Egérie de la bande dessinée britannique du début des années 90, Tank Girl remonte à bord de son char blindé et repart à l’assaut du monde !

Radiée de son régiment d’artillerie pour faute « grave », Rebecca va maintenant pouvoir se consacrer à des préoccupations autrement plus importantes : trouver de la bière, chasser des kangourous mutants, et assouvir ses pulsions en tous genres…

À l’occasion d’une édition spéciale 20 ans, retrouvez une compilation des meilleures aventures de la belle et insolente héroïne créée par Jamie Hewlett et Alan Martin. Une Australie post-apocalyptique, des kangourous mutants, du sexe, et beaucoup de provoc’, tels sont les ingrédients qui ont permis de hisser « Tank Girl » au rang de bande dessinée culte.

Pas d'avis pour le moment.
[b]Ankama[/b] ne fait pas de livres comme les autres éditeurs. Avec du polar, du super-héros, du manga, il ne leur manque plus que du comic original pour parfaire leur catalogue. Ah pardon, c'est chose faite. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1337270864.jpg[/img][/center] [titre]Les auteurs[/titre] [b]Alan Martin[/b] est anglais et allant Martin aime la drogue. Même si c'est pas bien, il continue à aimer ça et logiquement, cela a une influence sur les scripts qu'il écrit. En 1988, il crée avec [b]Jamie Hewlett[/b] (également créateur des représentations graphiques du groupe [b]Gorillaz[/b]) un personnage déjanté et punk: [b]Tank Girl[/b]. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1337270922.jpg[/img] [i]Un tank + une fille = Tank Girl[/i][/center] Depuis, il vagabonde entre communauté et squatte là ou il peut avec ses copains hippies. Lors d'une célébration organisée en l'honneur des rééditions des premières aventures de son personnage, il rencontre [b]Jim Mafood[/b], artiste graphiste et dessinateur. Mafood est connu pour avoir illustré les adaptations des films Clerks de Kevin smith en comics mais aussi pour le Graphic Novel [b]Marijuana Man[/b] avec Ziggy Marley (fils de Bob). Forcément, quand ces deux énergumènes se rencontrent, ça donne une oeuvre pas totalement claire mais foutrement délirante. [titre]Le contexte[/titre] [b]Tank Girl[/b], ou Rebecca Buck si vous voulez le véritable état civil, existe depuis maintenant plus de 20 ans. Et Alan Martin n'a pas fini de raconter ses aventures. Comme pour les tomes précédents, ce volume est composé de multiples histoires courtes, illustrant la vie apocalyptique de Tank girl, anarchiste, punk et féministe engagée entouré par un kangourou mutant. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1337270899.jpg[/img][/center] Impossible de vous décrire exactement ce qu'il se passe dans ce tome parce que je ne suis même pas sur d'avoir tout compris. En tout cas, le voyage vaut le détour parce qu'entre humour trash et violence gratuite, faut s'accrocher à son canapé pour tout comprendre. [titre]La critique de Fitz[/titre] L'Angleterre, c'est mon kif. J'aime bien l'humour anglais, la mode anglaise, les anglais, et le cosmopolitisme du pays. sauf que je ne suis pas né dans les années 70 et je n'ai pas grandi avec le punk anglais des Clash ou des Sex Pistols. D'ou ma difficulté à apprécier ce titre. Je vois ce qui est drôle, je vois la décadence, la critique de la société et l'esprit anarchiste qui anime Martin et Mafood mais impossible d'accrocher à ce qui se passe dans les pages. Même pas une histoire longue pour espérer amener un intérêt. Le titre est constitué de petites scènes indépendantes, dure d'accès pour le néophyte que je suis. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1337270961.jpg[/img][/center] Je sens que je passe à côté d'un truc différent mais cette différence est trop grande pour que j'accroche au propos. En plus, les dessins de Jim Mafood sont tout aussi dur à apprécier. Le style graphique est parfois trop fourmillant. L'alternance entre la couleur et le noir et blanc est perturbant, et le côté anguleux est aussi un obstacle à la lecture. Pourtant, on sent la maîtrise sur chaque case avec des blagues placées un peu partout mais là encore, j'ai l'impression de passer à côté. [b]Au final, Ankama poursuit l'oeuvre d'Alan Martin de bien belle façon. Et on notera l'effort fait de produire ce comic spécialement pour la France: COCORICO! Mais je n'aurais pas accroché au style et au propos. Tant pis pour moi. Je ne suis pas assez punk. En tout cas , je vous invite à le feuilleter pour vous faire votre avis parce que c'est vraiment une oeuvre à part.[/b]