[Zap'Marvel#30] Semaine 46

[Zap'Marvel#30] Semaine 46
Pour la première fois depuis longtemps, retrouvez cette semaine un zap'Marvel dépourvu de tout tie-in à un quelconque event... Et force est de constater que cette absence de tie-in n'est pas comblée par des numéros de qualité. La plupart des publications Marvel de la semaine se révèlent moyennes ou décevantes par rapport à la moyenne de certaines séries, comme les numéros de Superior Spider-Man ou All-New X-Men. On est aussi déçus de la tournure que prend la série X-Men de l'initiative Marvel Knights.

N'oubliez pas de jeter également un coup d'œil au Zap'DC de DavIds qui revient de son côté sur Zero Year qui a encore eu plusieurs tie-ins cette semaine, et Forever Evil qui continue de nous abreuver en histoires sympathiques.





Avengers Arena #17 (4/5)

La plus grosse surprise de la première vague de l’initiative Marvel NOW! touche à sa fin avec cet avant dernier numéro de l’arc Boss Level, et Dennis Hopeless mène toujours aussi bien sa marque. Il parvient à nous faire ressentir combien il a poussé tous ces jeunes personnages dans leurs derniers retranchements et l’entame de ce numéro a un goût de chaos. Ils s’affrontent tous dans la peur de l’échéance imminente. Cela fait 29 jours sur les trente prévus qu’ils vivent dans ce monde en bouteille et les jeunes héros sont à bout. A côté de ces affrontements, nous avons tout de même une discussion entre les trois jeunes ayant réussi à s’infiltrer au sein du repère d’Arcade et ce dernier, et il est assez drôle de le voir s’acharner sur toutes les cordes sensibles s’offrant à lui. On imagine très bien son sentiment d’urgence et Hopeless le retranscrit très bien dans l’attitude et les paroles du personnage. Bref, un épisode très maîtrisé de bout en bout et qui comme depuis le début de la série, s’il n’est pas de qualité extraordinaire, fait le job et nous divertit.

Kev Walker fait encore une fois du très bon travail et démontre une grande maîtrise à la fois dans les scènes de combat et les scènes plus calmes, nous sommes vraiment pris au jeu et il sera vraiment intéressant de découvrir comment tout cela va se terminer.







Deadpool #19 (3,5/5)

Cet ultime chapitre de The Good, The Bad & the Ugly n’est pas le meilleur de l’arc mais il le conclut de belle manière. En effet, nous sommes trop habitués à voir Deadpool aux prises avec ses ennemis de manière physique, le tout culminant en un combat absolument dingue. Posehn et Duggan ont fait le pari de ne pas fonctionner comme cela cette fois, et l’histoire se termine par une discussion entre Deadpool et Butler.

Cette histoire enrichit de manière assez intelligente le passé du personnage sans bousculer quoi que ce soit. Les deux scénaristes nous auront montré tout au long de cet arc qu’il est possible de faire une histoire de Deadpool sérieuse, parfois même émouvante, et durant laquelle les seules situations un peu plyus légères ne découlent que de la dynamique avec les personnages qu’il côtoie. Ils nous donnent également l’impression que via cette aventure, le mercenaire s’est un peu plus intégré à la communauté super-héroïque de l’univers Marvel et ça fait plutôt plaisir.
Bien entendu, ils ne négligent pas la chute et nous fournissent une scène riche en interrogations et qui devrait déboucher sur une saga passionnante.

Declan Shalvey fait encore du bon boulot côté graphique, dans la lignée de son travail sur la série depuis le début de cet arc.



Superior Spider-Man #21 (3,5/5)

Encore une fois un bon épisode de cette série, mais ce dernier manque tout de même de véritable tension dramatique comparé aux tous meilleurs de la série. Même s’il réserve de petites surprises plutôt sympathiques et un stratagème assez marrant venant de Peter Ock, nous sommes clairement un cran en dessous de pas mal de très bons épisodes que cette série nous a proposé.

De la même manière, on a l’impression de retrouver un Giuseppe Camuncoli un peu moins bon que d’habitude, dans le dernier numéro ses dessins étaient excellents, mais dans celui-ci, il donne l’impression d’être en dessous, peut-être parce qu’il n’a eu aucune femme sexy à représenter. Quoi qu’il en soit, ce numéro conclut cet arc un peu mineur permettant de faire une pause entre deux histoires plus ambitieuses et il le fait plutôt bien. Le numéro se suit tout de même avec plaisir, mais n’est justement peut-être pas assez ambitieux tant depuis un moment Dan Slott nous donne l’impression de ne fournir que des excellents chapitres.

On mettra cependant en avant la page finale plutôt prometteuse pour la suite, Goblin War se dessine toujours davantage et on sent vraiment que pour conclure ce premier cycle d’un peu plus d’un an, le scénariste nous prépare quelque chose d’explosif.



All-New X-Men #18 (3/5)

La série fonctionne toujours aussi bin et l’après Battle of the Atom est d’ores et déjà bien négocié. Les relations entre les personnages fonctionnent très bien et on se rend compte que la rencontre entre les jeunes X-Men et les apprentis de Cyclops et ses amis peut amener une nouvelle dynamique très intéressante. Brian Bendis parvient d’ailleurs à très bien mettre en scène cette rencontre en un nombre réduit de dialogues, puisqu’il a beaucoup de personnages à gérer, mais il nous montre en une seule case à chaque fois lorsqu’il y a des atomes crochus entre certains membres.

Cependant, on a la fâcheuse impression que le scénariste fait un peu de recyclage. En effet, jouer une scène, puis la rejouer immédiatement après une seconde fois alors que l’on ne suit cette fois que les pensées des personnages comme si nous étions Jean Grey , ce dernier a déjà utilisé ce stratagème à deux ou trois reprises, et cela fait forcément redite.

Ce numéro est donc très sympa à découvrir parce qu’il est une nouvelle étape dans la vie de l’équipe, mais d’un autre côté, Bendis donne l’impression de toujours tirer sur les mêmes ficelles et il n’a donc pas vraiment d’élément qui le différencie des épisodes habituels.

Rien à dire au niveau des dessins, le trio Immonen, Grawbadger, Garcia est très bien rodé.



The Superior Foes of Spider-Man #5 (3/5)

Nous avons là un numéro plutôt sympathique, la série s’installe doucement mais la dynamique entre les personnages commence à fonctionner. C’est assez drôle de suivre le quotidien de ces super-vilains de seconde zone car même lorsqu’ils sont sérieusement à leur travail, ils font des gaffes, ce qui ne les rend que plus humains. La plupart du temps, nous avons affaire à des super-héros presque irréprochables et justement Spencer et Lieber prennent le pari de faire l’exact opposé : tenter de nous passionner avec des super-vilains plein d’imperfections.

Malheureusement, la série se concentre trop sur le personnage de Boomerang et il serait donc intéressant d’en apprendre davantage sur les autres membres de l’équipe, car les scénaristes sont en passe de nous faire ressentir une certaine empathie pour cette bande, malheureusement il n’y a qu’un personnage que l’on commence à plutôt bien connaître. Les autres font plutôt office de second rôle et une série de one-shots consacrés aux différents membres de cette équipe serait la bienvenue.

Quoi qu’il en soit, il y a de bonnes idées dans cette série et Steve Lieber fait du bon travail au dessin, son style clair et extrêmement lisible lui permet à lui et son compère de faire des dialogues plus longs sans que cela ne gêne pour autant vraiment le déroulement de l’histoire. A l’image de ses héros, ce numéro possède de petites imperfections mais il faut laisser le temps au temps et cette série sur des super-vilains pourrait même fonctionner sur la durée !



Savage Wolverine #11 (2,5/5)

Jock termine son arc de manière surprenante. Cette histoire de Wolverine qu’il nous aura raconté ne restera pas dans les annales car il ne s’y passe presque rien, le seul intérêt du titre réside dans son talent au niveau visuel qui est manifeste. Son storytelling est sans faille, mais malheureusement c’est au niveau de l’écriture que cela pèche. En effet, en trois numéros, nous avons l’impression qu’il nous a raconté une histoire qui aurait pu tenir sur 8 à 10 pages, comme à la grande heure des anthologies.

Visuellement, c’est une véritable réussite, mais on ne peut que regretter le manque de teneur au niveau du scenario. Cela dit, le côté visuel joue pour beaucoup et il parvient tout de même à créer un attachement pour ce petit bonhomme. Au final, on regrettera simplement qu’il n’ait pas été plus ambitieux au niveau de l’histoire.







Marvel Knights X-Men #1 (1,5/5)

Brahm Revels qui s’est fait un nom dans l’industrie du comics grâce à Guerrillas, publié par Oni Press, est l’artiste derrière cette seconde série de la nouvelle initiative Marvel Knights. Et autant le dire d’emblée, le résultat est mi-figue mi-raisin. On ne peut pas lui retirer ses qualités de scénariste plus que prometteur, en effet, l’histoire entamée dans ce premier numéro est plutôt intéressante et fait le pari de nous mener dans un coin perdu des Etats-Unis en compagnie d’une petite escouade de partenaires de Wolverine . L’environnement un peu hostile propice à une intrusion d’éléments fantastique dans le réel est un excellent choix et le pari est même gagné à ce niveau-là.

Mais c’est bien entendu au niveau du trait du monsieur que le bât blesse. Ce dernier a en effet un style très particulier, qui convient à la perfection dans une production indépendante, mais que l’on ne s’attend absolument pas à retrouver dans une production Marvel aussi exposée. Ses personnages taillés à la serpe sont faits de très épais et nul doute que certains lecteurs trouveront le rendu final hideux. L’autre élément qui frappe est sa technique d’ombrage, à de nombreuses reprises les ombres sont formées de traits joints les uns aux autres pour un rendu tout simplement cheap au possible.

Christiane Peter, la coloriste, rattrape le tout avec un travail plutôt inspiré tant au niveau des tentes que des techniques utilisées, mais cela ne peut suffire à rattraper le dessin franchement moyen de son partenaire.

La série démarre donc très bien de point de vue scénaristique mais se retrouve véritablement handicapée par ses dessins.
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