Ce préquel de la saga ciné ‘Terminator’ raconte l’ultime combat de la Résistance face à Skynet. Alors que les machines règnent sur le monde après l’holocauste nucléaire du Jugement Dernier, John Connor et ses hommes prennent d’assaut le mal à sa source… Cette oeuvre de 1990 a été le premier travail professionnel du peintre Alex Ross (Kingdom Come) et fut écrite par Ron Fortier (Green Hornet, Rambo…).

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La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Terminator : Le jour d'après. Le numéro est écrit par Ron Fortier et est dessiné par Alex Ross. Il est sorti le 30 avril pour 17.95 euros.

Ce préquel de la saga ciné ‘Terminator’ raconte l’ultime combat de la Résistance face à Skynet. Alors que les machines règnent sur le monde après l’holocauste nucléaire du Jugement Dernier, John Connor et ses hommes prennent d’assaut le mal à sa source… Cette oeuvre de 1990 a été le premier travail professionnel du peintre Alex Ross (Kingdom Come) et fut écrite par Ron Fortier (Green Hornet, Rambo…).

La boue. Grise, humide et sale. Il pleuvait depuis deux semaines. Je ne sais même plus à quoi ressemble le soleil. Le froid, l'humidité et la boue. Ha ! Ils disent qu'il fait chaud en enfer. Ils mentent.

Comme d'habitude lorsqu'il s'agit d'un comics lié à une saga cinématographique, nous allons commencer par situer l'oeuvre au sein des films. Pour le coup, c'est on ne peut plus simple : le comics est la suite du premier Terminator et dont la production avait débuté avant l'annonce du film de James Cameron : Terminator 2. Par contre, bien que l'on parle de suite, il est important de noter qu'il ne s'agit pas de la suite "directe" du premier film dans le sens où l'intégralité du comics se passe dans le futur de John Connor.

La guerre dure depuis quarante ans. Personne ne se souvient en quelle année on est. Mais, qui s'en soucie ?

Ce n'est un secret pour personne. Terminator est une saga de science fiction... et d'action. Dans ce comics, on va surtout se concentrer sur le deuxième genre. En même temps, le scénariste le dit lui-même dans la préface : il ne veut pas faire de la SF. De là, il décide de se concentrer sur le côté "guerre" du récit à la différence près que nous n'avons donc pas deux groupes d'humains qui s'affrontent mais des humains et des machines. Pour le reste, le récit n'est rien d'autre qu'un gigantesque affrontement. Autant dire que, pour ceux qui aiment l'action, c'est un récit de rêve. Le récit en lui-même tient en deux idées : la résistance a trouvé le coeur de Skynet. Il est donc temps de passer à l'attaque. De là, les tirs laser vont partir dans tous les sens afin de détruire du robot ou de crâmer du bonhomme. Côté dialogues, ils sont donc peu nombreux et ne sont pas forcément là pour apporter de la profondeur aux personnages. Ceci est d'ailleurs dommage car les passages narratifs de Ron Fortier sont très bons. Il sait parfaitement écrire et raconter une histoire. C'est donc "possible". Pourtant, il faudra bien vous contenter de ces quelques passages narratifs pour apporter un peu de relief au récit.

Probabilités de succès : 100%. Marge d'erreur : inexistante. Annihilation humaine totale. Durée de réalisation après lacement : trois mois, deux jours et cinq heures.

Pour ce qui est de la partie graphique, le travail est effectué par Alex Ross. Les aficionados de comics savent qu'il n'y a pas vraiment besoin d'en dire plus. Il s'agit tout bonnement d'un gage de qualité et un argument de vente à lui tout seul (son nom a carrément été placé avant celui du scénariste, ce qui est assez rare pour le souligner). Ron Fortier décrit le dessinateur, qui était alors en début de carrière, comme étant un "vrai petit génie", et on est encore loin de la vérité. 

En bonus, vous trouverez une préface de Ron Fortier, une postface d'Alex Ross, les crayonnés de deux concepts retenus pour la couverture de l'album ainsi que des illustrations utilisées pour les covers de la mini-série originale de 1990.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- De l'action, de l'action, de l'action
- La dernière case
- Alex Ross
- Encore Alex Ross
- La préface et la postface

LES POINTS FAIBLES

- On n'apporte pas grand-chose à la mythologie Terminator
- On est plus dans la suite d'affrontements que dans le récit construit

 

4

A découvrir

Conclusion

Un récit presque intégralement tourné vers l'action. Si c'est ce que vous aimez... foncez !