Il protège les innocents et combat le Mal sous l'identité du Flash. Il est l'homme le plus rapide du monde. Du moins, c'est ce qu'il était avant que le monde bascule inexplicablement dans une autre dimension. Désormais, Aquaman et Wonder Woman s'y livrent une guerre sans merci, le célèbre Chevalier Noir est loin d'être un justicier exemplaire et personne n'a encore entendu parler de Superman... Dans cette nouvelle vie, Barry Allen n'est qu'un homme comme les autres, seul et impuissant.
Contient : Flashpoint #1-8 + Flash #8

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Encore un event avec une version parallèle de nos héros ? Et oui, encore. Pourtant, vous auriez tort de jouer la fine bouche car c'est réellement bon. Même si ça a abouti à l'ère New 52 qui n'a pas tenu ses promesses, la mini-série est en tout cas une réussite. 

  • Jeff
    Jeff Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Un titre dont le but était de mettre en place un reboot orchestré par DC Comics. Non seulement, il y avait donc un véritable intérêt quant à son écriture mais, en plus, c'est foutrement bon. Johns avait prouvé une fois encore qu'il était un immense scénariste. 

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Un univers alternatif avec énormément de changements, ce qui permet de jouer avec les personnages connus. C'est vraiment très bon à lire et surtout les dessins de Kubert sont top. Johns était encore en grande forme à cette époque. 

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Malgré l'aura que porte ce Flashpoint 10 ans après sa publication initiale, avec des adaptations à la télévision et bientôt au cinéma, il n'en reste pas moins que cette série principale de l'event (publiée entièrement ici) laisse une impression en demi-teinte. Johns semble être un peu dépassé par l'univers qu'il a créé et met beaucoup trop de temps à aborder le coeur véritable de son histoire, ce qui est assez frustrant. Le rythme en pâti également et on a l'impression que ce Flashpoint n'atteint jamais son plein potentiel. Sans les mini-séries à côté, qui donnent de la légitimité à cet univers, cette histoire principale reste une petite déception. Les dessins de Kubert sont par contre, et comme toujours, très bons.

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Moi j'aime pas Flashpoint. Mais je suis de mauvaise foi. En vrai, c'est sympa, même si l'univers aurait pu être un peu plus poussé. Non, ce que j'aime pas, c'est l'impression d'histoire prétexte pour lancer les New 52 qui ont sabordé l'univers DC que j'aimais tant. Mais si on oublie les conséquences, l'histoire est plutôt bonne !

  • GeoffreyBillet90
    GeoffreyBillet90

    il y a 3 ans

    Une titre indispensable qui représente pour moi (avec les tiers-in) une des meilleur Crise de l'Univers DC Comics.
    Je n'ai pas tenu compte pour ma note mais l'exemplaire que j'ai recu avec des problèmes de découpages un peu honteux pour ce genre de produit...

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Flashpoint Edition 10 ans. Le numéro est écrit par Geoff Johns et est dessiné par Andy Kubert et Scott Kolins. Il est sorti le 18 juin pour 35 euros. Il contient les titres US Flashpoint #1-8 + Flash #8.

Il protège les innocents et combat le Mal sous l'identité du Flash. Il est l'homme le plus rapide du monde. Du moins, c'est ce qu'il était avant que le monde bascule inexplicablement dans une autre dimension. Désormais, Aquaman et Wonder Woman s'y livrent une guerre sans merci, le célèbre Chevalier Noir est loin d'être un justicier exemplaire et personne n'a encore entendu parler de Superman... Dans cette nouvelle vie, Barry Allen n'est qu'un homme comme les autres, seul et impuissant.

Oh, Barry... Regarde ce que tu as fait !

Flashpoint est un titre unique en son genre. Un titre qui ne laisse que peu de de fois le lecteur de marbre et dont l'impact est tel qu'il aura eu droit à son adaptation en animé (mais placé sous l'univers Justice League et non celui de Flash, 'faut pas déconner non plus !) et, aujourd'hui, à une superbe édition pour les 10 ans du titre.

Pour apprécier le titre à sa juste valeur, il faut remonter vers 2009-2010. A cette époque, DC Comics a dans l'idée de lancer un reboot en 2011 et qui porterait le nom de New 52. Comme en 1985, l'éditeur décide alors d'expliquer le reboot à travers une histoire. Pour résumer, on veut du changement mais on ne veut pas le balancer à la figure du lecteur. On veut donner une certaine logique à ces changements. En 85, l'idée était donc de mettre en place une grosse crise qui allait toucher tout le DC Universe. Ici, c'est à peu près pareil... mais également très différent ! En fait, Johns a dans l'idée de se centrer sur Flash (qui avait également son moment de gloire en 85). Il imagine un récit cataclysmique mais sans taper dans la grosse crise comme nous l'avions déjà eu à plusieurs reprises. Cette fois, l'idée est d'avoir un récit intimiste, bourré de sentiments et de se baser sur l'effet papillon pour retourner tout le DC Universe. L'histoire, sans trop spoiler, est centrée sur une décision égoïste qui va chambouler l'univers que les super-héros connaissent. Barry va donc faire le maximum pour retourner dans le passé et éviter cette prise de décision égoïste. A la fin, tout semble rentrer dans l'ordre sauf que, visiblement, il y a des changements qui sont bel et bien présents (des changements sur lesquels l'éditeur va se baser pour lancer son New 52 de 2011 donc). Autrement dit, le titre a un double intérêt : scénaristique mais également politique / éditorial.

Pour ce qui est du récit en lui-même, il est très bon. L'histoire est intriguante, bourrée de références tout en restant largement accessible et, surtout, pleine de sentiments. Les retournements de situation se comptent sur les doigts de la main mais ils ont tous un immense impact sur le récit et le lecteur. En fait, le seul défaut de cette oeuvre réside dans le fait que l'univers imaginé par Johns a été extrêmement bien exploité. Oui, c'est assez ironique, mais toutes les choses qui ont été faites autour de Flashpoint comme, par exemple, l'animé ou les Tie-in, sont meilleures que l'oeuvre mère... Sans les éléments qui gravitent autour, le titre principal manque un peu de relief, un peu de profondeur. La fin est un peut-être un peu facile également mais elle reste largement acceptable notamment grâce à son excellente mise en scène.

Tu vois, il se trouve que là, c'est toi le méchant !

Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé par Andy Kubert n'a pas pris une ride. Autant dire que l'on prend donc toujours autant de plaisir à dévorer des yeux ses dessins. Et c'est peut-être encore plus vrai aujourd'hui grâce à la version crayonnée.

En bonus, vous trouverez, vous trouverez les variant covers, une carte des menaces, un carnet de croquis ainsi que les biographies des auteurs. Enfin, on notera également que pour cette édition 10 ans, Urban Comics propose une cover qui passe de la couleur au noir et blanc suivant la façon dont vous l'orientez. Au-delà du principe en lui-même qui est toujours sympathique, on notera que l'utiliser sur cet objet a un réel intérêt puisque l'un des thèmes du récit est la réecriture de l'Histoire suite au voyage temporel mais, en plus, parce qu'il contient le version couleur ET la version noir et blanc. 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un récit bien pensé et intimiste
- Les retournements de situation
- Les traits de Kubert
- L'édition proposée par Urban Comics

LES POINTS FAIBLES

- Une fin un peu "facile"
- Le New 52 qui suivra...

 

5

Toujours aussi jouissif

Conclusion

Une oeuvre au principe simple mais qui reste très bien écrite. Le côté intimiste contrebalance avec les crises habituelles tandis que les traits de Kubert n'ont pas pris une ride. Cela fait d'autant plus mal lorsque l'on se dit qu'il s'agit là des débuts du très décevant New 52.
A lire absolument !