Les sorties VO du 4 décembre
Une semaine de publications comme on les aimes avec quelques pépites et des histoires audacieuses. Même si évidemment, dans le lot, on trouvera toujours un petit navet. Et cette semaine, il est vert.
Susano revient dans son
Zap'Marvel sur notamment la fin d'
Infinity.
Bonnes lectures et à la semaine prochaine !
Earth 2 18 (5/5)
La relève incarnée par Tom Taylor est vraiment assurée. L’ombre de Robinson s’éloigne de plus en plus en laissant derrière elle ce soulagement inspiré par la maîtrise du récit par le nouveau scénariste. Non seulement Dark
Superman est toujours aussi méchant mais entre deux scènes d’action parfaitement dosées on en apprend même un peu sur ce qui pousse l’ancien super-héros à agir ainsi. L’histoire continue donc d’avancer, de mal en pis comme les amateurs de la « sinistrose scénaristique » apprécieront. Mais la véritable révélation est assurément la nouvelle version du
Chevalier Noir que l’on voit enfin plus de deux pages. Encore une fois, des petits indices parviennent à étancher la faim et curiosité du lecteur tout en le laissant littéralement mariner dans l’incompréhension. Les questions s’enchaîneront dans les esprits, auxquelles on n’attend pas tout de suite les réponses pour tout simplement savourer la mise en scène et se laisser guider par Taylor. Celui-ci en profite justement pour continuer l’introduction de nouveaux personnages qui lui permettra de tisser tout un tas d’intrigues qu’on imagine déjà passionnantes, si bien exploitées évidemment. Mais aucun indice ne laisse penser le contraire jusqu’ici. Surtout pas cette grandiose page finale qui joue à mettre à mal tant de canons qui entoure un personnage. Une chute tellement inattendue mais parfaitement réussie. La série est définitivement entre de bonnes mains car évidemment les dessins de Nicola Scott sont toujours aussi incontournables.
Action Comics 26 (4/5)
Amorcé déjà dans l’épisode précédent tie-in au grand run
Zero Year de
Batman , le virage que prend le nouveau scénariste en poste sur cette série est plutôt réjouissant. En plus de profiter des beaux dessins d’Aaron Kuder, Greg Pak semble décidé à mettre un peu plus avant un personnage très délaissé jusqu’à maintenant dans les New 52 : Lana Lang, l’amie d’enfance de
Clark Kent . L’occasion donc de recentrer la série Action Comics sur ce qu’elle devait être lors du reboot : la scène des jeunes aventures de
Superman , cinq ans avant l’action de l’autre série, Superman. Mais entre une mauvaise organisation éditoriale, des crossovers qui s’enchaînent, on avait un peu perdu de vue cette ligne de conduite. Pak propose alors ici non pas un récit qui se déroule cinq ans avant la continuité mais plutôt une histoire plutôt intelligente malgré les apparences qui permet de mettre en exergue les jeunes années du super-héros où il se considérait comme un monstre. A l’image de celui qu’il affronte dans cet épisode, mais qu’il ne veut pas tuer. Des éléments extérieurs surgissent toutefois sans grand enchantement mais l’histoire est un parfait compromis entre, justement, un concentré d’action encore quelque peu hésitant et une certaine morale qui apporte du relief au long combat. Un vent de fraîcheur qui souffle donc sur la franchise, porteur de très bonne nouvelle.
Detective Comics 26 (3,5/5)
Voilà enfin la fin d’un long arc qui s’étend depuis trop longtemps dans cette série avec pour protagonistes le couple Langstrom alian Monsieur et Madame Man-Bat. A coup de back-up, leur histoire était devenue une sorte de fil rouge depuis à peu près un an. Gare à ceux qui ne sont donc pas de grands fans de ces personnages, l’ennui n’est pas loin. D’autant plus que finalement, on assiste toujours au même genre de scène. Lui se transforme en chauve-souris, il s’enfuit. Batman tente de le capturer, la créature redevient humaine, jusqu’à son prochaine coup de sang et rebelote. Mais les New 52 avaient tout de même osé modifier l’histoire de ce couple romantique, toujours uni même dans l’adversité. Car Francine ici n’est rien d’autre qu’une espionne engagé pour voler le sérum concocter par ce scientifique qu’elle a tout de même épousé. Adieu la belle histoire d’amour non et encore plus la famille Langstrom car on n’est pas prêt de voir des enfants découler de cette union brisée. Dans ce numéro sans back-up justement, on a l’impression que Layman range ses affaires avant de laisser son bureau à Buccellato et Manapul. Il boucle les arcs narratifs, sans grande excentricité mais grâce aux dessins de Lopresti, qui n’égalent cependant pas ceux de Fabok, son récit est satisfaisant. Surtout parce qu’on en a enfin fini pour un moment avec Man-Bat. Mais la scène finale est surprenante. Les plus grands fans de
Buffy y verront même un beau clin d’œil à un certain épisode de la saison 5. Mais étrangement, il ne provoque pas une grosse impatience. Affaire à suivre avec
Gothtopia.
Green Lantern 26 (1,5/5)
Disons-le sans ambages, on frôle le ridicule. Venditti persiste à détruire la réputation d’Hal Jordan, dans l’histoire et même en général. Côté dessin, Billy Tan ne propose aucune originalité ni dans ses traits ni dans sa mise en page. Comme toujours, il est bon pour représenter des visages mais dès qu’il s’agit de faire dans le descriptif et décor, le niveau baisse et le dessin devient moins précis. Mais s’il ne s’agissait que du seul point faible de cet épisode, ça irait encore. Sauf qu’ici la majeure partie du récit est occupée par un combat dont on a déjà parlé de l’absurdité le mois dernier. Et qui s’éternise ici avec pour seul objectif, de faire perdre tout crédit en tant que leader et super-héros charismatique à Hal Jordan. Tout comme lui n’ose pas faire machine arrière, le scénariste s’enfonce de plus en plus sur une voie pentue dans la caractérisation de ce grand personnage. Comme si Lights Out ne suffisait pas à montrer que sans Geoff Johns la franchise
Green Lantern n’était pas vraiment stable, Venditti ne semble pas vouloir prendre conscience que le mieux est l’ennemi du bien. Preuve en est avec ce cliffhanger qui laisse totalement indifférent.
Phantom Stranger 14 (2/5)
DeMatteis continue de ressusciter le personnage de Phantom Stranger mais tombe de plus en plus dans le piège des longs dialogues monotones sur la raison d’être de chacun. Alors qu’on entre encore plus dans le crossover de Forever Evil : Blight, le scénariste ne devrait pas forcément suivre l’exemple de Geoff Johns mais plutôt passer la seconde histoire de donner la sensation qu’il y a au moins un crossover dans lequel l’histoire avance un peu. Après avoir incarné le Trinité des péchés, Constantine, Swamp Thing et Nightmare Nurse passent au second plan pour laisser place à un Phantom plutôt ennuyeux et qui se perd tout autant dans la maison des Mystères que dans ses états d’âme. Ou dans cet éternel discours dans lequel il déclare vouloir être libre de faire ses propres choix. On parle de Phantom Stranger tout de même. Encore une fois, le côté mystique et charismatique de cette icône de l’univers magique de DC est dénaturé. On apprécie toutefois la volonté du scénariste de vouloir faire table rase avec ce qui a été écrit auparavant sur le personnage. Mais à part rappeler qu’il est en fait Judas Iscariote et responsable de la crucifixion de Jésus-Christ, l’histoire n’est guère audacieuse. Hormis l’introduction dans ce crossover d’un duo qui a émaillé pendant quatre numéros la série DC Universe presents qui satisfera ceux qui avaient suivi leurs aventures. Et la raison d’être de ce crossover reste encore un peu floue, même avec le résumé en début d’épisode. Après le voyage de Constantine dans l’inconscient collectif et l’apparition de ce mal, Blight, qui est en fait le Mal que les humains ont en eux et exacerbé par la présence du
Syndicat du Crime , les bases sont encore un peu floues et fragiles.
Écrire un avis
En postant un commentaire sur « MDCU-COMICS », vous acceptez de ne publier aucun contenu à caractère abusif, obscène, vulgaire, diffamatoire, choquant, menaçant, pornographique, etc. qui pourrait transgresser les lois de votre pays, le pays où « MDCU-COMICS » est hébergé, ou encore la loi internationale. Vous acceptez de ne publier aucun contenu ayant pour but délibéré de perturber la discussion, de lancer des polémiques, de provoquer ou d'annihiler toute conversation. Si vous ne respectez pas cela, vous vous exposez à un bannissement immédiat et permanent et nous avertirons votre fournisseur d'accès à internet si nous le jugeons nécessaire. Nous enregistrons l'adresse IP de tous les messages afin d'aider au renforcement de ces conditions. Vous êtes responsable des propos tenus dans vos commentaires. Vous acceptez le fait que « MDCU-COMICS » ait le droit de supprimer, d'éditer, de déplacer ou de verrouiller n'importe quel commentaire à n'importe quel moment si nous estimons que cela est nécessaire. En tant qu'utilisateur, vous acceptez que toutes les informations que vous avez saisies soient stockées dans notre base de données. Bien que cette information ne sera pas diffusée à une tierce partie sans votre consentement, « MDCU-COMICS » ne pourra être tenus comme responsables en cas de tentative de piratage visant à compromettre vos données.