Quand Mick Thorne est libéré sur parole, la seule chose qu’il a en tête est une promesse qu’il a faite. Mais pour honorer cette dernière – transmettre un message à la soeur de son ancien compagnon de cellule, mort en prison –, il attire l’attention d’un boss de la mafia locale… Damned est un bel hommage aux polars noirs, dans la veine d’un Richard Stark.

Pas d'avis pour le moment.

Dernièrement, Delcourt a publié le comics Damned, édité chez Boom! Studios aux Etats-Unis. L'occasion pour l'éditeur de continuer dans un secteur qu'il domine, le polar, et pour nous celle de vous présenter une excellente lecture.

 

 

Quand Mick Thorne est libéré sur parole, il n'a qu'une seule chose en tête : honorer une promesse qu'il a faite à son compagnon de cellule, mort en prison. Il doit transmettre un message à la soeur de son codétenu. Mais en tenant parole, il attire aussi l'attention d'un boss de la mafia locale...

 

A travers ce synopsis plutôt intéressant, nous allons donc suivre le personnage de Mick Thorne. Un prisonnier doué pour la baston qui recouvre sa liberté. Si ce point a déjà été vu 100 fois dans les polars, le fait qu'il tente de se réabiliter et la promesse qu'il a faite donnent au personnage un certain charme assez rapidement. Le lecteur suit avec plaisir ce personnage qui n'est pas le baroudeur de base mais bien un personnage qui aimerait être sage et se ranger mais qui est un peu coincé par cette promesse. Son agent de probation, désagréable au possible, renforce le fait que le personnage soit tiraillé, ce qui le rend d'autant plus attachant.

Si ce petit début d'histoire reste plutôt sympathique à suivre, Steven Grant bascule tout de même assez rapidement vers une ambiance plus sombre. Plus de présentation détournée des personnages, on entre dans la mission de Mick au bout de quelques pages, c'est-à-dire tenir sa promesse, et les premiers coups de poings sont donnés. Dès lors, c'est à une cadence assez effrénée que se passe l'action. Le nombre impressionant de retournements de situation (plus ou moins réussis) et le découpage très classique mais efficace entrainent assez facilement (et rapidement) le lecteur vers la fin du livre qui ne devrait pas voir le temps passer.

Les dessins assez grossiers, un peu "brouillons" accompagnent plutôt bien le récit bien que le tout soit, malheureusement, plutôt classique. On regrettera, comme pour le scénario, un certain manque de folie. Le tout est plutôt convenu et n'offrira pas de réelle nouveauté pour les fans du genre.

 

  

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- Les personnages
- Les scènes d'action

LES POINTS FAIBLES

- Un sérieux manque d'originalité, de prise de risque

 

4

Pour les fans du genre

Conclusion

Sans parler de révolution, Damned reste une oeuvre sympathique à lire