Cette semaine est marquée par un événement de taille, si peu de temps après le lancement d'
Infinity, je veux bien entendu parler du lancement du crossover mutant
Battle of the Atom !
Eh oui, dans les semaines à venir deux events cohabiteront dans les lignes du Zap'Marvel pour notre plus grand bonheur. Comme vous le verrez à mon enthousiasme, Battle of the
Atom est un pur bonheur. Mais cette semaine est également marquée par l'arrivée de Miguel O'Hara dans Superior
Spider-Man , ainsi que quelques contre-performances. Bref, plein de bonnes choses, mais trêve de bavardages, il est temps de commencer !
N'oubliez pas que DavIds vous propose comme toujours son
Zap'DC.
Battle of the Atom #1 (
5/5)
Retrouvez dans ce comics tout ce qui fait le renouveau des mutants depuis l’arrivée de
Brian Michael Bendis sur la franchise ! Ce dernier nous propose vraiment là ce qu’il sait faire de mieux, ce chapitre est un modèle de caractérisation de personnages, tout en construisant en parallèle une histoire qui s’annonce d’ores et déjà comme la première pierre angulaire du nouvel univers mutant. Une part non négligeable est en plus laissée à l’action et
Frank Cho, accompagné d’autres artistes de talents comme
Immonen et
Von Grawbadger, ça ne peut que donner lieu à des pages de toute beauté.
Nous nous retrouvons véritablement plongés au cœur de l’action, les
Sentinelles paraissent plus menaçantes que jamais, mais en plus de l’action, ce chapitre est un régal à suivre pour son histoire ! Les relations entre personnages sont utilisées à la perfection et développées comme il le faut. Un événement vient rapidement calmer les ardeurs de certains X-Men et il est très bien amené, sans en faire des tonnes. Le chapitre se termine comme prévu par l’arrivée de X-Men du futur, et encore une fois on ne peut qu’être admiratif devant l’imagination des artistes qui nous proposent des mutants auxquels on s’attendait, tout en leur donnant un look résolument original. Cette arrivée semble presque naturelle, et elle est à l’image de tout le récit. Rien ne nous surprendra outre mesure mais Bendis propose un déroulement absolument naturel de l’action : nous y trouvons en quelque sorte ce à quoi nous nous attendions (mais sublimement mis en image) et c’est bien là la force de ce numéro introductif, il surprend par son caractère naturel.
All-New X-Men #16 (
4,5/5)
Je trouve presque ridicule de noter ce second chapitre car il est tout aussi excellent que le précédent, le demi-point que je lui retire est en fait simplement car il est trop court et laisse une sacrée sensation de manque… mais est-ce vraiment un mal ?!
La rencontre entre les X-Men du présent et leurs alter-egos futuristes est explosive et la manière qu’à Bendis de la raconter est tout bonnement génial. En effet, il nous propose dans un premier temps de suivre la scène du point de vue omniscient traditionnel du lecteur, c’est-à-dire de manière globale. On rembobine ensuite pour la redécouvrir du point de vue des X-Men originaux, et en particulier à travers la jeune
Jean Grey. Cela décuple l’impact de cette scène et la grave dans nos mémoires, et il faut avouer que les dialogues se suivent avec passion, si bien que l’on relit avec plaisir les bulles que nous avons pourtant déjà lues lors de la première découverte de la scène. La prose de Bendis est donc au rendez-vous et encore une fois, tout semble naturel et à sa place, sauf qu’ici Bendis nous surprend constamment et même en fin de chapitre avec quelque chose de pourtant très évident, mais mis en scène de telle manière que l’on trouve forcément cela magnifique.
Stuart Immonen est tout bonnement excellent et utilisé en tant qu’artiste unique parfaitement là où il le fallait. Marvel montre en fait avec ce
Battle of the Atom leur grande maîtrise éditoriale dans la mise en place d’un crossover, car parallèlement à Brian Bendis qui scénarise le tout avec brio, chaque dessinateur semble être utilisé là où il est nécessaire et où ses dessins brilleront le plus.
Ce lancement est donc une véritable réussite et on ne peut que vous conseiller chaudement de le suivre dans son intégralité (une dizaine de numéros).
Superior Spider-Man #17 (
4/5)
Retour triomphal de
Ryan Stegman au dessin sur la série de notre monte-en-l’air préféré, ses pages sont de toute beauté, très modernes et dynamiques. C’est bien entendu précisément ce qu’il fallait pour donner vie à Nueva York, version futuriste de notre New York actuelle après 86 années de développement supplémentaires.
Comme si cela n’était pas suffisant, il faut bien entendu aussi compter sur l’excellent
Dan Slott pour donner de l’âme à l’ensemble, et c’est vraiment ce qu’il fait ! Cela saute particulièrement aux yeux dans les premières pages du récit. Ce dernier s’est amusé à donner une manière de s’exprimer aux gens du futur quasiment identique à la nôtre, mais avec assez de différences pour faire ressentir ce décalage. Il utilise un artifice génial : la transformation d’expressions populaires en y ajoutant une constante technologique, ainsi
dammit devient
jammit,
What the fuck devient
What the Schock, bref, je pense que vous avez saisi l’idée !
Bien entendu, une fois le présent rallié, l’histoire n’en devient pas moins intéressante pour autant. En effet,
Slott nous propose un véritable tour du propriétaire et fait une fois de plus preuve de son grand talent en développant plusieurs intrigues en parallèle sans jamais perdre le lecteur à un seul moment. Il introduit un petit changement de statu quo du côté d’Horizon Labs et a l’excellente idée de sans cesse faire revenir des personnages qu’il a utilisés il y a un deux ans, élément qui ne peut que ravir ses lecteurs assidus, qui se sentent par là en quelque sorte récompensés de suivre son histoire avec attention.
Pour conclure en vitesse, jetez vous dessus !
X-men Legacy #16 (
3,5/5)
C’est encore un très bon chapitre que nous propose
Simon Spurrier pour cette série qui est la plus grosse surprise de cette première vague
Marvel NOW!.
Legion continue de tracer sa route et il décide se rencontrer de son propre chef
Cyclops, leader d’une faction mutante, et accessoirement assassin de son père,
Charles Xavier.
Le cheminement menant à cette confrontation est très agréable à suivre, Spurrier continue de développer son histoire qui s’attarde vraiment sur la vision qu’ont les humains normaux de la communauté mutante, et il le fait plutôt bien. Mais le plat de résistance de ce numéro, c’est bien sûr le combat opposant David aux X-Men de Cyclops. Il est magnifiquement mis en scène et
Paul Davidson, qui remplace
Tag Eng Huat, fait un très bon travail et donne l’impression de monter en puissance lui aussi au fur et à mesure que le chapitre avance.
On regrettera cependant le fait que Spurrier décide de s’arrêter en si bon chemin et que ce dernier ne nous dévoilera pas le duel opposant Legion à Cyclops avant le numéro suivant !
Avengers AI #3 (3/5)
Un numéro fortement marqué par la découverte du
Diamant, le monde habité par les intelligences artificielles ayant dérivé du virus créé par Hank Pym pour vaincre
Ultron au terme du précédent event Marvel,
Age of Ultron.
Sam Humphries gère plutôt bien son histoire et nous décrit de manière claire, rapide et efficace la création d’un monde nouveau, ce qui n’est pas une mince affaire. Manque de chance, d’autres l’ont fait avant lui et ne se sont généralement pas contenté de ça, mais ont proposé à côté de cela des histoires avec un fort développement. Ce n’est pas le cas de cet
Avengers AI #3, nous n’en retiendrons vraiment que la découverte de ce nouveau monde. Tout le reste semble anecdotique et la plupart de l’action aurait pu être décrite en moins de page, mais un choix a été fait, celui de donner une impression de dynamisme en décomposant un temps très court en plusieurs planches. Exemple concret,
Hank et
Victor dos à dos disent tous deux une phrase comprenant trois mots… ce qui donne lieu à trois panels différents. Cela fait donc un peu remplissage et on ne peut donc que regretter cela, même si la volonté de l’auteur était certainement de synchroniser le plus possible la temporalité du monde réel à celle du monde des intelligences artificielles.
Andre Lima Araujo est quant à lui toujours aussi bon, son style un peu enfantin donne une vraie identité à la série, avec parfois une petite touche rétro qui tranche totalement avec le sujet, résolument contemporain.
Avengers AI est sur la bonne voie mais on espère un avenir encore plus radieux pour cette bonne surprise.
Iron Man #15 (
2/5)
Cet épisode n’est pas mauvais mais
Kieron Gillen a vu trop grand avec ses
Origines Secrètes de Tony Stark , l’arc s’étire en longueur et le suivre devient parfois un véritable sacerdoce. On a ici beaucoup d’action et l’on profite donc pleinement des sublimes dessins de
Greg Land, artiste qui est particulièrement doué pour retranscrire ce genre de bataille assez épique.
Malheureusement, il y a aussi beaucoup de parlottes en fin de numéro et on a vraiment envie que
Tony abrège les souffrances de l’androïde… et les nôtres par la même occasion ! Les dialogues ne sont pas d’une inventivité monstrueuse et au final, on a l’impression d’avoir assister à beaucoup d’événements pour pas grand-chose dans ce chapitre.
Bref, d’un arc au nom évocateur qui laisse entrevoir une ambition plutôt osée, nous sommes passé à une histoire vraiment trop longue. Autant la première partie se déroulant sur terre était un régal à découvrir, autant l’on se demande véritablement pourquoi Gillen a décidé de rendre cette seconde partie si longue.
Daredevil Dark Nights #4 (
2/5)
Encore un 2, et tout comme
Iron Man, ce numéro de
Daredevil Dark Nights est loin d’être mauvais, mais c’est plus l’initiative qui est critiquable. Cette série type anthologie est limitée à huit numéros, et à l’image de la précédente histoire de
Lee Weeks, celle-ci devrait durer au plus trois numéros. Le problème est que
David Lapham nous propose quelque chose assez proche de ce que fait
Mark Waid sur la série
Daredevil, mais sans la virtuosité de ce dernier. Son histoire est bonne, mais n’apporte rien par rapport à la série principale, et surtout, ne propose en aucun cas une expérience foncièrement différente comme c’était le cas avec l’histoire précédente.
On a donc un véritable sentiment de gâchis, d’autant que ses dessins ne sont pas particulièrement extraordinaires non plus.
Lapham nous propose donc de suivre le déroulement d’une histoire qui a des parfums de vendetta mafieuse, tout en faisant intervenir un ennemi original,
Buggit, un homme « de dix pieds de haut ». Tout se passe très vite, le contexte se pose parallèlement à l’histoire qui avance, David Lapham gère donc très bien son truc, mais on se demande vraiment pourquoi Marvel a décidé de publier une histoire aussi peu originale sachant qu’elle occuperait plus du tiers de la totalité de la série limitée. En fin de compte, ce que l’on nous propose ici est presque un arc qui aurait pu servir d’intermède afin de permettre à
Mark Waid et
Chris Samnee de se reposer un jour, mais force est de constater que ces deux-là n’en ont aucunement besoin !
Écrire un avis
En postant un commentaire sur « MDCU-COMICS », vous acceptez de ne publier aucun contenu à caractère abusif, obscène, vulgaire, diffamatoire, choquant, menaçant, pornographique, etc. qui pourrait transgresser les lois de votre pays, le pays où « MDCU-COMICS » est hébergé, ou encore la loi internationale. Vous acceptez de ne publier aucun contenu ayant pour but délibéré de perturber la discussion, de lancer des polémiques, de provoquer ou d'annihiler toute conversation. Si vous ne respectez pas cela, vous vous exposez à un bannissement immédiat et permanent et nous avertirons votre fournisseur d'accès à internet si nous le jugeons nécessaire. Nous enregistrons l'adresse IP de tous les messages afin d'aider au renforcement de ces conditions. Vous êtes responsable des propos tenus dans vos commentaires. Vous acceptez le fait que « MDCU-COMICS » ait le droit de supprimer, d'éditer, de déplacer ou de verrouiller n'importe quel commentaire à n'importe quel moment si nous estimons que cela est nécessaire. En tant qu'utilisateur, vous acceptez que toutes les informations que vous avez saisies soient stockées dans notre base de données. Bien que cette information ne sera pas diffusée à une tierce partie sans votre consentement, « MDCU-COMICS » ne pourra être tenus comme responsables en cas de tentative de piratage visant à compromettre vos données.