Auteurs : Duggan, Espin

Deadpool est peut-être mort mais il suit avec grand intérêt la vie de sa femme Shiklah sur le Battleworld, alors qu'elle s’est remariée avec Dracula dont elle essaie de se débarrasser ! L'une des mini-séries Deadpool durant Secret Wars. Elle constitue une pièce essentielle de la prestation de Gerry Duggan sur le personnage.
(Contient les épisodes US Mrs Deadpool's Howling Commandos 1-4 publiés précédemment dans les revues SECRET WARS DEADPOOL 1-5)

  • 07Panda
    07Panda

    il y a 6 ans

    Un comics géniale si vous aimez Deadpool et l'univers fantastique Marvel avec des personnages comme Dracula...

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics : Mrs. Deadpool et les Howling Commandos : La morsure de la veuve. Il est écrit par Gerry Duggan et est dessiné par Salvador Espin. Il est sorti le 13 juin pour 15€ et contient les numéros 1 à 4.

Qui peut remplacer feu Deadpool sur Battleworld, le monde créé par le Docteur Fatalis ? Sa femme Siklah, bien entendu ! Mme Deadpool, la reine de la Métropole des Monstres, venge la mort de ses frères des mains de Dracula avec l’aide des Howling Commandos formés par le Loup-Garou, Frankenstein, la Momie Vivante, l’Homme-Chose et Marcus le Centaure.

Gerry Duggan, le scénariste de la série régulière Deadpool, et Salvador Espin (Deadpool: Back in Black) nous livrent une histoire d’épouvante se déroulant lors de la saga Secret War.

Sans surprise, le scénario tient sur un post-it. Le tout n’est qu’un gigantesque prétexte pour enchaîner les combats et les situations plus ou moins ridicules. De manière générale, on pourrait résumer l’intrigue par un voyage… une grosse balade dont le point d’arrivée et également le point de départ. Autant dire qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue développée ou de sous-texte à analyser. Certes, il y a une mission à accomplir et une sorte de sous-mission. Mais cela ne change rien au fait qu’il s’agisse d’une oeuvre à lire comme elle vient.

C’est toujours la même histoire. Un homme, une femme, mais elle a un petit-ami. Les petits-amis se mettent sur la tronche.

Pour ce qui est des différents personnages, il y a plusieurs choses à noter. Avant tout, il y a beau y avoir Deadpool de noté en gros, il faut bien faire attention au Mrs. En effet, Deadpool en lui-même est le narrateur, certes, mais il reste assez secondaire dans le récit en fin de compte. Autrement dit, il est inutile de prendre ce livre si seul Deadpool vous intéresse. Par contre, ces rares interventions restent très sympathiques de par leur dimension Contes de la crypte. Le personnage est posé, tranquillement, envoie une petite vanne, puis on attaque le gros de l’histoire. Une approche très connue qui est ici, sans doute bien plus qu’un simple clin d’oeil.

Concernant le Howling Commandos, il s’agit de mettre en avant les créatures les plus connues de l’époque Universal Monsters : le Loup-Garou, Frankenstein, la Momie Vivante et quelques autres comme l’Homme-Chose et Marcus le Centaure. Comme pour le reste, ils n’ont pas de réel intérêt scénaristiquement parlant (si ce n’est qu’ils affrontent le Conte Dracula, la boucle est bouclée donc). Les personnages sont là mais n’ont pas de réelles identités ni même de combats liés à leur condition respective. A nouveau, et comme le montre bien la scène de présentation des personnages, le tout est surtout un bon gros prétexte à la rigolade.

 

Un magicien mort plus tard…

 

Le tout se voit d’ailleurs dès les premières pages qui ont le mérite de donner assez rapidement le ton. Après tout, le quatrième mur est brisé après dix pages tournées, tout au plus. Chose intéréssante, c’est d’ailleurs de cette manière que l’opus s’achève également. Il y a donc un effet de “on termine comme on commence”.

Pour le reste, il y a beaucoup d’humour et pas seulement grâce au compteur de vannes. En effet, il y a un peu tous les types d’humour qui sont utilisés dont le comique de situation (plutôt bien amené d’ailleurs). En tête, on peut penser au personnage du Passeur qui, bien qu’il n’ait que peu de cases qui lui soient consacrées, reste drôle et totalement dans le ton de l’oeuvre. Le principe général de la comédie est renforcé par le fait que le gore ne soit pas réellement présent. Après tout, même mort, le personnage est tourné en ridicule avec, notamment les croix qui sont placées au niveau des yeux. Difficile de dédramatiser encore plus facilement.

C’est naze, ça fait deux fois que je meurs en deux mois.

Concernant la partie graphique, les dessins d’Espin sont assez bons. La force réside surtout dans le fait que son style colle parfaitement à l’univers. Ainsi, nous avons droit à de très bonnes expressions faciales mais aux tendances cartoony. Encore une fois, vu le sujet de l’oeuvre, ce n’est pas plus mal. A côté de cela, cela veut dire aussi que le côté horrifique est placé sur un second plan. Après tout, il n’y a que l’apparence des personnages qui tend vers l’horreur (ainsi qu’une bonne dose de sang). Pour le reste, les scènes de combat sont plutôt bonnes, tout comme la colorisation.

Tantôt sexy, tantôt épiques, les covers sont très sympathiques. On notera que les variants de Giuseppe Camuncoli sont plus que bienvenues dans le sens où elles se concentrent sur le coté horrifique des différents personnages, chose que personne d’autre n’avait vraiment réalisé.

 

 

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe
- La dimension horrifique décalée
- L'humour
- Les dessins
- Le côté Contes de la crypte

LES POINTS FAIBLES

- A prendre comme il vient, sans prise de tête
- Un scénario délaissé

 

3.5

Pas de prise de tête à l'horizon

Conclusion

Un récit à prendre comme il vient. Pas de prises de têtes, pas de grandes réflexions. Si le lecteur a la volonté de lire une petite histoire tranquille et sans conséquence, cela passe sans souci.