Entre Fables et Le Seigneur des Anneaux, Matt KINDT associé à Matt SMITH nous offrent le superbe récit complet d'une quête initiatique qui révèle une vérité choquante sur le monde auquel Ansel, le héros, pense appartenir
Dans un monde de magie et de monstres, Ansel est un outsider hanté par des visions de costumes bien repassés et de technologie moderne. Quand vient le temps pour lui de démarrer sa quête, Ansel brave l'interdit et décide de rechercher des personnages légendaires : les "Folklords". Il veut aller jusqu'au bout car il espère qu'ils pourront expliquer ses visions...

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de Folklords, écrit par Matt Kindt et dessiné par Matt Smith. Il est sorti le 3 février pour 16.50 euros.


Dans un monde de magie et de monstres, Ansel est un outsider hanté par des visions de costumes bien repassés et de technologie moderne. Quand vient le temps pour lui de démarrer sa quête, Ansel brave l'interdit et décide de rechercher des personnages légendaires : les "Folklords". Il veut aller jusqu'au bout car il espère qu'ils pourront expliquer ses visions...

La connaissance est une fiche malédiction

De prime abord, l'univers Folklords n'a pas grand-chose pour lui. Nous sommes face à univers médiéval-fantastique accompagnée d'une revisite d'un ou plusieurs contes connus, le tout accompagné de petites scènes "bon enfant". Ajoutez à tout ceci des interventions de notre réalité et vous avez un début de comics qui, finalement, fait assez écho au premier tome de Lastman. Pour autant, on se rend vite compte que ce n'est là qu'une facette du livre. Clairement, il est difficile pour le lecteur de voir venir les scènes plus sombres lorsqu'elles pointent le bout de leur nez. Dans le même ordre d'idée, il y a également pas mal de thèmes qui sont abordés que cela soit de manière directe ou indirecte. A travers une quête initiatique plutôt intriguante, on découvre une succession de personnages assez uniques en leur genre. Le personnage principal et Laide sont extrêmement attachants tandis que les autres ont, la plupart du temps, leur part de mystère. Finalement, seul l'antagoniste final de ce premier tome laisse un peu perplexe, sans doute dû au fait que ses motivations restent assez floues malgré les explications. Un petit point négatif largement balayé par le twist final que l'on ne voit pas venir.

J'ai l'intention de trouver les dragons endormis de Gador... Et... Et... Et les trouver. Voilà.

Enfin, la partie graphique est plutôt intéressante. Tout ce qui touche au médiéval est bien représenté et permet d'avoir une véritable cassure lorsque des éléments de notre société contemporaine sont mis en avant. La colorisation, la mise en scène et les ombres sont également bien gérés. Enfin, la cover principale est bonne et parfaitement représentative de l'univers. En bonus, vous trouverez la galerie d'illustration contenant des variant covers. Et si celles de Matt Smith sont très bonnes, celles des autres artistes ne sont pas en reste.

Tu peux penser ce que tu veux. Mais au final, c'est le monde qui décidera de ton nom. Peu importe comment tu t'appelles.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un personnage principal attachant
- Laide
- Une quête principale intriguante
- Les thèmes soulevés
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- L'antagoniste principal qui laisse un peu perplexe

 

4

Intriguant

Conclusion

Un premier opus intriguant et aux nombreuses qualités. L'univers assez unique de Folklords devrait plaire au plus grand nombre.