Quand le créateur de Black Summer créé une héroïne sexy et casse-cou dans un univers futuriste démentiel…Anna Mercury est un agent du gouvernement qui voyage entre les réalités parallèles, pour faire en sorte que les armes de destruction massive qu'elle protège ne tombent pas dans de mauvaises mains.Angleterre, de nos jours, Anna-Louise Britton est un agent du gouvernement envoyée en mission dans neuf réalités parallèles. Ses voyages dans l'espace-temps lui offrent des pouvoirs surhumains qui l'aideront dans ses missions. Héroïne sexy la nuit, bureaucrate la journée, sa vie n'est pas de tout repos ! Projetée dans la ville de New Ataraxia, Anna Mercury va disposer d'une heure pour sauver la cité d'une destruction programmée…Anna Mercury est un alliage précieux d'action, d’aventure, d'espionnage et de science-fiction. C'est aussi un personnage féminin fort, moderne et sexy qui a séduit un très large lectorat aux USA pour ses dessins magnifiques et son scénario débridé signé Warren Ellis. Un nouveau coup de maitre pour le scénariste de Planetary et No Hero.

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 12 ans

    On entre dans ce Anna Mercury comme on entre très souvent dans les histoires de Warren Ellis, à savoir en étant complètement paumé ! On se retrouve tout de suite dans le vif du sujet, sans savoir où on se situe, dans quel contexte, ni même qui est ce personnage très charmant et sexy que l'on a devant nous. Mais c'est ça qui est bon ! Tout est bien sûr révélé un peu plus loin et la lecture qu'on vient de faire prend alors une autre dimension (ça peut presque nous donner envie de tout relire une deuxième fois ensuite). J'aime bien ce genre de narrations. Et d'ailleurs à ce niveau là je trouve que la description du bouquin est bien trop complète et en révèle trop, presque toute l'histoire, alors que ce sont des éléments et enjeux importants de l'histoire, révélés durant la lecture. Donc si vous êtes déjà intéressés par ce livre et que vous n'avez pas besoin d'être convaincus, évitez de lire la description, votre lecture n'en sera que plus satisfaisante. Ellis nous emmène donc une nouvelle fois dans un univers assez futuriste et quasi-improbable mais qui est toujours une belle adaptation de la réalité, mettant en avant et traitant des thèmes qui nous sont plus communs qu'on peut le penser au premier abord. Il s'agit ici, sans trop en révéler, deux l'affrontement de deux peuples qui partagent le même territoire mais avec des idéologies totalement opposées. Et on ne sait que trop bien vers quoi cela peut mener. Warren Ellis n'hésite donc pas encore une fois à s'attaquer à des thèmes forts, ayant une grande résonance sur notre monde. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que la toile de fond, ce n'est pas une histoire politique ou philosophique ; de l'action, du sexy et des gros mots tous pas beaux, il n'en manque pas ! De l'action donc avec cette héroïne très charismatique, que ce soit de part sa personnalité ou son physique d'ailleurs. Elle ne tient pas en place et bouge vraiment beaucoup, nous offrant de nombreuses scènes d'action assez impressionnantes qui sont du pur plaisir à lire. Le rythme est très soutenu et on le droit à de belles scènes assez prenantes, pleines de suspens. Ce qui se fait peut-être un peu au détriment de l'approfondissement du personnage, dont on ne saura pas énormément au final. Mais Ellis réussi à plutôt bien gérer la chose malgré tout, nous offrant au milieu de l'histoire un très bon numéro consacré à la vie plus intime de cette Anna. C'est à ce moment là qu'on accroche beaucoup plus avec le personnage et qu'on ressent un peu d'affection pour elle (en tout cas c'était mon cas). C'était vraiment nécessaire et Ellis le fait plutôt bien. Tout ça sans bien sûr oublié le contexte de science-fiction dans lequel on est plongé. On découvre que notre univers a un peu changé (et c'est un euphémisme !) et Ellis nous présente de nombreuses nouvelles technologies et inventions tout au long de cette histoire. Et je les ai vraiment trouvé très intéressantes. Notamment un certain moyen de transport au centre du récit. Rien que pour ça je pense que la lecture vaut déjà le coup, si on aime le genre bien sûr. Ca rend aussi l’histoire bien plus crédible et permet d’instaurer Anna Mercury comme une véritable super-héroïne. Passons aux dessins. Réalisés par ce Facundo Percio que je ne connaissais pas avant d’ouvrir ce livre. Et bien c’est une vraie belle surprise, son trait m’a beaucoup plu. Ses dessins sont très dynamiques et pleins d’énergie, et il en fallait pour ce scénario. Ils sont aussi très expressifs, offrant des expressions faciales vraiment chouettes, notamment chez Anna Mercury, qui passe par tous les états émotionnels possibles en cinq numéros. Et puis cette chevelure assez immense qu’il s’amuse à faire balader dans tous les sens durant les scènes d’action, c’est assez amusant. D’autant qu’il y a un élément encore plus amusant à ce niveau là dans l’histoire (non, non je dis rien). Percio un peut-être un peu moins sur les décors, qui, malgré ce contexte de science-fiction, restent assez simplistes. Mais c’est pas tant dans le design que ça pêche mais plus dans les détails et le temps passer à les dessiner. On a quand même de jolis plans de la ville de New Ataraxia. L’encreur Chris Dreier met bien en valeur ce travail et à certains moments j’ai vraiment eu l’impression de retrouver l’équipe Ivan Reis/Joe Prado, ce qui n’est pas un petit compliment. On a donc à faire à du très bon comic book d’action/science-fiction, avec des thèmes qui ont un fort impact et résonnance dans notre société en toile de fond de l’histoire. Le rythme est très soutenu et on ne s’ennuie pas une minute, Warren Ellis réussi à présenter beaucoup de choses en seulement 5 numéros. Le seul regret qu’on peut avoir c’est justement qu’il n’y ait que cinq numéros, maintenant que l’univers est installé on aimerait lire plus d’histoires qui s’y déroulent et le voir évoluer. Heureusement un volume deux est déjà paru aux Etats-Unis ! Glénat Comics ne manquera surement pas de nous le publier.

On vous en parlait plus tôt aujourd'hui, Glénat Comics arrive sur le marché comics en France et lance aujourd'hui sa première vague de publication avec pas moins de cinq titres. Les reviews de ces titres arrivent sur MDCU et on commence tout de suite avec Anna Mercury ! [titre]ANNA MERCURY: SUR LE FIL DU RASOIR - TOME 1[/titre] [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/comics/covers/fr/img_comics_2382_anna-mercury-sur-le-fil-du-rasoir-tome-1.jpg[/img][/center] [b]Résumé :[/b] Quand le créateur de Black Summer créé une héroïne sexy et casse-cou dans un univers futuriste démentiel…Anna Mercury est un agent du gouvernement qui voyage entre les réalités parallèles, pour faire en sorte que les armes de destruction massive qu'elle protège ne tombent pas dans de mauvaises mains. Angleterre, de nos jours, Anna-Louise Britton est un agent du gouvernement envoyée en mission dans neuf réalités parallèles. Ses voyages dans l'espace-temps lui offrent des pouvoirs surhumains qui l'aideront dans ses missions. Héroïne sexy la nuit, bureaucrate la journée, sa vie n'est pas de tout repos ! Projetée dans la ville de New Ataraxia, Anna Mercury va disposer d'une heure pour sauver la cité d'une destruction programmée…Anna Mercury est un alliage précieux d'action, d’aventure, d'espionnage et de science-fiction. C'est aussi un personnage féminin fort, moderne et sexy qui a séduit un très large lectorat aux USA pour ses dessins magnifiques et son scénario débridé signé Warren Ellis. Un nouveau coup de maitre pour le scénariste de Planetary et No Hero. 144 pages. Cartonné. [b]Prix :[/b] 14.95€ [u][b]PRÉSENTATION[/b][/u] Dans ses premières sorties, le nouveau label d'édition de comics, Glénat Comics, a choisi deux mini-séries de l'auteur Warren Ellis publiées chez l'éditeur US Avatar Press. Warren Ellis et Avatar Press c'est une grande histoire d'amour puisque le scénariste anglais y publie de nombreuses mini-séries, au milieu desquelles on a pu retrouver sa fameuse trilogie Black Summer/No Hero/Supergod ou encore Captain Swing, publié tout récemment en France. Il est aussi l'auteur de Transmetropolitan, Planetary, The Authority et j'en passe et des meilleures. Il est connu et reconnu pour imaginer des univers futuristes assez farfelus dans lesquels il injecte des histoires et personnes totalement décomplexés. On va voir que ce n'est pas différent avec cette nouvelle mini-série qu'il nous propose, à savoir Anna Mercury. Aux dessins on va retrouver un artiste pas forcément très connu mais dont le talent mériterait qu'il le soit plus. Il a surtout travaillé chez Top Cow pour le moment, notamment sur Artifacts et Broken Trinity. [u][b]CRITIQUE[/b][/u] On entre dans ce Anna Mercury comme on entre très souvent dans les histoires de Warren Ellis, à savoir en étant complètement paumé ! On se retrouve tout de suite dans le vif du sujet, sans savoir où on se situe, dans quel contexte, ni même qui est ce personnage très charmant et sexy que l'on a devant nous. Mais c'est ça qui est bon ! Tout est bien sûr révélé un peu plus loin et la lecture qu'on vient de faire prend alors une autre dimension (ça peut presque nous donner envie de tout relire une deuxième fois ensuite). J'aime bien ce genre de narrations. Et d'ailleurs à ce niveau là je trouve que la description du bouquin est bien trop complète et en révèle trop, presque toute l'histoire, alors que ce sont des éléments et enjeux importants de l'histoire, révélés durant la lecture. Donc si vous êtes déjà intéressés par ce livre et que vous n'avez pas besoin d'être convaincus, évitez de lire la description, votre lecture n'en sera que plus satisfaisante. Ellis nous emmène donc une nouvelle fois dans un univers assez futuriste et quasi-improbable mais qui est toujours une belle adaptation de la réalité, mettant en avant et traitant des thèmes qui nous sont plus communs qu'on peut le penser au premier abord. Il s'agit ici, sans trop en révéler, deux l'affrontement de deux peuples qui partagent le même territoire mais avec des idéologies totalement opposées. Et on ne sait que trop bien vers quoi cela peut mener. Warren Ellis n'hésite donc pas encore une fois à s'attaquer à des thèmes forts, ayant une grande résonance sur notre monde. Mais ne vous inquiétez pas, ce n'est que la toile de fond, ce n'est pas une histoire politique ou philosophique ; de l'action, du sexy et des gros mots tous pas beaux, il n'en manque pas ! [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1334770779.jpg[/img][/center] De l'action donc avec cette héroïne très charismatique, que ce soit de part sa personnalité ou son physique d'ailleurs. Elle ne tient pas en place et bouge vraiment beaucoup, nous offrant de nombreuses scènes d'action assez impressionnantes qui sont du pur plaisir à lire. Le rythme est très soutenu et on le droit à de belles scènes assez prenantes, pleines de suspens. Ce qui se fait peut-être un peu au détriment de l'approfondissement du personnage, dont on ne saura pas énormément au final. Mais Ellis réussi à plutôt bien gérer la chose malgré tout, nous offrant au milieu de l'histoire un très bon numéro consacré à la vie plus intime de cette Anna. C'est à ce moment là qu'on accroche beaucoup plus avec le personnage et qu'on ressent un peu d'affection pour elle (en tout cas c'était mon cas). C'était vraiment nécessaire et Ellis le fait plutôt bien. Tout ça sans bien sûr oublié le contexte de science-fiction dans lequel on est plongé. On découvre que notre univers a un peu changé (et c'est un euphémisme !) et Ellis nous présente de nombreuses nouvelles technologies et inventions tout au long de cette histoire. Et je les ai vraiment trouvé très intéressantes. Notamment un certain moyen de transport au centre du récit. Rien que pour ça je pense que la lecture vaut déjà le coup, si on aime le genre bien sûr. Ca rend aussi l’histoire bien plus crédible et permet d’instaurer Anna Mercury comme une véritable super-héroïne. Passons aux dessins. Réalisés par ce Facundo Percio que je ne connaissais pas avant d’ouvrir ce livre. Et bien c’est une vraie belle surprise, son trait m’a beaucoup plu. Ses dessins sont très dynamiques et pleins d’énergie, et il en fallait pour ce scénario. Ils sont aussi très expressifs, offrant des expressions faciales vraiment chouettes, notamment chez Anna Mercury, qui passe par tous les états émotionnels possibles en cinq numéros. Et puis cette chevelure assez immense qu’il s’amuse à faire balader dans tous les sens durant les scènes d’action, c’est assez amusant. D’autant qu’il y a un élément encore plus amusant à ce niveau là dans l’histoire (non, non je dis rien). Percio un peut-être un peu moins sur les décors, qui, malgré ce contexte de science-fiction, restent assez simplistes. Mais c’est pas tant dans le design que ça pêche mais plus dans les détails et le temps passer à les dessiner. On a quand même de jolis plans de la ville de New Ataraxia. L’encreur Chris Dreier met bien en valeur ce travail et à certains moments j’ai vraiment eu l’impression de retrouver l’équipe Ivan Reis/Joe Prado, ce qui n’est pas un petit compliment. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1334770402.jpg[/img][/center] [b]On a donc à faire à du très bon comic book d’action/science-fiction, avec des thèmes qui ont un fort impact et résonnance dans notre société en toile de fond de l’histoire. Le rythme est très soutenu et on ne s’ennuie pas une minute, Warren Ellis réussi à présenter beaucoup de choses en seulement 5 numéros.[/b] Le seul regret qu’on peut avoir c’est justement qu’il n’y ait que cinq numéros, maintenant que l’univers est installé on aimerait lire plus d’histoires qui s’y déroulent et le voir évoluer. Heureusement un volume deux est déjà paru aux Etats-Unis ! Glénat Comics ne manquera surement pas de nous le publier. [u][b]L’EDITION[/b][/u] C’est la première fournée de comics de l’éditeur, parlons donc un peu de l’édition et du format. C’est donc du cartonné aux dimensions 173 x 265 mm et ça nous offre vraiment un beau bouquin, solide. Glénat a aussi eu la très bonne idée (je ne le répéterais jamais assez) de séparer les numéros individuels qui composent ce tome par les covers des dits numéros. Pas de vrais bonus en fin de numéro mais une galerie de covers bien fournie et de grande qualité avec notamment les superbes covers panoramique de Juan José Ryp ou les peintures de Felipe Massafera. Ca vaut le coup d’œil. 15 euros pour 5 numéros dans une édition comme celle-ci, c’est plutôt raisonnable, c’est en tout cas dans la moyenne des prix sur le marché. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1334770474.jpg[/img][/center]