Participant à un programme d'échange, Dredd est envoyé à Mega-City Two, une immense cité de la côte ouest californienne, centrée autour de ce qui fut jadis Los Angeles. Mais il va bien vite découvrir que les choses sont bien différentes ici. Nouveau hors-série pour le Juge Dredd qui se retrouve bien loin de chez lui. Style graphique percutant et scénario bien ficelé, cet album est une incontournable pour les fans de Dredd.

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Reflexions Editions. Il s'agit de Judge Dredd : Mega City Two écrit par Douglas Wolk et dessiné par Ulises Farinas. Il est sorti le 26 juin 2020 pour 16.50 euros.

Participant à un programme déchange, Dredd est envoyé à Mega-City Two, une immense cité de la côte ouest californienne, centrée autour de ce qui fut jadis Los Angeles. Mais il va bien vite découvrir que les choses sont bien différentes ici. Nouveau hors-série pour le Juge Dredd qui se retrouve bien loin de chez lui. Style graphique percutant et scénario bien ficelé, cet album est une incontournable pour les fans de Dredd.

Vous savez que je ferais ce qu'il faut pour notre cité, monsieur.

Judge Dredd : Mega City Two est un projet assez intéressant. Pour ceux qui ne connaissent pas le principe, l'idée est de retrouver notre ami Judge Dredd mais dans un lieu différent : Mega-City Two (au lieu de Mega-City One donc). Le but est, bien évidemment, de développer le personnage dans un environnement inhabituel et donc, de proposer des aventures différentes de celles que l'on a l'habitude de lire, tout en mettant de la distance avec la continuité présente dans Mega-City One. Reste à présent à savoir ce qu'il en est réellement.

Autant le dire tout de suite, la recette utilisée pour Mega City Two fonctionne plutôt bien. Déjà, il n'y a, effectivement, aucun problème de continuité. Il suffit tout simplement de partir du principe que Dredd a quitté Mega-City One pour Mega-City Two. On fait bien référence audit déplacement mais pas grand-chose de plus. On peut donc très bien partir du principe que le personnage a été réaffecté. Une décision qui frôle l'aubaine pour les lecteurs qui ne connaissent pas l'univers puisque le comics est parfaitement accessible. Néanmoins, le point fort de l'oeuvre réside surtout dans le fait que les auteurs proposent quelque chose de différent mais sans trop dénaturer ce que l'on pourrait lire dans l'oeuvre principale. Les règles qui régissent l'univers de Dredd sont bien là et sont, pour le coup, assez bien exploitées. Les idées et les dialogues sont bons et, finalement, on lit la bande dessinée assez rapidement. A noter également un petit effort sur le découpage afin de donner un certain dynamisme à l'oeuvre mais tout en prenant le temps, parfois, de mettre en avant la ville, quitte à utiliser des planches entières. Certains diront encore et toujours qu'il s'agit de planches perdues mais les lecteurs un petit peu plus avisés verront plutôt ici un moyen incontournable de mieux décrire ce qui entoure le personnage principal bref, de travailler sur l'ambiance générale de l'opus.

Je suis un juge de mega city-one, Di Crimelord. Et personne n'échappe à la justice.

Pour ce qui est de la partie graphique, vous avez deux poids, deux mesures. D'un côté, le dessinateur vous accueille avec une première case très discutable. Les traits sont plutôt grossiers et il est difficile de faire plus épuré que cela. D'un autre côté, vous avez, dès la page suivante, une double page tout bonnement à couper le souffle dans laquelle le dessinateur se lâche complètement. Il s'agit d'un plan large de la ville ultra détaillée qui nous permet de voir de plus près comment cela se passe au sein de la ville. Inutile de préciser que rien que cette double page a dû prendre un temps considérable à réaliser et mérite le respect. Du coup, qu'en est-il de cette partie graphique ? En fait, les deux exemples sont présents. Effectivement, sur l'ensemble de l'oeuvre, les gros plans sur les visages semblent assez vite expédiés tandis que les plans plus large et les décors sont incroyables. Ce clivage peut donc être assez perturbant mais on s'y fait tout de même assez vite.

En bonus, vous trouverez une galerie de covers assez incroyable.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe
- Une histoire accessible
- Un univers respecté
- Les décors

LES POINTS FAIBLES

- Les plans rapprochés sont, parfois, très épurés

 

4

Une belle surprise

Conclusion

Une bonne petite histoire, plutôt bien dessinée et, surtout, parfaitement accessible. Difficile de faire mieux, pas vrai ?