Si Harvey Dent n'avait pas été défiguré à l'acide, peut-être aurait-il pu continuer à oeuvrer du côté de la loi en tant que procureur. Peut-être serait-il resté l'allié de Batman, aux côtés de Jim Gordon... Quoi qu'il en soit, Harvey Dent est aujourd'hui libre, apparemment débarrassé de sa double-personnalité criminelle. Mais lorsque son père de 88 ans est menacé, l'ancien monstre de foire menace de réapparaître. Tout se jouera à pile ou face.
Contenu vo : Contenu : Batman - One Bad Day : Two-Face

  • Jeff
    Jeff Staff MDCU

    il y a 1 an

    Un titre qui n'est clairement pas à la hauteur du premier tome autour du Sphinx. Dans le cas de Double-Face, seule la partie graphique est réellement digne d'éloge. Concernant la collection Batman One Bad Day, nous en sommes donc à 1-1. A voir de quel côté l'opus autour du Pingouin va-t-il faire pencher la balance.

  • ACTHAEON
    ACTHAEON Staff MDCU

    il y a 1 an

    Après sa lecture, Batman One Bad Day - Double Face fait pale figûre en comparaison du titre précédent (Le Sphinx). Espérons que c'est une erreur de parcours et que les tomes suivants auront un scénario plus solide et novateur... Pour le prix, peut-être devriez vous vous orienter sur une autre collection sauf si vous êtes complétiste.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Batman One Bad Day : Double Face. Le numéro est écrit par Mariko Tamaki et est dessiné par Javier Fernandez. Il est sorti le 7 avril pour 15 euros. Il contient les titres US Batman - One Bad Day : Two-Face.

Si Harvey Dent n'avait pas été défiguré à l'acide, peut-être aurait-il pu continuer à oeuvrer du côté de la loi en tant que procureur. Peut-être serait-il resté l'allié de Batman, aux côtés de Jim Gordon... Quoi qu'il en soit, Harvey Dent est aujourd'hui libre, apparemment débarrassé de sa double-personnalité criminelle. Mais lorsque son père de 88 ans est menacé, l'ancien monstre de foire menace de réapparaître. Tout se jouera à pile ou face.

En huit tomes consacrés à autant de vilains de l'univers Batman, la série One Bad Day dissèque le basculement à l'oeuvre, la transformation de huit destins "ordinaires" de Gotham en monstres. Après un ouvrage sur le Sphinx le mois dernier, nous avons droit, ce mois-ci, à un ouvrage sur Double Face tandis qu'un autre sur le Pingouin nous attend pour le mois de mai.

Le mois dernier, nous avions souligné les qualités de Batman One Bad Day : Sphinx (review disponible ici). Qu'en est-il aujourd'hui ? Est-ce que DC Comics a trouvé une recette miracle pour traiter les super-vilains ou était-ce tout simplement le talent de Tom King, scénariste de l'opus autour du Sphinx ? 

Tu veux parler à Dent, Batman ? Il n'est pas disponible.

S'il est encore un peu tôt pour répondre à cette question, nous pouvons d'ores et déjà déclarer sans trop se tromper que cet opus n'arrive pas à la cheville de celui autour du Sphinx. Pour le moment, nous aurions donc plutôt tendance à penser que c'est Tom King qui a fait des merveilles avec Nigma. Car ici, nous ne retrouvons presque aucune des qualités décrites dans l'ouvrage du mois dernier.

Le gros point noir de cette histoire réside dans le fait que nous nous retrouvons face à un récit terriblement convenu et qui pourrait se résumer par un très simple "Double Face est Double Face, ne cherchons pas plus loin". Si vous n'avez jamais croisé Dent, cela peut peut-être marcher. Mais si vous avez déjà croisé la route du super-vilain, vous n'aurez pas grand-chose à vous mettre sous la dent. Bien sûr, tout n'est pas à jeter. Il y a un certain rythme, la mise en scène est sympa et les dialogues sont plutôt bons. On a même l'intervention du père d'Harvey mais tout ceci n'est pas suffisant pour changer la donne. Au final, nous nous retrouvons donc face à un récit qui se laisse lire, mais sans réelle saveur du fait qu'il n'y ait aucune prise de risque réelle.

Pire encore, le principe même de "One bad day" n'est pas très clair. Pour le Sphinx, la fameuse "mauvaise journée" était parfaitement reconnaissable tandis que pour Double Face, ce n'est pas aussi évident.

- J'ai essayé de parler à Dent. Je ne sais pas si votre théorie se tient. Je ne sais pas s'il est parmi nous.

- Il l'est. Ils le sont tous les deux. Ne l'oubliez jamais, Batman.

Par contre, il n'y a pas grand-chose à dire concernant la partie graphique. Le travail de Javier Fernandez est à saluer et ce, que cela soit concernant le dessin en lui-même ou la colorisation. Ceci est sans doute le gros point positif de cet ouvrage. 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La partie graphique
- De bon dialogues
- Une bonne mise en scène

LES POINTS FAIBLES

- Un récit terriblement convenu
- Une prise de risque proche du néant
- Le principe même du One bad day n'est pas si clair

 

2.5

Très convenu

Conclusion

Un récit qui n'est malheureusement pas à la hauteur du premier opus autour du Sphinx.