[Zap'DC#22] Semaine 38 - SPECIAL VILLAINS MONTH

[Zap'DC#22] Semaine 38 - SPECIAL VILLAINS MONTH
Le Villains Month en est déjà à sa troisième semaine, la plus forte avec 14 titres consacrés aux grands vilains de l'univers DC. Heureusement Setsu a eu la délicatesse de vous proposer la review de deux titres dont vous pouvez retrouver le lien plus bas. Cette semaine a été aussi marqué par l'apparition de deux Ovnis parmi les publications. Je vous laisse découvrir lesquels mais si l'un ne sert qu'à conclure en fanfare une série, l'autre pourrait laisser présager les futurs plans de l'éditeur une fois que Forever Evil sera terminé.
Vous pouvez retrouver les anciens titres du Villains month dans les Zap'DC #20 et Zap'DC #21.
Quant à Susano, comme chaque semaine depuis le mois d'août, il profite de son Zap'Marvel pour revenir sur le tie-in du puissant crossover Infinity. Très bonnes lectures et à la semaine prochaine !





Action Comics 23.3 – Lex Luthor (10/10)

Après le grand rôle qu’il a joué dans le premier épisode de Forever Evil, cela ne faisait aucun doute que celui-ci consacré à Lex Luthor ne passerait pas inaperçu. Et c’est le scénariste Charles Soule qui joue ici à mettre en valeur la dualité qui habite ce grand ennemi de Superman , si ce n’est le plus grand. En nous offrant au passage un concept qui n’avait pas encore été vu depuis le début de ce Villains Month. Si jusque-là nous avions soit droit à un one-shot narrant les origines d’un personnage soit à un compte-rendu des actes criminels qu’il commet après avoir découvert que la Justice League avait été détruite, ici on nous raconte ce qu’il se passe juste avant Forever Evil 1 et le moins qu’on puisse dire c’est que tout s’imbrique parfaitement jusqu’à cette scène où l’on voit Lex dans un hélicoptère. Tout commence lorsqu’il est libéré de cette prison de très haute-sécurité qu’on a pu apercevoir dans Supergirl. Et un détail l’intrigue, Superman n’est pas là pour le mettre en garde. Il va alors lancer un plan dont les motivations peuvent se lire de deux façons. Si la première est évidemment de mettre à mal la réputation de l’homme d’acier, la seconde, qui reprend les liens fondamentaux qui unissent un super-héros à son grand ennemi, serait d’y voir un appel de détresse d’un vilain qui refuse de croire que son pire ennemi soit mort. Car sans un Superman à vaincre, Lex Luthor ne s’amuserait plus. Même détruire ses concitoyens ne le divertit pas autant. Mais cet aspect reste encore à être développé dans ce jeune univers des New 52. Mais ici Soule a créé une véritable piste d’aéroport pour les prochains scénaristes.



Detective Comics – Scarecrow (9/10)

Ce n’est plus un secret, je suis un grand fan du travail réalisé par le dessinateur Szymon Kudranski. Alors le voir officier aux côtés de Peter Tomasi laissait présager un épisode de grande ampleur. Pari réussi pour le duo qui flirte avec la perfection si le scénariste ne s’était pas aussi prolixe. Beaucoup de texte, utilisant un vocabulaire pas forcément à la portée de tous et dont les bulles encombrent un peu trop les magnifiques cases sombres de l’artiste. En-dehors de ce défaut, le titre propose ici un avant-goût de ce que sera la série tie-in à Forever Evil, Arkham War qui racontera la guerre entre les pensionnaires de l’asile et les prisonniers de Blackgate . Tout un programme, d’autant que ceux-ci semblent disposer d’une arme qui pourrait faire pencher l’issue du combat en leur faveur. L’épouvantail qui en est informé décide alors d’informer tous les grands ennemis de Batman et habitués d’Arkham. On a droit alors ici à un rapide panorama de chacun d’entre eux, évidemment les plus connus apparaissent mais toujours sous leur meilleur jour. Et chaque rencontre est l’occasion pour l’épouvantail de faire montre de sa folie et de sa capacité à ignorer la peur. De plus on en apprend un peu plus sur ce que devient Gotham City depuis la disparition du Chevalier Noir . Un nouveau maire est en place et surtout chaque vilain s’est attribué un quartier, comme dans le crossover No man’s land. Une cohabitation sublimement mise en lumière dans la dernière double-page qui montre encore une fois que Kudranski est doué pour la mise en scène, même si question collage, il peut encore s’améliorer.



Justice League – Dial E (8,5/10)

Le premier Ovni de la semaine et même du Villains Month. Déjà voir apparaître ce mois-ci un épisode lié à la série pas assez mis en valeur de China Miéville était une très bonne surprise. Et celle-ci est encore plus réussie quand on voit le feu d’artifice que le scénariste nous offre en guise de bouquet final. Surtout lorsqu’on découvre que chaque page est dessinée par un artiste différent dont Santolouco, Jock, Ponticelli et Lemire. Si l’histoire est plutôt anecdotique et passe rapidement au second plan, il ne faut en retenir que la morale de fin qui résume à elle seule l’intérêt de ce Villains Month, voire même des comics qui mettent en scène des super-héros. Malheureusement, si l’on n’a pas lu la série aujourd’hui annulée, on ne risque pas de comprendre grand-chose mais dans ce cas, autant se laisser porter par la fluidité de l’action qui ne ralentit jamais, cette avalanche de super-vilains au concept aussi élaboré que délirant. Rappelons juste que lorsqu’un personnage compose sur un cadran le mot Hero, il se transforme en super-héros. D’où le nom de la série, Dial H. Mais il existe d’autres titres de cadran dont un Dial S pour Sidekick et donc un Dial E pour Evil. D’où la présence de cette série, même si on s’en éloigne ici un peu, dans ce Villains Month. Avec Miéville et sa série, on était passé dans une autre dimension et il nous le prouve jusqu’au bout avec cette histoire sans début ni fin, un chant du cygne qui permet au scénariste et à son équipe de dessinateurs de se lâcher sans complexe.



Batman 23.3 – Penguin (8/10)

On ne badine pas avec le Pingouin ! C’est ce qu’apprendront quelques magiciens d’opérette qui auront eu la mauvaise idée de tricher au casino L’Iceberg, ce qui se soldera pour eux par un allez simple au fond de l’eau et pour le lecteur un plongeon dans la noirceur de ce vieil ennemi de Batman qui avait perdu depuis quelques temps de son éclat. Notamment lorsque son associé l’avait destitué pour prendre sa place. Même si le scénariste est différent, on se retrouve dans la même ambiance noire que dans la mini-série Penguin, pain and prejudice où le bandit n’hésite pas à s’attaquer au cocon sacré qu’est la famille pour assouvir sa soif de vengeance et montrer l’étendue de son pouvoir. Et même ses plus vieux amis y passent car ici, et ce qui justifie grandement sa place dans ce mois spécial, le Pingouin semble ne connaître plus aucune limite. A base de chantage et de coup monté comme il en a l’habitude depuis le début des New 52, il sait montrer qui est le chef, même s’il faut se salir les mains. Cet one-shot, sans grand lien avec la continuité, hormis l’allusion à l’Emperor Penguin, est mené d’une main de maître par Frank Tieri tellement la caractérisation du personnage est complète et parfaitement assisté par les dessins de Christian Duce qui dépeignent un vilain ridé, au visage brisé, à l’image de sa psyché.






Swamp Thing 23.1 – Arcane (7,5/10)

Quelle surprise de voir Charles Soule sur un terrain qu’il n’avait pas encore osé arpenter ! Dans cet épisode consacré à l’Avatar du Rot (nécrose en français), tout est malsain, troublant et inconfortable. Depuis la fin du crossover Rotworld le personnage a été puni par son parlement en étant emprisonné dans un lieu où rien ne peut pourrir. Il y recevra la visite de sa nièce Abby, avide de connaître les réponses au sujet de mère qu’elle a fini par oublier. C’est alors que débute une histoire morbide presque gênante et qui ne laissera pas indifférents les plus sensibles. Mais c’est tellement rare de la part du scénariste d’aller sur ce terrain scabreux, ayant plus l’habitude de rester à la surface des choses, qu’on ne peut que saluer l’initiative. On retrouve l’esprit des premiers épisodes de la série avant que justement lui-même n’en fasse quelque chose de lisse. Et il est largement aidé par les dessins de Jesus Saiz. En temps normal on serait en droit de décrier la faible qualité de ses traits mais en réalité ici ils illustrent l’état de décrépitude du personnage principal, tout en présentant sa nièce en gloire, même si les couleurs rappellent toujours la nécrose qui caractérise cette famille. Un épisode qui bénéficie d’une ambiance vraiment glauque, dont les scénaristes de Forever Evil devraient prendre exemple pour les prochains titres.



Justice League Dark 23.2 – Eclipso (7/10)

Le deuxième Ovni de ce Villains Month. Un épisode qui soulève beaucoup plus de question qu’il ne devait y répondre. Si l’apparition de ce vilain exilé du monde de Gem intrigue certain, il faut rappeler qu’il a eu droit à un crossover l’année dernière qui est plutôt passé inaperçu, The Black diamond probability. Plus qu’un cross, il s’agissait en fait de chroniques qui s’étalaient sur plusieurs siècles et qui a trouvé sa conclusion dans la série Amethyst. Mais en guise de conclusion, il s’agissait plutôt d’une fin ouverte qui annonçait une suite. C’est le cas ici. Le diamant noir et Eclipso enfermé à l’intérieur sont de retour dans des circonstances floues. Il trouve une nouvelle victime à posséder et c’est de cette personne que Dan Didio le scénariste nous raconte l’histoire. Même si en trame de fond on rappelle les événements qui ont marqué l’histoire New 52 d’Eclipso, ce n’est pas ici le personnage principal. Une originalité qui réussit à rendre l’épisode marquant même si les lourdeurs dans l’écriture du scénariste ankylosent toujours l’ensemble mais les dessins de Philip Tan qui enchaîne les styles sauvent l’ensemble. Un nouveau personnage Gordon Jacob, avec un grand potentiel de vilénie nous est présenté dans une telle précision qu’on se demande si finalement DC ne serait pas en train de nous préparer quelque chose pour leur prochain gros chamboulement. Déjà juste avant l’arrivée des New 52, le crossover Rise of Eclipso avait marqué la série Justice League of America, puis ce long event l’an dernier et enfin ce numéro très énigmatique… cela fait beaucoup d'Eclipso pour si peu. A suivre.



Batman The Dark Knight – Clayface (6,5/10)

John Layman joue une carte pas encore utilisée dans ce Villains Month, celle de l’humour, pour présenter son vilain. Un exercice qui permet de sortir le titre du lot, d’autant plus que mettre en scène Gueule d’Argile alias Basil Karlo , ancien acteur caractériel, n’est pas chose aisée après ce que Snyder et Hurwitz en ont fait dans les séries Batman et Dark Knight. Ici il campe en fait le type parfait du « loser » plus que de leader, qui souhaite rejoindre le club ultra-fermé des grands méchants. Pas l’histoire du siècle mais ça n’en est pas moins une lecture fraîche et agréable. Même si on est en droit de se demander comment Hurwitz va pouvoir composer avec cette nouvelle vision du personnage dans son prochain arc. En attendant, non seulement la caractérisation est originale ici mais on en vient presque à ressentir de la pitié pour ce vilain qui nous rappelle Green Arrow lorsqu’il voulait intégrer la Justice League. Dommage toutefois que les sempiternels flashbacks interviennent pour revenir sur la fin de carrière de l’acteur. De plus sa métamorphose est plus que floue. Lors de sa première apparition dans Batman , celui-ci expliquait juste en voix off que l’acteur avait été infecté par une argile mystique. En savoir plus n’aurait pas été un luxe. Et surtout, les dessins de Cliff Richards ne sont pas aussi originaux que le parti pris du scénariste. En fait dans cet épisode, ses traits sont plus vilains que le protagoniste. Ajouté à cela, des couleurs pas très chaleureuses, les pages n’attirent pas l’œil.



Batman and Robin 23.3 – Ra’s Al Ghul and the League of Assassins (5,5/10)

Malgré ce titre très grandiloquent, ce numéro ne traite que de Ra’s Al Ghul et la mention de la ligue qu’il a créée est surement dû au fait que la conclusion de cet épisode renvoie vers les prochains épisodes de Red Hood and the Outlaws. Autrement, Tynion semble avoir revu ses prétentions à la baisse car il livre un récit classique, conventionnel qui oscille entre le présent et de nombreux flashbacks pour resituer les grandes lignes de la longue histoire de ce vieil ennemi de Batman . Mais il est toutefois conseillé de connaître un peu le bougre parce que ça va très vite, rien n’est développé dans ce résumé de ses origines. Toutes les scènes font plutôt office de pense-bête pour les lecteurs assidus et avertis, et ce même depuis avant le reboot tandis que les nouveaux risquent d’avoir l’impression d’avoir raté de nombreux épisodes. D’autant que ce personnage n’est apparu que dans la série Batman Incorporated dans les New 52 donc pour en savoir plus et tout comprendre ici, il aura fallu parcourir les nombreux récits dont il est le protagoniste, tout comme lui a parcouru le temps. Coquille ou véritable erreur historique au passage, mais il est fait état de l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo en 1917, alors que celui-ci a eu lieu en 1914. Autrement la lecture reste fluide est plaisante mais on reste trop à la surface du personnage. Il n’est fait qu’une allusion aux puits de Lazare, son côté éco-terroriste est occulté par sa volonté de déstabiliser les sociétés et les gouvernements. Seul point qui semble intéressant, il rejette la proposition d’intégrer la Secret Society.






Green Lantern 23.3 – Black Hand (4/10)

En tant qu’entité de la Mort Black Hand ne pouvait pas rester mort trop longtemps, même si c’est ainsi que se concluait son périple mené par Geoff Johns. Mais comme il est justement signalé dans cet épisode, il est né et mort plusieurs fois, donc une fois de plus ne fait pas de différence. Surtout que l’histoire racontée par Charles Soule s’intègre parfaitement à la continuité même si le scénariste ne prend pas beaucoup de risque en lui faisant perdre la mémoire lors de son énième résurrection. Mais en aucun cas il ne renie tout ce que Johns avait mis en place après avoir lui-même réécrit les origines du personnage. En faisant l’économie de longues scènes de flashbacks pour rappeler d’où il vient, il n’hésite cependant pas à plagier ou rendre hommage à Walking Dead en transcrivant des situations qui y ressemblent. Black Hand suivi de deux zombies rappelle par exemple la première apparition de Michonne et de ses deux « serviteurs » enchaînés. Mais côté intrigue, il n’y en a pas vraiment. Si l’expression « jeu de mains, jeu de vilains » prend tout son sens ici, c’est surtout parce qu’on voit un peu trop le protagoniste manchot jouer avec des avant-bras pour remplacer le sien. Une situation inédite et trop redondante ici. De grosses faiblesses narratives donc même si les dernières pages tentent de relever le tout mais sans grande conviction. Un peu comme si Johns avait finalement trop déteint sur ce personnage. Et lorsqu’on voit un autre scénariste l’utiliser, la magie ne prend pas. Surtout quand Alberto Ponticelli présente des dessins aussi peu soignés et simplistes.



Justice League of America 7.3 – Shadow Thief (2/10)

Shadow Thief est tout comme Killer Frost présentée la semaine dernière, une vilaine de seconde zone et donc pas des plus connues. Mais si la seconde avait pu s’offrir un épisode qui sortait du lot malgré de nouvelles origines, force est de constater que la première ici a droit à une histoire plutôt ennuyeuse. Déjà son apparition dans Savage Hawkman avait dû passer inaperçue vu la qualité sans cesse déclinante de la série. Mais à l’époque l’Israélienne avait déjà raconté ses origines, dont s’est un peu inspiré Tom de Falco mais en rajoutant une couche superflue qui rend le récit encore plus ridicule. Avec le retour pas du tout réaliste de vieux ennemis de l’univers DC. La construction narrative souffre ici d’une incessante alternance entre scènes du passé et du présent, sans que rien ne distingue les unes des autres. Rendant ainsi la lecture abrupte, revenir au début de l’épisode après en avoir lu la fin ne serait pas de trop, tellement rien n’est fluide. Côté cohérence, ce numéro ne s’intègre pas aisément dans le contexte Forever Evil, le rendant ainsi inutile finalement puisque même le côté vilain de la vilaine n’est pas vraiment mis en avant. Et les dessins de Chad Hardin ont toujours cette fameuse manie de donner l’impression d’être inachevés, avec des traits d’ébauche qui partent dans tous les sens, comme dans les derniers épisodes de Demon Knights.




Teen Titans 23.2 – Deathstroke (1/10)

Le seul intérêt de cet épisode est sa dernière scène. Et encore. Parce que cette épisode est symptomatique du mal dont souffre les New 52 depuis leur création. Il voudrait reproduire en quelques mois ce que les précédents éditeurs ont créé en plusieurs dizaines d’année. Résultat, ça va trop vite. On doit à la fois comprendre que toutes les histoires de super-héros repartent de zéro tout en accélérant les choses pour arriver presque au même statu-quo qu’avant reboot. Et cet épisode en est un parfait exemple car même si Deathstroke a eu droit à sa propre série puis au récit de sa vie d’équipe dans Team 7, il y a encore beaucoup de choses à révéler autour de ce personnage censé être bourré de potentiel. Mais jusqu’à maintenant il n’existait aucun lien entre le tueur à gage et les Teen Titans. Donc déjà, placer cet one-shot dans cette série est une volonté de renouer avec ce qu’il y avait avant reboot. Mais surtout, les scénaristes ont à peine développé sa relation avec ses deux fils qu’ils font déjà apparaître sa fille Rose. Avec évidemment un tout autre contexte, sinon ce ne serait pas drôle. Mais même ce passage rend l’histoire trop conventionnel, cliché pour ne pas dire kitsch à certains moments tellement on a l’impression de retrouver plein de scènes de films d’action de série B. Aller rechercher un personnage tel Deathblow que les nouveaux lecteurs ont pu apercevoir dans Grifter était vraiment se tirer une balle dans le pied et le seul moment qui aurait pu susciter une quelconque émotion est évacuer aussi rapidement qu’une balle tirée par Deathstroke . Tout simplement un épisode inutile.



Superman 23.3 – H’El (0/10)

Je rappelle que tous les titres écrits par Scott Lobdell font toujours l’objet d’un boycott mais en raison de ce mois spécial, je tâcherai d’expliquer calmement en quoi cet épisode est une purge. Tour d’abord, il faut s’accrocher pour aller au bout de cette histoire beaucoup trop bavarde, avec une accumulation de termes technico-scientifiques qui dessert totalement toute intrigue qui aurait pu être mise en place. On voit surtout le père de Superman , Jor-El en train d’analyser le corps inanimé de H’El, retourné dans le passé. C’est simple, on n’y comprend rien. Encore une fois, Lobdell montre qu’il est incapable d’écrire une histoire censée et cohérente. Comment Jor-El peut-il savoir que la planète Krypton sera ravagée alors que le récit se déroule des années avant que cela n’arrive ? Pourquoi insérer le terme de Superman dans une discussion alors que le super-héros n’est même pas encore né ? Et ce pseudo coup de théâtre qui expliquerait d’où le méchant H’El tire son nom est tellement saugrenu et mal venu qu’on en serait presque gêné pour le scénariste. Qui ne semble pas tenir compte de ce qui a été fait dans la l’épisode de la semaine dernière sur la général Zod , étant donné qu’ici il apparaît comme étant très amical avec Jor-El . Des caractérisations ratées, puisque même le père de Clark Kent n’est rien d’autre qu’une tête à claque. Il faut donc beaucoup de courage pour arriver jusqu’au bout de l’épisode. Et dès le mois prochain, le boycott reprend.




Cette semaine l'ami Setsu vous a proposé la review de deux titres :
- Flash 23.3 - The Rogues ici
- Wonder Woman 23.1 - Cheetah ici
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  • -Setsu-
    -Setsu-

    il y a 11 ans

    On doit avoir certainement la meilleure semaine du Villains Month là.

  • Teubovent
    Teubovent

    il y a 11 ans

    En effet c'était un semaine sympa! Par contre je ne suis pas aussi dur avec Shadow Thief (peut-être parce que de base je n'en attendais pas grand chose ;p) Mais j'ai trouvé ca sympa, dans le sens ou comme la semaine dernière (avec Killer Frost) la vilaine n'est finalement pas si vilaine.....vous m'suivez ? lolol Au contraire je n'ai pas trouvé ça trop pompeux (mais je n'ai pas lu Hawkman) et finalement ses actions sont "justifiées", genre anti-héros et ça m'a bien plu, le perso a plus de potentiel qu'il n'y parait! Le decoupage ne m'a pas choqué et le lien avec Forever Evil est présent (certes en une planche) mais ce survol de ce qui se passe à coté est complètement lié au personnage qui finalement reste concentré sur sa "mission" et se fou un peu de ce qui se passe à côté, comme elle se fou de comment fonctionne ses pouvoirs ;) J'aurais mis 6,75 voire 7 si la concurrence de cette semaine avait été moins rude ^^

  • Anhume
    Anhume

    il y a 11 ans

    Hum pas très sérieux (en faite totalement puéril) le boycottage total d'un auteur par un site généraliste de comics ... C'est pourquoi ce boycottage au faite ? Juste parceque vous n'aimez pas son style ? Sur le numéro H'el, je suis le seul a avoir compris que H'El était tout simplement revenu sur une autre ligne temporelle (d'où SPOILER SPOILER la mort de de Zod et Jor-el dans ce numéro).

  • NightCrow
    NightCrow

    il y a 11 ans

    Anhume a écrit:
    Hum pas très sérieux (en faite totalement puéril) le boycottage total d'un auteur par un site généraliste de comics ... C'est pourquoi ce boycottage au faite ? Juste parceque vous n'aimez pas son style ? Sur le numéro H'el, je suis le seul a avoir compris que H'El était tout simplement revenu sur une autre ligne temporelle (d'où SPOILER SPOILER la mort de de Zod et Jor-el dans ce numéro).
    Parce que Lobdell massacre la Supfamily et Teen Titans peut être? Il faut savoir admettre que certain "style" personnelle, que ce soit dans la littérature, dans la musique, dans la danse etc... sont nul à chier.

  • Teubovent
    Teubovent

    il y a 11 ans

    Bah au moins il dit cash qu'il n'aime pas, au moins c'est clair d'entrée de jeu et personne peut critiquer la critique lolol

  • DavIds
    DavIds - Rédacteur de l'article

    il y a 11 ans

    Le côté boycott c'est un peu du spectacle parce que depuis que j'ai soi-disant décidé de ne plus parler des titres de Lobdell, ils n'ont dû être absents qu'une fois du zap. Après en effet, comme beaucoup d'autres, plus ça va, plus je déteste son travail, mais étant donné qu'il joue encore un grand rôle chez l'éditeur, il y a toujours une petite place pour une critique de ses titres. @Anhume, je ne suis pas vraiment convaincu parce que dans les prochains mois, la Superfamily retourne également dans la Krypton du passé et je vois mal DC rejouer aussi vite avec plusieurs lignes temporelles.Mais c'est vrai que Zod et Jor El ont l'air mal en point ;)