Bonsoir chers lecteurs, comme chaque samedi c'est l'heure de la sélection hebdo des sorties de la Maison des Idées : le Zap'Marvel.
Cette semaine, Infinity continue, nous allons d'ailleurs commencer par parler des tie-ins de la semaine, viendront ensuite les critiques des numéros marquants de la semaine et vous verrez qu'il n'y a pas eu que du bon, certaines séries se révèlent en effet plutôt décevantes.
N'oubliez pas le
Zap'DC de DavIds qui revient sur les toutes les sorties de la semaine dans le cadre du Villains month.
Tout d'abord, cette semaine fut forcément marquée par le lancement de la nouvelle mouture de
Mighty Avengers, un lancement légèrement poussif comme vous pouvez le découvrir dans
ma critique du titre.
Avengers #19 (
5/5)
L’arc
Avengers Universe, que l’on continue de suivre avec ce dix-neuvième numéro de la série est tout simplement parfait et monte joliment en puissance par rapport au précédent. Chaque dialogue est plus incisif, plus puissant, et ce numéro se lit vraiment avec passion. Les dessins de
Leinil Yu sont tout simplement sublimes, ce dernier a grandement raffiné son art depuis
Secret Invasion et cela se sent ! Ses visages sont parfaits, et très expressifs, y compris dans la représentation de races extra-terrestres, ce qui nous immerge d’autant plus dans l’histoire. Mais là où ce dernier m’impressionne, c’est qu’il parvient à nous offrir des planches sexy à souhait là où on ne s’y attend pas forcément. Cela est particulièrement frappant lorsqu’il dessine
Ex Nihila tenant
Captain Marvel entre ses mains, la
Builder parait puissante mais diablement sexy en même temps. Il y a une certaine puissance sexuelle qui se dégage de tout ça, mais on reste loin de la femme objet des années 1980 et 1990.
Jonathan Hickman est de son côté étourdissant, il utilise toujours les souffles permis par ces pages blanches et s’en sert pour rythmer d’une belle manière son récit, chaque saynète est très efficace et un régal à suivre. En fin de compte, les tie-ins
Avengers possèdent les mêmes qualités scénaristiques qu’
Infinity, le côté décousu en moins, ce qui est donc très proche de la perfection. Finissons en abordant rapidement les relations entre personnages, que ce soit entre les Avengers, ou même les relations au sein du
Galactic Council, elles sont décrites avec exactitude et Hickman nous donne presque l’impression de découvrir une histoire qui pourrait se dérouler dans l’univers réel.
Bref, vous ne pouvez pas passer à côté de ce chapitre ni des suivants !
Infinity : The Hunt #1 (
4/5)
Cette série commence de manière très intéressante car bien que son déroulement soit tout à fait classique – nous y suivons principalement
Hank Pym présentant les écoles participants au
Contest of Champions, ainsi que quelques élèves de ces dernières – il faut avouer que sa structure est pensée spécialement pour nous amener à la conclusion. Cependant, on ne s’ennuie pas une seule seconde, c’est un véritable plaisir d’y retrouver tous les jeunes héros que l’on suit habituellement dans des séries séparées. C’est encore plus plaisant lorsque des visages inconnus ou presque se joignent à la fête, c’est le cas des élèves de la Braddock Academy ou de l’école du Wakanda.
Le déroulement du récit est linéaire à souhait mais
Matt Kindt met du cœur à l’ouvrage et cherche vraiment à retranscrire avec exactitude l’état d’esprit des différents personnages, et on voit dès ce premier numéro qu’il les a compris. Cette structure linéaire fait monter la pression au fur et à mesure, alors que le déroulement général de l’histoire est entrecoupé de très courtes scènes évoquant un drame imminent, et quand celui-ci éclate, l’impact reste fort même si on savait d’avance que tout allait exploser.
Bref, nous avons ici l’exemple d’une excellente utilisation d’une structure tout à fait classique servant parfaitement le propos.
Deadpool #16 (
4/5)
The Good, The Bad and The Ugly s’impose clairement avec ce second épisode sur cinq comme un arc ambitieux. Après nous avoir proposé du
Deadpool tout à fait classique, avec un nombre de gags incalculable,
Brian Posehn et
Gerry Duggan donnent un petit côté «
MAX! » à leur série.
Le propos est très adulte, il n’y a pas une seule blague de tout l’épisode, mais pourtant il est très diffile de décrocher. Deadpool n’a plus que la voix de l’
Agent Preston dans sa tête mais les artistes prouvent ici qu’ils n’ont pas vraiment besoin de plus pour proposer une bonne histoire sur le personnage. On a l’impression de vivre un retour aux sources couplé à une prise d’inspiration du côté de la ligne MAX ! et il faut avouer que le tout est plutôt réussi. Ce chapitre nous mène d’ailleurs jusque dans un pays quasi inexploité dans les comics : la Corée du Nord.
Les traits fins et précis de
Declan Shalvey sont joliment mis en couleur par
Jordie Bellaire, les scènes d’intérieur sont très sombres et glauques alors que la colorisation chaude utilisée lors des scènes extérieur dans le pays des Jong fait ressortir le caractère quasi apocalyptique de cette zone du monde.
Bref, il n’y a aucune faute de goût dans ce chapitre et les deux scénaristes montrent que l’on peut faire du très bon
Deadpool tout en restant sérieux. Un arc à suivre !
Avengers Arena #15 (
3,5/5)
La série continue et reste droit dans ses bottes, c’est un divertissement plus qu’honnête, avec des personnages auxquels on a fini par s’attacher. Précédemment,
Cullen avait laisser « sortir la bête » pour sauver son ami
Aiden, mais la bête est devenue folle et pose de gros problèmes à tous les héros. Bien entendu, ils parviendront à s’en débarrasser mais cela aura un prix.
Ce numéro est donc riche en action,
Kev Walker est toujours présent pour nous faire vivre ça et il le fait toujours aussi bien ! Il montre là qu’il maîtrise aussi bien les combats de grande ampleur que ceux à dimension plus humaines qu’il nous avait proposé dans les épisodes précédents.
Dennis Hopeless de son côté ne se repose pas sur ses lauriers et propose un belle évolution des personnages en parallèle de impressionnantes scènes de combat.
Bref,
Avengers Arena n’est pas LA série qui tue tout scénaristiquement mais reste un excellent divertissement et mérite toute votre attention.
Wolverine #9 (
3/5)
Killable est un arc en six parties et il y aura donc forcément des moments un peu plus calme, et c’est bel et bien le cs ici. D’accord,
Wolverine se bat contre
Batroc à la fin, mais ce dernier reste un ennemi de pacotille pour le mutant griffu.
La partie se déroulant dans la
Jean Grey School avec le corps professoral de l’école est assez intéressant suivre, mais un tel dialogue ne peut pas être l’élément central d’un numéro, tout comme un combat
Wolverine / batroc ne peut pas l’être non plus. Nous n’aurons malheureusement que ces deux événements ne pouvant pas être centraux à nous mettre sous la dent dans ce second numéro de l’arc. Bref, je pense que vous avez bien compris que cela ne peut donc suffire pour en faire un très bon numéro.
Alan Davis est toujours très bon sur les dessins et son style rétro fait plaisir à voir, il y a peu d’artistes à dessiner comme lui aujourd’hui et son dessin apporte un vrai cachet à l’histoire. Le coloriste a en plus la bonne idée de n’utiliser absolument aucune couleur qui agresse trop les yeux et privilégie davantage des couleurs légèrement saturées, et cela fonctionne plutôt bien. Du point de vue visuel, cet épisode est donc une franche réussite car on retrouve vraiment ce qui est désormais l’identité visuelle de cette série, malheureusement, l’histoire est un peu faible et il manque un événement marquant dans ce numéro pour le rendre incontournable.
Indestructible Hulk #13 (
1,5/5)
Un numéro très difficile à noter, puisqu’à l’image du reste de l’arc, ce dernier fait véritablement office de « délire de l’artiste », je pense que vous aurez compris de quel côté votre cher serviteur se range.
Mark Waid semble prendre beaucoup de plaisir à faire voyager
Hulk dans divers périodes, mais il e résulte un récit un peu confus, qui ne va pas dans le fond des choses et n’exploite pas particulièrement bien les inspirations qu’il invoque.
Arthur et ses Chevaliers sont ici réduits à leur plus simple expression, leur rôle en est presque anecdotique et c’est forcément dommage. Mark Waid semble écrire pour lui et certainement certains lecteurs friands de voyage temporel, mais il ne propose pas grand-chose d’original, cet arc fait au final presque office de pause dans l’histoire qu’il développe depuis le #1.
Quant aux dessins de
Matteo Scalera, ils sont plutôt bons mais ne collent pas forcément ni à la série, ni à l’ambiance qui aurait dû être celle de l’époque à laquelle se trouve
Hulk dans ce numéro.
Val Staples utilise une palette de couleurs plutôt sombres et froides et étrangement, cela ne semble pas non plus coller à l’univers développé dans ce numéro. Il n’est pas mauvais, loin de là même, mais un certain nombre d’éléments ne collent pas parfaitement à l’offre proposée, et c’est franchement dommage.
Etait-ce vraiment nécessaire de faire un
Aftermath à
Age of Ultron dans cette série, et surtout de le rendre si long ?
Fantastic Four #12 (
1/5)
Cette série est une vraie déception au fur et à mesure qu’elle avance.
Matt Fraction se perd dans des concepts flous et donne l’impression d’avoir la volonté d’en créer de nouveau chaque épisode ou presque. Le problème, c’est qu’on a l’impression que l’histoire évolue trop vite, ce qui a pour conséquence d’offrir une histoire vraiment confuse, et qui en devient presque inintéressante à suivre. A l’occasion de plusieurs pages de ce chapitre, on peut même se laisser aller à un « Vivement la guérison » tant le temps commence à se faire long.
La série propose tout de même des scènes d’action plutôt sympathiques, mais encore une fois rien d’exceptionnel. Cela me permet d’ailleurs d’aborder la prestation de
Mark Bagley qui semble lui aussi se perdre au fur et à mesure que la série avance. Ses planches semblent de moins en moins inspirées et ses visages de moins en moins bons. Les débuts de la série était du niveau d’
Ultimate Spider-Man , force est de constater que nous sommes tombés bien bas.
Comme si tout cela ne suffisait pas, Fraction met en relation les Fantastiques avec des personnages d’inspiration Steampunk, un mouvement qui se fait de plus en plus présent et qui est presque trop facile à utiliser dans ce cas, ce dernier aurait pu franchement faire un effort et utiliser des personnages plus originaux, comme les petits-enfants du couple de personnes âgées, qui sont un très bon concepts mais ne se retrouvent du coup qu’effleurés.
Pour conclure, nous pouvons donc dire aujourdhui que
Matt Fraction déçoit sur
Fantastic Four, il semble s’être perdu en chemin et les concepts nébuleux qu’il propose sans pour autant rentrer dans les détails ne font plus mouche… Vivement la fin !
Dans
Captain America #11,
Steve Rogers est de retour parmi les siens et son retour est plutôt triste, il est temps pour lui de faire son deuil, d’autant que nous découvrons l’homme qui lui donnera prochainement du fil à retordre,
Nuke.
Dans
X-men #5,
Brian Wood vous propose de suivre l'évasion des jeunes
Jean Grey et
Scott Summers.
Julien vous en a d'ailleurs proposé une critique.
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