Ce 2e album de la série propose de revenir au Château de Dark Vador en compagnie des méchants préférés d'une galaxie lointaine, très lointaine... de Dark Maul à Jabba Le Hutt en passant par Asajj Ventress et le Grand Moff Tarkin, le tout sous l'ombre du Seigneur Noir des Sith !
Après le succès du premier tome de cette série l'année dernière, Cavan Scott - scénariste émérite de nombreux récits de la saga des étoiles - nous entraine à nouveau dans les recoins les plus sombres de l'univers Star Wars avec ce retour dans les entrailles du château de Vador sur la planète Mustafar. Cet album comprend cinq récits centrés chacun sur un vilain différent.

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de Star Wars : Dark Vador : Les contes du château 2. Le numéro est écrit par Cavan Scott tandis que le dessin et la couleur sont tenus par Francesco Francavilla, Megan Levens et Charlie Kirchoff. Il est sorti le 16 septembre pour 15.95 euros.

Ce 2e album de la série propose de revenir au Château de Dark Vador en compagnie des méchants préférés d'une galaxie lointaine, très lointaine... de Dark Maul à Jabba Le Hutt en passant par Asajj Ventress et le Grand Moff Tarkin, le tout sous l'ombre du Seigneur Noir des Sith !
Après le succès du premier tome de cette série l'année dernière, Cavan Scott - scénariste émérite de nombreux récits de la saga des étoiles - nous entraine à nouveau dans les recoins les plus sombres de l'univers Star Wars avec ce retour dans les entrailles du château de Vador sur la planète Mustafar. Cet album comprend cinq récits centrés chacun sur un vilain différent.

C'est bien là le problème Cremp. Vous êtes membre du projet Tarkin. Je n'attends pas que vous atteigniez vos objectfs... j'attends de vous que vous les dépassiez.

Etant donné qu'il y a cinq récits, il est difficile de donner une direction commune à cette review afin d'englober tous les récits. A l'inverse, il n'y a aucun intérêt à s'attarder sur chacun des récits et de faire le tour des qualités et des défauts pour chacun d'entre eux. Nous allons donc partir sur des faits qui ne vont pas nécessairement toucher tous les récits mais plutôt une majorité d'entre eux.

Le gros point fort réside dans le fait que les histoires peuvent être assez facilement intégrées dans la série de films. Bien qu'il n'y ait pas d'indication directe ou de véritable repère temporel, il n'est vraiment pas dur de s'y retrouver et de mettre les différentes pièces du puzzle en place. Nous pouvons donc suivre le récit sans aucun problème. Le gros point négatif réside dans le fait que toutes ces pièces tirées de la mythologie Star Wars sont souvent dénaturées. Bon, le terme est un petit peu fort, mais l'idée reste la même. Pour expliquer cette idée, nous pouvons prendre un exemple. Utiliser le Grand MoffTarkin ? Oui ! Faire de lui le créateur d'un monstre à la Frankenstein ? Ben non... Or, cette approche va être systématiquement utilisée. Vous allez avoir un morceau de l'univers Star Wars, qui sera bien placé dans la continuité, mais dont on se foutra complètement, en fin de compte. Et dans un sens, ce n'est pas surprenant non plus. Après tout, c'était déjà la ligne directrice du premier tome. Il reste évident que cet opus est pour un public plus jeune que d'ordinaire. Le titre n'est absolument pas trompeur. On peut même dire que dans "Dark Vador : les contes du château", c'est bien "château" le mot le plus important, tant Vador est secondaire (il n'apparaît que lors des dernières planches).

En gardant cette approche à l'esprit, on constera que ce deuxième tome est plutôt bon, dans l'ensemble. Les dialogues ne sont pas mauvais même si le vocabulaire n'est pas le plus élaboré qui soit et le suspense est plutôt bien maîtrisé. Sans aller jusqu'à dévorer l'opus, ni à parler de twists qui frôlent le génie, on tourne les pages avec un certain intérêt et, finalement, la lecture se faire tout seule et ce, très rapidement. Bref, le tout reste plutôt sympathique mais il reste difficile à conseiller si vous avez déjà une bibliothèque solide sur l'oeuvre de Lucas.

Il y a une chose que je sais au sujet des monstres... Ils ont toujours ce qu'ils méritent.

Pour ce qui est de la partie graphique, elle change énormément d'un récit à l'autre. Celle du numéro autour de Jabba Le Hutt est pire que tout. Le dessin, la colorisation, la mise en scène... l'approche est très enfantine et cartoonesque bref, cela ne colle pas du tout à l'oeuvre dans son ensemble (et encore moins au personnage de Jabba). Les dessins du numéro autour du Grand Moff Tarkin peuvent également s'avérer assez grossiers sans que cela soit catastrophique non plus. Les dessins des trois autres récits remontent le niveau et offrent de très bonnes choses.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Quelques bonnes idées
- L'apparition de personnages connus
- Les enfants/ados en public ciblé

LES POINTS FAIBLES

- Pas de grosse prétention
- Des personnages qui ne sont pas plus approfondis
- Une partie graphique en dente de scie.

 

3

Une lecture qui change

Conclusion

Lecture rapide et plutôt sympathique. Pas de grosse prétention.