[Zap'DC#19] Semaine 35

[Zap'DC#19] Semaine 35
La dernière ligne droite avant le Villains month. Et de toutes les séries des New 52 seules deux ouvrent réellement la voie vers cet événement : Justice League 23 qui signe la fin du crossover Trinity War et Talon. Je vous laisse découvrir plus bas de quoi il s'agit.

Dès la semaine prochaine le Zap'DC couvrira du mieux qu'il pourra ce mois dédié aux grands ennemis des super-héros en adoptant un nouveau format avec toujours pour seul objectif d'échanger nos impressions avec les vôtres.

Bonnes lectures et n'oubliez pas que le Zap'Marvel est aussi là pour vous parler notamment du crossover actuel, Infinity.



Aquaman 23

Geoff Johns continue d’officier avec magie sur ce titre. Avec magie oui car il est presque incroyable qu’au cinquième et dernier épisode de cet arc intitulé Death of a king, le scénariste parvient toujours autant à captiver son lectorat. Sans oublier que depuis le début de cette série les critiques sont unanimes pour commenter de façon plus que positives le reboot d’Aquaman. L’exercice est d’autant plus difficile ici car depuis le début de l’arc on suit finalement trois intrigues dont deux d’entre elles trouvent leur point de convergence ici. Et quand c’est aussi bien amené que dans cet épisode, on ne peut qu’adorer. Aquaman et Mera parviennent à s’extirper des griffes du Dead King et à s’enfuir de la colonie Xebel pour finalement découvrir qu’Atlantis est attaqué par Scavenger. Pendant ce temps, Tula tente toujours de sauver son frère Orm alias Ocean Master , emprisonné dans la prison de Belle Reve. Mais elle aussi apprend que la cité est envahie. S’ensuit alors un dilemme : raison de cœur ou raison d’État ? Un passage qui résume finalement la série dont le personnage principal, Aquaman est sans cesse tiraillé entre son éducation en tant que fils élevé à la surface et ses fonctions royales sur une cité aquatique. Sans oublier cet amour inconditionnel qu’il voue à sa femme, même après que Mera lui a avoué ses véritables origines. Et cet univers sous-marin doit faire le bonheur des dessinateurs tant les sublimes planches de Reis puis de Pelletier dès le #15 sont riches en détails, aux couleurs éclatantes et servent à la perfection les scènes d’action imaginées par Johns. Et le coup de grâce est apporté ici par cette scène finale qui prend à court sans sommation au point qu’on en vient à détester ce Villains month.

NOTE



Talon 11 (3,5/5)

Le dessinateur Kudranski est sur la série depuis le numéro précédent et ne cesse d’emporter les titres qu’il dessine dans une ambiance qui lui est propre. Le récit ici est encore une fois sublimé par ses traits, d’autant que Calvin Rose, ses sauveurs et les hommes de Bane s’adonnent à une chasse à l’homme dans les coins les plus sombres de la prison de Santa Prisca. Du bonheur en page pour les yeux. Côté scénario, alors certes, l’action est au rendez-vous, au même titre que l’humour léger notamment autour du personnage d’Anya dont on en apprend un peu plus sur sa formation de guerrière. Et certes, en parallèle, le combat entre Batman et l’Ergot Butcher captive car les deux ont un fort charisme mais il y a un petit quelque chose dans les dialogues qui empêche le lecteur de plonger les yeux fermé dans ce récit. Est-ce cette énième mention de la Cour des Hiboux, un concept qui s’épuise de plus en plus, les échanges verbaux entre Calvin et Bane qui peuvent se résumer à « non c’est moi le plus fort » ou encore cette pirouette empreinte de facilité avec laquelle Calvin parvient à s’extirper de son côté ? Oui, sûrement ces trois détails réunis finalement. Ajouté à cela, le sentiment que la caractérisation de Bane n’est pas complète. Autrement dit, on l’a connu beaucoup plus menaçant. Mais ce chapitre est largement sauvé par cette scène finale qui s’invite sans crier gare, cette scène qui nous conduit tout droit vers l’une des série tie-in de Forever Evil grâce à l’apparition du leader de la Secret Society et dont on fait peu cas : Forever Evil : Arkham War.




Batman Incorporated Special (2,5/5)

Pour clôturer cette série, Grant Morrison a laissé ici sa place à une brochette de scénaristes et dessinateurs qu’il serait trop long de lister. Notons juste que Burnham, Dan Didio et van Sciver se sont prêté à l’exercice de cette anthologie. Dans une quarantaine de pages, pas moins de cinq courts récits mettent en avant les membres de Batman Incorporated. L’occasion alors de retrouver notamment Squire sans son Knight, El Gaucho, Red Raven , Nightrunner et Batcow. Si ces petites histoires se lisent sans grande difficulté et respectent le format de l’anthologie, elles révèlent surtout un fait pas frappant pas aux premiers abords avec cette série. Finalement, Morrison aura peu exploité tous ses personnages chargés de véhiculer les mêmes idéaux de Justice que Batman dans d’autres pays. Et c’est d’autant plus flagrant dans cette v2 de Batman Inc. il aura beaucoup été question de la Batfamily de Gotham unis pour lutter contre Leviathan et de la relation père-fils entre Bruce et Damian . Mais tous les autres ont été totalement relégués au second plan. Un tort que tentent donc de redresser tous ces artistes ici. Mais l’exercice était finalement un peu casse-gueule car si certains personnages sont assez charismatiques pour porter à eux-seuls leur récit, notamment à Squire, d’autres font office de pâle copie du Chevalier Noir sans grand relief. Quant à la présence de Batcow dans ces pages, elle pousse à sourire d’autant qu’il s’agit sûrement de l’une des meilleures histoires écrites par Dan Didio, étant donné qu’il n’y a pas de texte.


Superman 23 (2/5)

Oui, Superman est de retour dans le Zap’ car Scott Lobdell n’est pas aux commandes de ce titre ce mois-ci. Mike Johnson le remplace avec pour la mission de lancer le crossover Psi War qui touchera plusieurs titres de la franchise. Quelle étrange idée justement de lancer cet événement juste avant celui du Villains month de septembre. Mais soit. Cependant, pour ne pas vous faire mariner trop longtemps, ce changement de scénariste n’est pas non plus synonyme de deuxième renaissance pour le titre. Il y a certes du mieux, mais Superman n’a pas encore retrouvé sa carrure ni son charisme d’antan. Surtout qu’entre la Reine d’H.I.V.E. et Hector Hammond, l’homme d’acier est encore une fois malmené. D’où l’intérêt qu’on peut trouver à ce chapitre, à l’instar de l’annual : Superman n’est pas réellement le personnage principal ici. Toutefois il serait peut-être temps qu’un scénariste cesse de mettre à mal ce super-héros et le fasse remporter au moins une fois un combat. Certes la part d’humanité acquise du super-héros participe des raisons qui expliquent l’amour que le lecteur lui porte. Mais le rendre impotent comme Johns et Cie ont pu faire dans Trinity War ou comme dans cet épisode ne le rend pas forcément attachant. Et pour aller plus loin, les attaques psi dignes du jeu vidéo Pokémon durent peut-être depuis trop longtemps. Du côté narratif, Johnson opère une transition en douceur après le run (l’échec) de Lobdell en abusant encore des cartouches contenant une voix off. Mais pour finalement jouer l’effet de surprise en montrant qu’il s’agit bel et bien des pensées d’un personnages qui apparaîtra de façon la plus conventionnelle possible à la fin de l’épisode. Mais restons optimistes, au moins Lobdell n’est plus là.




The Green Team 4 (1,5/5)

L’une des séries qui doit le moins marcher chez DC en ce moment mais qui pourtant est loin d’être la plus mauvaise. Avec cet épisode le premier arc se termine, de qualité inégale mais surtout dont l’intrigue semble un peu trop inspirée des aventures d’Iron Man chez la concurrence. En plus de cela, le récit dans ce chapitre est quelque peu dérangeant. L’ennemi de Commodore révèle sa véritable identité et explique ce qui anime ses intentions. Le tout n’est pas forcément crédible et se retrouve noyé dans un jargon scientifique (couplé avec l’épisode de Catwoman, on a vraiment mal à la tête) mais surtout lorsqu’on découvre le lien qui unit les deux personnages, on est en droit de penser que Baltazar et Franco ont peut-être été un peu trop loin pour leur première histoire. Pour en plus livrer une fin vite expédiée et dont la dernière page fait presque mal au cœur. Évidemment le but est d’installer cette série qui peine sûrement à se faire connaître sur le devant de la scène. Pour faire surtout oublier le fiasco de ce concept éditorial survendu par l’éditeur mais les scénaristes font plutôt preuve de maladresse. Et lorsqu’on voit l’armée de dessinateurs qui ont officié rien que sur cet épisode, (il y en a quatre), on ne comprend pas trop ce que chacun a accompli, les dessins étant plutôt ressemblants du début à la fin, même s’ils ne crèvent pas le plafond. Et bien évidemment, le Villains month n’aura aucune répercussion sur la série alors autant dire qu’une annulation prochaine ne serait pas une grande surprise. Le plus étonnant étant que sa série censée être complémentaire, The Movement, parvient finalement à tirer son épingle du jeu.


Catwoman 23 (0,5/5)

Mais que s’est-il passé dans l’esprit de Nocenti ? Comment a-t-elle pu croire que plonger Catwoman dans des catacombes surréalistes de Gotham City en plein cœur d’un nouveau conflit de territoire pourrait tenir la route ? Après une guerre de gang qui finalement n’a pas eu lieu, la féline continue de plonger dans ce monde souterrain, envahis de gaz toxiques et surtout où les sentiers de pierre longent des rivières de lave. Oui, de lave. Autant dire qu’elle évolue dans un milieu très, très profond. Mais pas si sauvage car non seulement elle peut emprunter des escaliers taillés, suivre des chemins de pierre à cheval et rencontrer un chef de gang Ancien biochimiste qui a construit un véritable bunker. Catwoman doit justement apporter la fille du Docteur Phosphorus au fils de ce scientifique pour qu’ils puissent se marier et avoir plein de charmants bébés qui assureront la paix entre les deux clans. Vous avez dit archaïque ? Oui, c’est à peu près ça. Malheureusement tout ce décor est tellement ridicule qu’on n’attache aucune importance au scénario. Et la menace scientifique censée peser dans ces pages n’est à aucun moment crédible. Tout sonne faux en réalité. Même l’apparition de ce personnage annoncé depuis plusieurs mois par DC tombe comme un cheveu sur la soupe et de façon trop classique. Mais on attend tout de même de voir comment la scénariste va rattacher les wagons entre eux et expliquer sa présence déjà dans l’univers des New 52 et surtout dans ce monde sous la ville. Et comme à l’accoutumé, ce sont les dessins de Sandoval qui relèvent tant bien que mal le niveau de l’épisode





Justice League 23
Excellent dernier épisode de Trinity War. Ma review ici.

Batman-Superman 3
A l’image des deux premiers épisodes, le meilleur épisode de la semaine. A ne surtout pas rater.

Teen Titans 23
Lobdell fait le ménage en éjectant Bunker vers une intrigue que l’on attend depuis le #17. Mais on ne devrait tout de même pas le revoir de sitôt. Vivement que DC en fasse autant avec lui. Adepte de la vacuité et des dialogues creux, ce titre est fait pour toi.

Flash 23
Aïe, Reverse Flash révèle sa véritable identité et cela va faire grincer des dents.
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  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 11 ans

    L'identité du reverse flash ne m'a pas trop dérangé. j'attend de voir les réponses durant le villains month