur laquelle on insiste énormément, et surtout le scénariste laisse pensder que les personnages sont totalement remplaçables, ce qui est assez dérangeant.
Un début assez engageant pour cette série. Déjà la partie graphique est bonne, même si on sait déjà que la série subira le même sort que ses consoeurs, à savoir un changement d'artiste régulièrement. Côté scénario on nous présente Firebrand, une méta créée à cause de Dark Nights: Metal. Elle se fait rapidement aider par d'autres personnages venus du multivers. Et c'est ça qui est plaisant. On va visiblement explorer le multivers, surtout la version Dark vue dans Metal. Reste à voir jusqu'ou cela ira mais on a des référence à Thanagar et la Forge qui étaient important dans l'évent. Par contre, le point négatif, c'est qu'on ne prend pas le temps de s'attacher aux personnages, même Firebrand sur laquelle on insiste énormément, et surtout le scénariste laisse pensder que les personnages sont totalement remplaçables, ce qui est assez dérangeant.
Avis (2)
Julien Staff MDCU
il y a 6 ans
Scott Snyder relance le titre Justice League aux côtés de Jim Cheung et amène bien sûr avec lui toutes les répercussions de son event Metal, dans un premier numéro qui place déjà la barre très haute et lance une intrigue à grande échelle. Le scénariste trouve son point de fixation avec le Martian Manhunter, qu'il remet très justement en avant, et (ré)introduit habilement tous les personnages et la nouvelle formation de l'équipe. Tout s'enchaine très bien, les dialogues sont bons et la narration haletante. On regrettera peut-être le choix assez classique des vilains mais ce n'est pas forcément ce qui est le plus intéressant dans ce numéro et l'histoire qui est lancée. Et bien évidemment, le scénario est sublimé par le toujours excellent Jim Cheung, que l'on est ravi de voir arriver chez DC et sur les plus grands héros de l'éditeur. On va peut-être enfin retrouver un titre Justice League digne de ce nom, qui sait donner une voix à ses personnages tout en proposant des intrigues profondes et intelligentes.
BartAllen Staff MDCU
il y a 6 ans
Un très bon début pour ce Justice League avec une formation plus classique mais efficace. Snyder met le Martian Manhunter au centre de son premier numéro et c'est pas plus mal car il manquait depuis plusieurs années. On a aussi droit a des apparitions d'autres personnages sans savoir s'il rejoindront vraiment la Ligue (version large) au final ou non. Les vilains sont assez peu originaux mais cela parait assez évident. La seule chose qui m'a dérangé c'est de ne pas savoir qui était le narrateur. Et bien éviddemment les dessins e Cheung sont au top.