Sal Simeone, Steve Simeone, Nik Virella

On ignore de quoi était composée cette pluie mais elle a tout changé, en transformant les hommes en créatures inhumaines. Pour secourir leur fille, deux mères doivent braver la tempête et se confronter aux horreurs qui les entourent. Ce couple séparé réussira-t-il à s'entendre pour sauver leur enfant unique ?

(Contient les épisodes Eve of Extinction 1-6, inédits)

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit du comics Eve of Extinction, écrit par Salvatore A. et Steven Simeone et est dessiné par Nik Virella et Isaac Goodhart. Il est sorti le 15 juillet pour 19.95 euros. Il contient les titres US Eve of Extinction 1-6.

On ignore de quoi était composée cette pluie mais elle a tout changé, en transformant les hommes en créatures inhumaines. Pour secourir leur fille, deux mères doivent braver la tempête et se confronter aux horreurs qui les entourent. Ce couple séparé réussira-t-il à s'entendre pour sauver leur enfant unique ?



T'as déjà vu un truc comme ça, toi ?

Le titre commence plutôt bien. Nous avons un synopsis qui n'est pas sans rappeler Y, le dernier homme (mais sans le côté horrifique, bien sûr), ainsi qu'un premier chapitre qui fait office de très bonne mise en bouche. Les personnages sont travaillés, l'intrigue est bien mené et le suspense est clairement là notamment grâce à l'ouragan. Ce dernier point est plutôt bien maîtrisé dans le sens où on n'a de cesse de le présenter comme étant un simple phénomène météorologique mais on comprend bien quand même que quelque chose se prépare.

Par contre, dès le deuxième chapitre, presque tout s'effondre. Le travail sur les personnages laisse place au coeur de l'histoire à savoir les hommes qui se transforment sous l'effet de la pluie et donc, plus généralement, au côté horrifique du récit et s'en est presque dommage. Non seulement les personnages deviennent oubliés mais, en plus, l'horreur est plutôt risible et il n'est pas rare que les réactions des protagonistes ne collent pas forcément à la situation. A ce moment du récit, seul le fait que le rythme soit soutenu et le fait qu'il y ait une bonne dose d'action nous permet de prendre encore un certain plaisir. Enfin, et c'est sans doute le plus grave, le pourquoi du comment autour du cyclone n'est que vaguement mentionné tandis que le fait que les hommes disparaissent n'apporte pas grand-chose non plus.  

Elles ne sont même pas humaines. Je les ai enfermées. Il le fallait. Tout a commencé avec la pluie.

Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé est plutôt bon mais tout en ayant tout de même son lot de défaut. L'approche moderne est efficace malgré un découpage parfois très scolaire. Là où cela coince, c'est dans le fait que les traits des dessinateurs (ainsi que la colorisation d'ailleurs) ne font absolument pas "horreur". A ce titre, le premier chapitre, plus posé, plus réaliste, passe très bien. Par contre, dès lors que l'on avance et que les créatures se font plus présentes, on perd clairement en intensité notamment à cause du dessin. A ce titre, la cover est assez représentative du titre. Nous sommes face à des créatures, oui, mais qui pas n'accentuent pas sur l'ambiance horrifique que le titre est supposé avoir (Panini parle quand même de récit "d'horreur sans concession"...). On peut même dire que les créatures prêtent à sourire. Sur ce point, c'est donc raté...

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un bon rythme
- De l'action
- Le premier chapitre
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- Des créatures assez ridicules
- Aucune réponse ou presque
- Des personnages plats
- Le fait que seuls les hommes soient touchés n'apporte pas grand-chose

 

2

Décevant

Conclusion

Un titre qui comporte plus de défauts que de qualités. Parler "d'histoire d'horreur sans concession" est plus qu'exagéré.