Cette semaine est assez particulière puisqu'elle s'est illustrée par son grand nombre de sorties de qualité moyenne et sa faible quantité d'excellentes ou très mauvaises publications. J'ai essayé de retranscrire ça au mieux dans ce seizième Zap'Marvel en réduisant les choses que je vous conseille chaudement, ou vous déconseille, pour privilégier la catégorie intermédiaire.
Bonne lecture et n'hésitez pas à commenter ! Et n'oubliez surtout pas le
Zap'DC de DavIds qui revient sur les sorties de mercredi dernier de la Distinguée Concurrence.
All-New X-men #15 (
4/5)
C’est une bien belle parenthèse que nous offre
Brian Michael Bendis avec ce quinzième numéro. Il n’y a quasiment aucune action et nous y suivons la vie des X-Men originaux le temps d’une après-midi où il se passera finalement énormément de choses. Nous y retrouvons une
jeune Jean commençant à maîtriser de mieux en mieux ses pouvoirs et ces derniers lui apprenant l’amour que lui voue
Hank / Beast. C’est fait de manière plutôt intelligente, Bendis n’exagère pas le moment et l’émotion passe plutôt bien. Du côté de
Scott et Bobby, c’est nettement plus amusant puisque ces derniers décident de quitter pour quelques minutes l’école et feront la connaissance de jeunes filles de notre époque. Le côté film de romances adolescentes est bien entendu très présent tout au long du chapitre mais Bendis parvient à rendre cela passionnant, à aucun moment on ne s’ennuie.
Il faut dire que la présence pour l’occasion de
David Lafuente au dessin y est aussi pour quelque chose. Son trait bien plus enfantin que celui de
Stuart Immonen ou
David Marquez sied à la perfection à l’histoire développée par Bendis, le côté mignon des amours de jeunesse est plutôt bien retranscrit visuellement. A l’occasion de deux croisements entre Jean et
Rachel Grey, deux pages du numéro sont muettes et Lafuente y met encore mieux en avant son talent en rendant de toute manière les dialogues totalement superflus.
Ce quinzième numéro un peu à part est donc une réussite totale et vous ne pouvez pas vous permettre de le louper.
Avengers AI #2 (
3,5)
Ce second épisode a un déroulement plutôt classique mais se révèle plaisant à lire.
Andre Lima Araujo a un style particulier qui accroche le regard, est très efficace dans les scènes de vie mais également dans les scènes d’action. On retiendra cependant de sa prestation dans ce numéro le fait qu’il arrive à faire ressentir une émotion émanant d’intelligences artificielles qui ne sont pas censées en ressentir. La scène où la Sentinelle est vaincue est un moment assez inattendu qui étonne vraiment. Ce numéro ne propose en revanche rien d’extraordinaire,
Sam Humphries continue de poser son intrigue générale et de développer les relations entre les personnages. Ce qui est cependant assez sympathique, c’est qu’il essaye réellement de nous faire ressentir leur manière de fonctionner et on peut au moins saluer cet effort, d’autant que le résultat est loin d’être mauvais.
Les dernières pages sont en tout cas une vraie réussite qui ont fait bondir la note de ce numéro d’un point grâce à leur très grande efficacité. Dimitrios rappelle forcément le terrible
Ultron, mais nous donne l’impression d’en être une véritable version contemporaine, pas comme l’ersatz que nous a servi Brian Bendis dans son
Age of Ultron. Bref, la menace est désormais instaurée et cette série pourrait créer la surprise à l’occasion de son prochain numéro.
Superior Foes of Spider-Man #2 (
3/5)
Une série qui fait définitivement partie de ces surprises que personne n’attendait, et même si elle n’est pas encore assez bonne pour être incontournable, elle se lit très bien.
Nick Spencer fait du très bon travail, il parvient vraiment à provoquer un certain sentiment d’empathie envers ces vilains que l’on a vu maltraités des dizaines de fois par le gentil
Spider-Man . Il s’intéresse vraiment aux hommes dissimulés derrière les masques et costumes et parvient même à nous les rendre sympathiques.
Fred Myers, alias
Boomerang, fait preuve de beaucoup de second degré quant à sa condition et c’est un plaisir de suivre l’aventure à ses côtés.
Steve Lieber a un style bien à lui qui, sans être exceptionnel, se révèle plutôt efficace dans les scènes calmes ainsi que lorsque l’action se fait plus présente. Il apporte un soin tout particulier aux visages. En revanche, son encrage est plutôt passable et n’apporte pas grand-chose à ses dessins, on a même l’impression qu’il les rend moins bons. La colorisation gagnerait également à se rapprocher de celle d’un
Hawkeye par exemple.
Bref, de bonnes choses à tous les niveaux, mais il manque encore cette petite marche à franchir pour en faire une série très bonne.
Avengers #17 (
3/5)
Le calme avant la tempête, c’est ce que propose
Hickman avec ce 17e numéro, qui était encore une fois un prélude à
Infinity. Ca se lit comme toujours très bien, mais on a l’impression qu’il ne se passe pas grand-chose. Hickman continue cependant de rajouter une pièce à son grand plan, en particulier en ce qui concerne la trame opposant les
Avengers à l’organisation
A.I.M. Mais mise à part l’avancée que l’on retrouve de ce côté, une bonne partie du chapitre est très lente. Les dernières pages sont cependant une grande réussite, Hickman nous donne l’impression que tous les éléments se mettent au diapason avant l’événement qui déclenchera le prochain crossover global… Ces pages donnent le frisson et sont tout de même parvenu à faire vibrer mon petit cœur de fan de la Maison des Idées.
Quant aux dessins, ces derniers étaient assurés par trois artistes différents (d’accord, plutôt des valeurs sûres néanmoins), ce qui faisait un peu peur quant à une certaine cohérence graphique. Mais finalement, les changements de dessinateur ne gênent en rien, les trois donnent leur meilleur et à part une ou deux pages clairement en dessous du reste, nous avons quand même de très beaux dessins sur ce numéro.
Bref, un numéro calme dans lequel tout se met en place pour quelque chose de plus grand, c’est comme toujours un numéro un peu en deçà de ce que propose habituellement la série, mais la mission reste remplie admirablement et la lecture de ce dernier indispensable.
Hunger #2 (
2,5/5)
La série labellisée "
Age of Ultron Aftermath" continue et redresse un peu la barre. On se débarrasse de l’humour inutile du premier épisode pour revenir vers quelque chose de plus sérieux, et nous avons cette fois une histoire vraiment lancée. Nous y trouvons enfin ce qu’on attendait tous, malheureusement tout n’est pas rose. L’écriture manque d’originalité, sans être mauvaise, elle n’est pas particulièrement bonne non plus. Le pan cosmique de l’univers Marvel a connu de tels scénaristes, avec entre autres
Jim Starlin et le duo
Abnett / Lanning, qu’il est très difficile de se satisfaire de ce numéro de
Joshua Hale Fialkov.
Les dessins de
Leonard Kirk restent cependant très efficaces et ce dernier représente à merveille le gigantisme de
Galactus ainsi que le
Silver Surfer. Bref, graphiquement, on se prend 2-3 petites claques dans ce numéro, mais à côté de cela, certaines pages manquent cruellement d’inspiration.
Au final,
Hunger redresse la barre - il faut dire qu’il était difficile de faire pire que le premier numéro – et nous propose enfin ce que nous attendions. On pestera cependant contre le flagrant manque d’originalité, même si ce dernier se révélera peut-être volontaire…. Afin de mettre encore une fois en avant l’excellente écriture de Brian Bendis sur
Cataclysm.
Iron Man #14 (
1,5/5)
Ce numéro contient le second chapitre de la seconde partie des
Origines Secrètes de Tony Stark, et alors que la première partie, bien que plutôt déconcertante, proposait plein de nouvelles choses, cette dernière ne propose que peu de chose à part de l’action. Les dessins de
Greg Land sont toujours aussi efficaces bien entendu et rendent la course-poursuite entre Tony et
451 intéressante, au moins sur le plan visuel. Mais du côté du scénario, il avance très peu, aucun élément ne viendra nous surprendre. Pour tout vous dire, il cherche à pousser Tony à prendre le contrôle du
Godkiller en le menaçant de détruire une seconde planète (après avoir précédemment éradiqué le lieu de vie des Voldi), menace qu’il met bien sûr à exécution. A partir de là, on sait très bien que si cela ne marchera pas, il se tournera vers une autre planète, et je vous laisse imaginer sur laquelle il a jeté son dévolu (c’est cette « révélation » le cliffhanger du numéro…).
Bref, une seconde partie qui reste passable, les dessins restent bons mais ne suffisent franchement pas à faire passer la pilule. Il aurait été bien plus intelligent d’allonger la première des deux parties de ces origines secrètes et de boucler le tout en un seul numéro, car là on s’ennuie ferme.
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