[Zap'Marvel#32] Semaine 48 (Infinity, inhumanity)

[Zap'Marvel#32] Semaine 48 (Infinity, inhumanity)
Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas chez Marvel. Aujourd'hui, nous vous proposons de revenir sur le numéro anniversaire de Nova , mais également sur tous les tie-ins à deux events différents : Infinity, mais également Inhumanity qui démarre tout juste et découle de ce dernier. La semaine étant en revanche bien plus chargée que cela, tous ces numéros représentant seulement environ un tiers des publications de la Maison des Idées de mercredi dernier. On retiendra cependant l'Annual de Deadpool , la fin d'Avengers Arena et le lancement d'un nouvel arc de Superior Spider-Man et All-New X-Men, mais à côté de cela d'autres événements sympathiques ont pris place. Bref, une semaine très très très chargée côté Marvel.

Le Zap'DC arrivera un peu plus tard. Il reviendra sur les sorties marquantes de la semaine et sur les events actuels de la Distinguée Concurrence : Forever Evil et Zero Year.





Nova #10 (3/5)

Autant dire que Zeb Wells quitte la série par la petite porte. En effet, ce dernier avait sans doute de nombreuses autres idées pour le titre mais il le clôt avec cette première histoire d’un comics qui en compte deux, et autant dire qu’il aurait pu mieux faire. La conclusion de cet arc n’en est franchement pas une et il faut avouer que les nombreux passages sans action sont pas aussi bien maîtrisés que d’habitude. On ne ressent pas grand-chose à la lecture de ce chapitre, nous avons tout juste l’impression qu’une page se tourne. Les dessins de Barberi et Lopez sont forcément en dessous de Medina ou de McGuinness, les deux autres artistes ayant officié précédemment sur la série. Cette conclusion perd donc également en impact visuel, même si leur prestation est loin d’être ridicule.

Nous retrouvons Paco Medina à l’illustration de la seconde histoire, marquant le lancement du run de Gerry Duggan, qui entre par la même petite porte empruntée plus tôt par son collègue. Ces dix pages sont simplistes, pas des plus intéressantes, et nous font furieusement penser à un #0 ou à une sorte de bonus sans véritable importance. On a d’ailleurs du mal à éprouver quoi que ce soit lors de la révélation finale. Le scénariste ayat cependant fait du bon travail sur Deadpool jusqu’à maintenant, nous sommes en droit de nous attendre à un run de qualité… Qui commencera donc plutôt dans le prochain numéro.





New Avengers #12 (3/5)

Cet épilogue manque de panache pour nous donner envie de très vite découvrir la suite. Il se compose néanmoins de passages intéressants, notamment en ce qui concerne la relation entre T’Challa et le Royaume qu’il dirigeait avant sa sœur. On regrette également le manque d’approfondissement sur la situation des Inhumains, même si l’on sait pertinemment que nous aurons ces réponses pas plus tard que le mois prochain à l’occasion de la lecture du one-shot Inhumanity par Fraction et Coipel.

Le gros point positif de ce numéro est cependant que même s’il se déroule après Infinity #6 et nous confirme bien sûr que ce n’est pas fini, il ne vient absolument pas mettre à mal cette conclusion qui a vraiment un goût de fin. Nous apprenons simplement que les Builders sont très loin d’être la race la plus puissante du multivers, et surtout, que des ennemis encore plus puissants pourraient bientôt tenter de mettre à mal notre bonne vieille planète bleue. Black Swan a toujours son phrasé énigmatique assez énervant, mais nous avons fini par nous faire à ce personnage.

On peut par contre mettre une fois de plus en avant les sublimes dessins de Mike Deodato, qui excelle vraiment dans l’exercice. En effet, nous ne suivons que des dialogues dans ce numéro, et ce dernier les met superbement en image, avec des visages plus que convaincants du point de vue expressions.

Bref, un épilogue très agréable à regarder mais qui ne brusquera pas nos petits cœurs de fans en annonçant une menace future énorme, ce qui permet cependant à cet événement d’avoir une conclusion ferme.



Infinity Heist #3 (4/5)

Cette mini-série est une vraie surprise, après deux numéros nous proposant des concept tout à fait intéressants, nous avons là un numéro bien plus classique qui une fois de plus tire totalement parti des superbes dessins d’Al Barrionuevo. Ce dernier se fait remarquer avec une prestation de nouveau sans faute de goût, il maîtrise parfaitement la mise en scène de l’action, les tenues des personnages sont fort agréables à regarder et il parvient à donner une certaine intensité aux scènes de dialogue.

Du côté de la scénarisation, Frank Tieri fait toujours du très bon boulot et nous emmène cette fois dans une intrigue plus classique, conforme à ce que l’on pourrait attendre d’une série centrée sur un groupe de vilains. Chassez le naturel, il revient au galop, et nous assistons ainsi à diverses trahisons au sein de cette équipe, formant autant de rebondissements dans ces 20 pages durant lesquelles on ne s’ennuie à aucun moment. Le scénariste montre donc encore une fois parfaitement l’étendue de son talent, et surtout, son inventivité qui nous laisse penser qu’il faudra compter avec lui dans les années à venir.

Un troisième numéro dans la droite lignée des deux précédents et qui nous confirme que ce format (mini-séries lancées à l’occasion d’un event) a de beau jour devant lui, surtout lorsqu’il participe à mettre sous les feux des projecteurs de jeunes artistes plutôt talentueux.



Infinity The Hunt #4 (2,5/5)

Ce numéro n’est pas franchement mauvais mais comme le reste de l’histoire, nous avons l’impression d’avoir du très classique.

Matt Kindt ne s’est franchement pas foulé et s’est contenté d’écrire une histoire à la construction classique, qui reste efficace sur le moment mais ne laissera pas un souvenir impérissable à ses lecteurs. Les relations entre les personnages ne sont pas assez mises en avant, et la taille trop importante du groupe empêche le développement d’une certaine alchimie. Les particularités de chacun sont gommées afin que ces dernières ne viennent pas gêner le groupe dans sa mission, on se retrouve donc avec un groupe de personnages ayant tous des facultés différentes, mais dans lequel aucun élément ne viendra bousculer son équilibre… Qui devrait pourtant être inexistant puisque ces derniers ne se connaissent pas et étaient censés s’affronter.

On regrette également la présence de deux dessinateurs différents. Il faut cependant mettre en avant le fait que celui responsable de la majorité des pages, celles qui sont dépourvues en action, n’a pas fait un travail fameux. Son trait est simpliste et pas des plus expressifs. Il aurait vraiment été préférable de n’avoir que le dessinateur responsable du combat entre le groupe de jeunes et la créature spatiale géante tant le trait de ce dessinateur est agréable à l’œil, à mi-chemin entre le comics et la bande-dessinée européenne de ce genre. La prestation de ce dernier est vraiment très bonne mais on imagine cependant qu’il doit avoir un peu de mal à assurer les délais sur un numéro entier.

Bref, une série sympathique mais qui met parfaitement en avant le peu de possibilités que permettent ces mini-séries lancées à l'occasion d’events majeurs. Il n’y a pas énormément de place pour développer une histoire élaborée, et c’est avant tout de l’ingéniosité, de l’inventivité et de l’efficacité qui sont attendues du scénariste.



Wolverine & the X-Men Annual #1 (4,5/5)

Ce numéro est forcément très sympathique puisqu’il nous permet de découvrir le quotidien de Kubark (alias Kid Gladiator) lors des événements d’Infinity, alors qu’il n’est dnc plus sur Terre. Nous découvrons donc de l’intérieur – de manière très succincte bien entendu – comment sont formés les membres de la Garde Impériale Shi’Ar en compagnie du jeune héros. Ce dernier que l’on a plaisir à voir évoluer au sein de l’académie de Wolverine se révèle ici ben plus attachant que d’habitude. Le petit garnement que l’on a l’habitude de voir se transforme en petit garnement vivant à la hauteur des attentes fondées en lui, et cet annual devient un prétexte à revivre ue dernière fois certains des événements clés d’Infinity. On refait ce voyage avec plaisir et ce personnage méritait vraiment un tel traitement car il est très spécial et n’est jamais abordé assez en détail dans la série régulière. Nous suivons ses aventures avec grand plaisir et Jason Aaron en profite pour mettre en avant les thème qui lui sont chers, notamment le concept d’héritage familial.

Nick Bradshaw se fait lui aussi plaisir en dessinant cette fois une aventure fortement cosmique. Il s’en est vraiment donné à cœur-joie, et que ce soit les scènes au sein de l’école de la Garde Impériale, ou lors de batailles dans l’espace, ce dernier sait rester efficace et rendre le tout impressionnant. Ses visages sont très expressifs, et cela fait plaisir de voir un Gladiator bienveillant lorsqu’il parle à son fils, ce dernier étant plutôt quelqu’un de dur (un vrai leader) d’habitude, c’est plutôt intéressant de le découvrir sous un autre jour.

Bref, une excellente surprise qui viendra égayer la fin de cet event qui était pourtant déjà grandiose.





Avengers Assemble #21 (1,5/5)

Après Infinity, la série est projetée tout de suite dans Inhumanity et retombe aussi vite dans ses travers habituel. Kelly Sue DeConnick nous sert une histoire au sein de laquelle il y a des relations entre personnages sympathiques à voir, mais c’est tout. Le reste est très classique, manque sérieusement d’inventivité et ne provoque absolument aucun émoi chez le lecteur.

Le trio composé de Spider-Woman, Black Widow et Spider-Girl est sympathique mais pourrait être encore davantage utilisé, ici nous avons l’impression que ces dernières ont été réunies sans aucun but précis. L’introduction de la menace est faite de manière encore une fois classique et les ficelles de la scénarisation sont bien trop grossières. Bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent au niveau scénario.

Du côté des dessins, on ne peut pas dire qu’ils sont moches, Matteo Buffagni fait un travail honorable, mais ils manquent cruellement de personnalité ! Le propre de cette série semble justement d’être de n’avoir aucune identité propre, que ce soit au niveau du scénario et des dessins, et c’est franchement dommage ! On se retrouve donc avec des images qui ne nous pousseront pas détourner le regard de dégout, mais qui ne procurent aucune émotion et ne nous impressionnent à aucun moment.

Pour conclure, circulez il n’y a rien à voir !



Indestructible Hulk #16 (3,5/5)

Un démarrage en douceur pour cet arc censé être un tie-in à Inhumanity qui démarre juste après l’arc ayant fait suite à Age of Ultron. Autant dire que le rapport à Inhumanity n’est franchement pas manifeste et c’est surtout cela qui déçoit dans ce premier numéro. Nous y suivons Bruce Banner accompagné de Jessup, un de ses sous-fifres. La dynamique entre les deux fonctionnent très bien, Mark Waid a même l’intelligence de développer le passé du jeune laborantin afin d’expliquer clairement la raison de ses actions présentes. Le tout est bien fait et le passé s’emboite parfaitement dans le présent. Ce premier numéro est au final plutôt dense et nous propose une belle évolution ; l’histoire avance à grand pas et sans aucun temps mort. On ne décroche pas une seule seconde !

Côté dessin, nous retrouvons Mahmud Asrar accompagné de la coloriste Val Staples. Cette dernière met d’ailleurs très bien en couleur les dessins plutôt épurés, mais suffisamment détaillés, du dessinateur. Ce dernier fait un excellent travail qu’il met encore plus en valeur grâce à un encrage de qualité.

Ce nouvel arc commence de manière intéressante et nous apprenons dès la fin de ce numéro une partie de sa conclusion, mais cela ne nous pousse qu’à revenir pour le prochain numéro.
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