C'est une semaine plutôt chargée que nous a proposé Marvel, en particulier en ce qui concerne Infinity et ses quatre tie-ins. Malheureusement, ce ne sont pas ces numéros qui nous permettront de mettre en avant l'excellente qualité de cet event tant ils se révèlent quasiment tous plutôt moyes à l'exception de The Heist qui tire son épingle du jeu.
Du côté des sorties plus classiques, n'oubliez pas d'aller lire si ce n'est déjà fait ma critique d'
Iron Man #17, véritable nouvelle pierre angulaire de la vie de
Tony Stark . En revanche, le constat est identique aux tie-ins d'Infinity, plusieurs numéros se sont révélés moyens, même si Savage
Wolverine et
Daredevil restent au sommet.
Et de son côté, Davids vous parle du très "cérébral" Forever Evil dans son Zap'DC.
Secret Avengers #10 (
3/5)
Un épisode plutôt sympathique dans lequel nous découvrons une nouvelle inhumaine. Cette fois, il s’agit d’une programmeuse pour le compte du SHIELD, elle n’a donc pas du tout un rôle opérationnel. Mais ses capacités inhumaines vont pousser Mariah
Hill à l’envoyer au front aux côtés de
Coulson , Nick Fury et Iron Patriot pour contenir une partie de l’invasion alien.
Les débuts de cette nouvelle héroïne sont plutôt sympathique et Ed Brisson nous retranscrit bien ses pensées, mais malheureusement nous restons dans de l’extrêmement classique. Nous avons l’impression de découvrir une enième version des origines d’un super héros comme on l’a vu des dizaines de fois et à l’image de la plupart des tie-ins consacrés à ces nouveaux inhumains, ce dernier ne fait pas de miracle du point de vue scénaristique.
Luke Ross est toujours au dessin et c’est donc forcément dans la même veine de ce qu’il fait d’habitude, même si bien entendu le coloriste a la bonne idée d’utiliser des couleurs un peu plus chaudes qu’à l’accoutumée, après tout ils sont dans le feu de l’action, et non pas dans une mission d’infiltration comme c’est habituellement le cas dans la série. La fin de l’épisode est sympathique et nous permet de découvrir un nouvel inhumain. Elle est rassurante pour l’avenir, car pour le moment, nous n’avons eu affaire qu’à de bonnes personnes (même dans The Heist comme vous le verrez par la suite), il est donc intéressant de découvrir enfin une personne un peu moins bien intentionnées disposer de ce genre de pouvoir.
Nova #9 (
2,5/5)
Infinity aura décidément fait plus de mal à la série qu’il ne lui aura fait de bien. Ce second numéro n’est pas mauvais, mais reste moins bon que tout ce que l’on a pu lire avant le début de l’event. Kaldera, qui avait l’air d’un personnage si puissant, a une conduite tout simplement incompréhensible, et c’est même ce qui causera sa perte. On nous présente au final dans ce chapitre un
Nova plutôt fourbe, mais il faut avouer que son ennemi l’avait franchement cherché.
Enfin bref, si c’était pour faire deux épisodes de cette facture, Zeb Wells aurait certainement mieux fait de refuser d’inclure son personnage à Infinity, car il faut bien l’avouer, ce duel fait vraiment tâche et est certainement l’un des combats les plus ridicules que l’on a vu de tout l’event.
En revanche, l’histoire avance, nous redécouvrons
Robbie et Vance, qui semblent vraiment avoir oublié tout ce qui leur est arrivé avant Marvel NOW !. Nous retrouvons donc le
Robbie facétieux que l’on connaissait très bien via la première mouture des
New Warriors , mais Vance de son côté, est un personnage sans saveur, il est trop sérieux mais n’a absolument rien de spécial. Reste que grâce à ce numéro, les
New Warriors se reforment enfin, et on a tout de même hâte de découvrir les aventures de ce trio… Qui sera peut-être rejoint par une nouvelle
Firestar ?
Rien à dire en tout cas en ce qui concerne les dessins, Paco Medina est plus que jamais à la hauteur et il le démontre encore une fois avec ce chapitre.
Infinity : The Hunt #3 (
2,5/5)
Cette mini-série lancée spécialement à l’occasion d’Infinity est l’exemple type de la mini-série lancée à l’occasion d’un event majeur qui est plutôt sympathique mais ne restera pas dans les annales. En effet, cela devient plus flagrant ici. L’objectif qui a visiblement été donné à Matt Kindt était de proposer un récit permettant d’avoir une vision globale de la communauté super-héroïque adolescente mondiale. Malheureusement, même en réduisant chaque pôle de formation célèbre à trois élèves triés sur le volet, cela semble tout de même faire trop de monde et au final, nous nous retrouvons avec un récit confus, c’est d’ailleurs particulièrement le cas dans ce troisième chapitre. On passe d’un groupe à l’autre sans aucune transition, sans véritable progression de l’histoire facile à saisir. Le numéro devient cependant plaisant à partir du moment où l’intégralité du casting se retrouve juste au-dessus d’Atlantis, qui a été totalement ravagée par l’envahisseur.
On suit avec plaisir le cheminement de la pensée de Finesse de l’Avengers Academy, mais à côté de cela, la dynamique entre les personnages n’est pas extraordinaire, mais en même temps, quatre numéros seulement pour développer cela, c’était bien entendu mission impossible. Nous nous retrouvons donc avec un troisième chapitre au déroulement archi-classique, mais surtout qui manque d’un événement fort avant la toute dernière page. Sa seule vocation était de rassembler l’ensemble des super-ados en un même point…. Mission réussie, mais on est forcément partagés entre le sentiment d’avoir perdu notre temps, et celui qui nous ferait penser que c’est une lecture peut-être indispensable aux fans de ces jeunes super-héros vu ce que ça pourrait annoncer pour la suite.
Infinity : The Heist #2 (
4/5)
Contrairement à The Hunt, nous avons là une excellente mini-série lancée à l’occasion d’un event majeur. Le premier épisode nous proposait une plongée dans l’empire du crime et l’un de ses hauts lieux. Cette fois, Frank Tieri change drastiquement Blizzard… Ce dernier apprend qu’il est en fait un inhumain, et avoir respiré les fameuses brumes terragènes a fait ressortir cette spécificité de manière physique. C’est assez intéressant car pour le moment, nous n’avons vu que des citoyens lambda connaitre ce changement, il s’agit cette fois d’un super-vilains de seconde zone, qui se retrouve potentiellement affublé de tous nouveaux pouvoirs, et nous suivons donc avec plaisir la réflexion de ce dernier. Mais comme on pouvait s’y attendre, rien ne va se passer comme il l’avait prévu et il lui est impossible de se retirer du coup pour lequel il s’est engagé auprès de
Spymaster . Tieri a d’ailleurs la bonne idée d’évoquer un plan de ce dernier pour la suite des événements, et on a forcément très hâte de découvrir la suite !
All Barrionuevo fait lui aussi un très bon boulot au nivau des dessins, le passage de la découverte de la nature inhumaine de Blizzard est une réussite et chaque plan est plutôt bien choisi, en particulier la contre-plongée très intelligente lorsqu’il s’agit de montrer que ces dernier vivent en fait dans un monde qui les dépasse totalement.
Bref, The Heist est une très bonne mini-série et pour une fois que nous avons une si bonne série consacrée à des vilains, on ne va pas s’en plaindre… D’autant que cette dernière permet la révélation de deux artistes qui pourraient compter dans les années à venir.
Savage Wolverine #10 (
4/5)
Après la petite sortie de piste de Frank Cho pour lancer la série, force est de constater que Savage
Wolverine est en train de devenir une sacrée anthologie sur le personnage. Dans la seconde partie (sur trois) de son récit, Jock nous offre une histoire sur le mutant griffu telle qu’on aime en lire de temps en temps. Peu de dialogues, de la violence brute et très stylisée. Il donne une âme à cette planète désertique et en si peu de mots nous permet de comprendre tout le contexte qui l’anime. Ses dessins sont comme toujours excellents, et il faut avouer que son style si particulier, très anguleux, colle parfaitement au personnage. Le peu de scène de combat effectivement montré est plutôt jouissif à regarder et l’homme excelle dans la mise en scène. On retiendra bien entendu particulièrement ce passage de 10 secondes pendant lequel
Wolverine doit trouver un moyen pour s’échapper d’un avion qui va s’auto-détruire, la mise en scène est ultra dynamique, très cinématographique, et met parfaitement en valeur le sentiment d’urgence qui doit emplir l’esprit du mutant canadien.
Après une histoire de Wells et Madureira excellente, cet arc en trois parties de Jock marquera sans doute pour longtemps l’histoire de cette série qui semble avoir le potentiel pour devenir le « Legends of the Dark Knight » de
Wolverine ?
Daredevil #32 (
4/5)
Alors que nous savons désormais qu’il ne reste plus que quelques numéros avant la conclusion de cette série, nous découvrons ici les prémices de l’histoire qui devrait nous mener à son terme. L’horreur fait un retour fracassant dans l’univers de
Daredevil et elle est mise en scène de manière plutôt sympathique. Son périple le mènera jusqu’à un village du Kentucky dans lequel les habitants semblent vivre quelques décennies en arrière. De manière surprenante, il y croisera la route de créatures magiques telles une momie, la créature de Frankenstein ou la
Fille du démon .
Mais avant tout cela, un point attire forcément notre attention, la série est bien connectée à la continuité, Jester y évoque fugitivement l’épisode dans lequel il s’est fait battre par
Spider-Man , confirmant ainsi qu’il s’agisse bien de la même personne, car il faut avouer que dans cet arc, ce dernier se révèle bien plus machiavélique que dans l’épisode de Superior
Spider-Man , dans lequel il évoquait plutôt un vilain de seconde zone.
Ce chapitre est en tout cas mené tambour battant, le récit est très rythmé, y compris lors des phases de recherche via un procédé tout simple : la multiplication de nombre de cases par page, qui est environ de 12 alors que l’action semble au point mort, rendant ainsi le tout très dynamique.
En conclusion, Waid et Samnee nous proposent une fois de plus un très bon chapitre de transition et parviennent surtout à en faire un numéro très agréable à lire, ce qui n’est que trop rarement le cas de ce type de chapitre.
FF #13 (
3,5/5)
Un numéro très sympathique qui prête forcément à sourire pour le traitement qu’il fait des
Gardiens . Uatu et sa compagne sont rendus plus humains que jamais et Matt Fraction joue donc avec les codes habituels de ces personnages, détachés de tout et dont on aurait jamais pensé qu’ils aient quoi que ce soit d’humain. Nous retrouvons donc le ton plutôt léger qui a fait le succès de la série, la réaction de Jen Walters lorsqu’elle se rend compte de ce que recouvre les fibres violettes sur lesquels ils se trouvent en début de chapitre est vraiment marrante aussi.
On a donc plaisir à suivre cette bande, qui se retrouve finalement sur l’aire bleue de la Lune, en attendant de se préparer pour l’assaut final contre Dr Doom. La scène de fin faisant intervenir les moloids et le fils d’Impossible Man est malheureusement difficilement compréhensible et vient forcément ternir un peu le tableau, mais mise à part ça, le tout reste de très bonne facture.
On ne dira pas grand-chose du couple Allred qui fait encore et toujours des prouesses aux dessins, leur style colle à la perfection à l’univers un peu enfantin de la série, et leur manière de montrer les sentiments des personnages sur leur visage les rend toujours aussi attachants.
On a hâte de découvrir la suite !
Young Avengers #11 (
2/5)
Alors que les Young Avengers s’apprêtent à affronter leurs « evil exes » comme dirait Scott Pilgrim, nous les suivons dans les minutes précédents ce combat. Malheureusement, on ne peut que regretter cette immobilité du point de vue du scénario. En effet, l’histoire n’avance pas mais les relations entre les personnages n’évoluent pas pour autant. Le seul événement de ce numéro reste la transformation de Kid
Loki en Teen
Loki , mais la scène manque grandement d’impact. La mise en scène est beaucoup trop minimaliste pour nous décrocher la mâchoire et au final, on ne se sent pas vraiment surpris de cette évolution.
Certaines discussions sont insipides et on peine à vraiment rentrer dans cet épisode, qui se termine aussi vite qu’il a commencé. Du côté de Jamie McKelvie, ce dernier continue sur sa lancée, les scènes en intérieur sont toujours aussi minimalistes et le peu d’action qu’il a se révèle très efficace, malheureusement, cela ne concerne que la toute première page du numéro.
Bien entendu, on ne peut pas avoir que des épisodes forts en action et ce dernier n’en reste pas moins nécessaire, les héros se préparent, Loki réalise sa mue, mais autant dire que l’attente sera longue !
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