[Zap'DC#12] Semaine 28

[Zap'DC#12] Semaine 28
C'est avec un grand plaisir (j'espère partagé) que je vous retrouve cette semaine pour ce nouveau Zap'DC. Merci à Bart d'avoir tenu la boutique pendant que je profitais de mes vacances. Et la semaine dernière il n'y avait pas de Zap' pour cause de Comic Con à Paris.
Pour reprendre les bonnes habitudes, n'oubliez pas qu'il y a aussi le Zap'Marvel.




Green Lantern corps 22 (4,5/5)

Van Jensen et Venditti au scenario effectuent ici un super bon travail. D’une part parce que depuis la fin des cross/events qui ont touché la franchise Green Lantern nous avons réellement la sensation d’être dans le même univers que les trois autres titres. Les références entre les séries sont nombreuses, le lecteur rigoureux que je suis, apprécie la cohérence. Les scénaristes s’offrent même le luxe de rattacher leur arc aux événements qui ont touché les tie-ins de Brightest Day en 2010 avec le retour des entités des corps de Lantern. En plaçant John Stewart au centre du récit, le personnage retrouve ses lettres de noblesses, d’autant qu’on avait la sensation que les auteurs précédents ne savaient pas vraiment comment le gérer. Il s’improvise ici en entraîneur des nouvelles recrues et permet de faire le lien avec les aventures d’un autre corps, les Star Sapphire qui connaissent elles aussi des difficultés avec leurs anneaux. Côté dessins, si la cover de Jones semble sortir d’un autre temps mais loin d’être putassière, les pages semblent à première vue peu abouties, aux couleurs un peu fades. Mais au deuxième coup d’œil on s’aperçoit déjà qu’elles fourmillent de détails et qu’elles sont surtout à l’image de l’état d’esprit du personnage principal. Non seulement la rumeur qui voulait que John Stewart semble s’éloigner mais celui-ci gagne en présence et en personnalité et ça fait du bien.




Batman 22 (3,5/5)

Si ma critique du premier épisode du long arc de Snyder intitulé Zero Year était plutôt élogieuse, force est d’admettre que celle de ce deuxième épisode sera plus contrastée. Ce que nous redoutions à l’annonce d’un arc de 11 épisodes devient ici une réalité, ça va être long. Le scénariste a fait le pari fou de créer plusieurs intrigues autour du retour de Bruce Wayne à Gotham, avant de devenir Batman . Des intrigues qui vont se croiser, pour ne pas dire s’emmêler. Point positif, les clins d’œil via l’apparition de personnages connus du Batuniverse : les Falcone, les Carmine, Vicky Vale, le Pingouin . Mais cela suffira-t-il à rendre le récit moins ennuyeux ? Il est encore trop tôt pour le dire. Ici plusieurs invariants du mythe de Batman permettent de garder le lecteur en terrain connu, notamment lors d’un flashback, la chute du jeune Bruce dans un puits rempli de chauve-souris ou encore la grande dispute entre le jeune milliardaire et son majordome sur les raisons de ce combat pour la Justice . On assiste aussi à la première rencontre entre Bruce et Edouard Nygma, le conseiller de son oncle. Intéressant car aucun des deux personnages n’est encore celui par lequel on les connaît plus. Mais pas vraiment trépidante non plus et mal servie par une curiosité graphique qui consiste à retranscrire leur dialogue dans un jeu de l’oie appelé Ouroboros (aucun lien avec Batman Inc.). Red Hood se faufile au second plan même s’il reste maître des surprises mais découvrir qui se cache sous ce masque n’est plus un réel enjeu pour le lecteur. Même le back-up ne convainc pas même s’il propose une phase d’entraînement du jeune Bruce peu courante : la créativité lors de la construction de ses gadgets.





Batgirl 22 (3/5)

Gail Simone se prête ici à un exercice courant dans les comics : raconter la vie qu’un super-héros mène sans son costume. Ici nous suivons donc Batgirl , enfin plutôt Barbara Gordon en plein rencart avec Ricky, ce voleur de voiture qu’elle a sauvé des griffes de Knightfall. Puis on la retrouve avec son père, James Gordon, dans une séquence émotion. Autant dire que Simone a su relever le défi haut la main. Car si à aucun moment Batgirl n’apparaît, l’héroïne toujours convaincue d’avoir tué son frère, n’en reste pas moins l’élément-clé de ce récit, en servant de lien entre tous les protagonistes. C’est Batgirl qui a sauvé Ricky, c’est encore Batgirl qui est devenue l’ennemie public n°1 aux yeux du commissaire, au point que celui-ci fera tout pour l’arrêter, quitte à rejeter Batman et s’enfoncer dans les ténèbres enivrantes de la vengeance comme le montre les dernières pages. Exercice parfaitement accompli donc par la scénariste qui parvient même à glisser des répliques humoristiques tout en préservant la dimension dramatique de l’histoire. Nul doute que Barbara se retrouvera bientôt face à un cruel dilemme : ressusciter Batgirl notamment pour protéger Ricky ou devenir la fille rangée que son entourage croit connaître ? Quant aux dessins, Fernando Pasarin nous offre un travail inégal. Car si la plupart des pages ne sont pas du plus bel effet en termes de détails des décors, il excelle dans la reconstitution des émotions à travers des visages aboutis. Sans oublier une demi-page qui présente Batman et le Commissaire Gordon comme on ne les a jamais vus. De quoi rendre le titre perfectible mais largement intéressant. Mais note pour Gail Simone, l'exercice est concluant mais maintenant il faut reprendre les choses sérieuses.


Suicide Squad 22 (2,5/5)

Il est connu qu’il ne faut jamais juger un livre par sa couverture. C’est le cas ici. Si la cover est des plus laides, en termes de dessins et de colorisation, cet épisode de Suicide Squad se charge de compléter le scénario de l’épisode précédent, laissé vacant à certains endroits. Si nous savions déjà que l’équipe se dirigerait vers Las Vegas, nous en ignorions les raisons. Ales Kot le scénariste se charge donc de nous expliquer les tenants et aboutissants ici, tout en laissant certains mystères irrésolus. Ce qui n’est pas pour déplaire car on a alors la sensation d’être face à un run bien ficelé. Notamment rien n’est dit sur comment Cheetah a pu intégrer l’équipe qui doit empêcher une attaque d’anarcho-terroriste dans la ville du péché. En attendant, nous avons droit ici à une petite aventure de la Suicide Squad en toute modestie, l’occasion aussi de présenter une ennemie, Mother, pas vraiment charismatique mais qui pourrait revenir. Toutefois, le plus intéressant ce ne sont pas les scènes d’action, plutôt moches, avouons-le, mais plutôt les parties consacrées à Amanda Waller et James Gordon Jr, restés dans leur QG. Notamment le cliffhanger, d’un sensationnel digne d’une série TV mais qui donne tout de même envie de lire la suite.






Demon Knights 22 (1,5/5)

Le mois dernier je reprochais à l’épisode précédent de contenir des dessins inachevés. Une belle erreur de ma part car dans cette nouvelle issue, les dessins sont identiques. Il s’avère donc que le dessinateur Chad Hardin ait fait le choix de rendre des brouillons, avec des traits qui partent dans tous les sens. On a toujours l’impression qu’il s’agit de croquis qu’on aurait oublié de gommer avant la colorisation. Dans une case, on a même droit à de la 3D produite par informatique en guise de décor. Un résultat hideux. Depuis l’annonce de son arrêt, la série a définitivement été mise de côté alors que son histoire est toujours aussi intrigante. Même si le côté religieux tient de plus en plus une place importante dans les dialogues, quête du Saint-Graal oblige. Un objet qui conclura la série sur une guerre, alors que tant de mystères restent irrésolus et nécessitent l'aide de Merlin... tout ça en un seul numéro ? Venditti va devoir raccourcir pour pouvoir finir et ça se ressent déjà ici. On déplorera également dans cet épisode l’absence du démon Etrigan, pourtant figurant sur la cover (mais depuis le temps, on sait qu’on ne peut plus s’y fier). Xanadu est également mise de côté pour finalement laisser au premier plan des personnalités comme celles de Horsewoman et Ystin se révéler. Un peu trop tard sûrement. Rendez-vous donc le mois prochain pour le final de cette série qui occupait seule le créneau de l’héroïc-fantasy de l’univers DC.






Justice League 22
Vous pouvez retrouver ma critique du premier épisode du crossover tant attendu Trinity war ici.

Superman Unchained 2
-Setsu- vous a déjà fait part de sa critique ici.

Threshold 7
On ne le dira jamais assez, cette série n’a aucun intérêt. Le vocabulaire n’est guère accessible au moins bilingue, la profusion de personnages empêche le récit d’être intéressant. Les personnages n’ont aucun charisme. Avant-dernier épisode avant l’annulation de cette série, ouf !

World’s Finest 14
Un scénario plus que décousu et répétitif, des dessins trop irréguliers qui desservent l’histoire, une confrontation avec le grand méchant Desaad qui tarde trop à venir…Levitz connaît un passage à vide qui nous fait regretter les premiers épisodes de la série.
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  • Kit_Fisto
    Kit_Fisto

    il y a 11 ans

    Pour ma part j'ai bien aimé Batman #22, GL Coprs #22 et Superman Unchained #02 !!!