La review du jour est un titre proposé par Panini Comics : Contest of Champions. Le numéro est écrit par Ewing et est dessiné par Medina. Il est sorti le 2 mai pour 30 euros. Il contient les épisodes US All-NEw All-Different Point One 1 (I), Contest of Champions 1-10.

Deux des Doyens de l'Univers, le Collectionneur et le Grand Maître, décident de s'affronter au travers d'une compétition menée par des super-héros issus de diverses réalités. Dans l'équipe du Maestro, on retrouve Gamora , Outlaw, Iron Man mais aussi la super-héroïne française, Guillotine. Que la bataille commence ! 

L'histoire débute bien avec un premier chapitre qui a des allures d'introduction. Il s'agit de neuf pages durant lesquelles on va expliquer le principe et les enjeux, mais également commencer à entrer dans le vif du sujet en mettant en avant les différentes méthodes possibles pour monter une équipe, la stratégie à adopter etc. Un moyen idéal d'entrer rapidement dans le vif du sujet sans être perdu pour autant.

Comme le synopsis le sous-entend, l'oeuvre a un côté assez bourrin, c'est indéniable. Il n'y a pas à réfléchir durant des heures. Sans aller jusqu'à dire qu'on se limite à un enchaînement de convocations et de combats, il est évident qu'il y a plus d'action que de révélations. Bien sûr, le tout n'empêche pas d'avoir de savoureux dialogues ou des scènes un peu plus intimistes. Après tout, l'oeuvre a également son lot de flashbacks pour mettre en avant les Origin Story. Des scènes rapides mais très efficaces. Il n'y avait pas besoin de plus.

Autre point, il y a assez peu d'humour dans le récit. Ce n'est pas ce que l'on retient de l'oeuvre. Par contre, le mélange des univers peut donner lieu à des situations assez cocasses. On peut penser, par exemple, à la case dans laquelle nous pouvons voir Elektra en Bullseye transpercer Daredevil version Frank Millar. Une scène à laquelle on ne s'attend pas vraiment mais qui n'en est pas moins excellente.

De manière générale, ce mélange des univers reste assez bien utilisé et permet de mettre en avant des personnages différents : le Punisher 2099, Iron Patriot (Tony Stark mais version président) ou encore Natasha Romanoff aka... Iron Spider-Man  !

Enfin, on notera également que le scénariste ne s'est pas uniquement focalisé sur les gros personnages. Nous avons bien des personnages connus mais également des personnages secondaires. Ainsi, nous pouvons passer d'une Gamora ou un Iron Man à Stick, Outlaw ou encore Guillotine.

Un peu plus dommage par contre, il n'y a pas de réel dilemme ou de répercussions comme avec le Beyonder.

L'équipe jaune... tous les membres sont éliminés. L'équipe rouge remporte le match.

Pour ce qui est du dessin, le travail fourni est plutôt bon, de manière générale. Le changement de style pour le changement de décor est une excellente initiative. On peut penser à la scène sur Paris qui sort clairement du lot et qui permet de réellement marquer une coupure avec le reste. La colorisation, le cadrage, le jeu des ombres est également à saluer.

Quelques covers et variant covers valent le détour comme Contest of Champions variant #5 de Gabriel Frizzera.

On notera également que le mélange des univers permet d'avoir plusieurs cases assez cultes. On peut reprendre l'exemple d'Elektra en Bullseye qui transperce Daredevil .