Auteurs : Lemire, Sorrentino

A peine revenu du futur, Logan va voir celle qui deviendra un jour sa femme. Mais elle est en danger, Logan pourrait donc perdre une deuxième fois celle qu'il aime.
(Contient les épisodes US Old Man Logan 5-8, publiés précédemment dans les revues ALL-NEW WOLVERINE & X-MEN 5-7)

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 6 ans

    L'alchimie entre Lemire et Sorrentino opère à nouveau. La noirceur de leur recit colle parfaitement à l'univers de Logan. Sombre et désespéré. Le seul bon titre estampillé X-Men ces temps-ci.

  • Meestake
    Meestake Staff MDCU

    il y a 6 ans

    La présence du duo Lemire-Sorrentino reste synonyme de qualité et comme le dit Afa, les deux créateurs ont fait d'Old Man Logan la série qui sauve l'honneur pour les titres mutants post-Secret Wars. 

  • Godspeed
    Godspeed

    il y a 6 ans

    Un arc fantastique avec un Sorrentino monstrueux ! Jeff Lemire poursuit sa quête enragée en envoyant notre griffu au Japon.

Bordertown: Part 1

Old Man Logan (2016)

Bordertown: Part 2

Old Man Logan (2016)

Bordertown: Conclusion

Old Man Logan (2016)

Old Man Logan #8

Old Man Logan (2016)

La review du jour est un titre de Panini Comics Old Man Logan Tome 2. Le numéro est écrit par Jeff Lemire et est dessiné par Andrea Sorrentino. Il est sorti le 7 mars pour 14 euros et contient Old Man Logan #5 à #8.

A peine revenu du futur, Logan va voir celle qui deviendra un jour sa femme. Mais elle est en danger, Logan pourrait donc perdre une deuxième fois celle qu'il aime. 

Faire d'une mini-série une série régulière arrive souvent... mais cela reste toujours aussi délicat. C'est compliqué pour les éditeurs qui prennent un risque, compliqué pour les auteurs de la future série qui doivent parfois rebondir sur une situation compliquée développée dans la mini-série et c'est, bien évidemment, compliqué pour les fans. Doivent-ils se laisser tenter ou rester sur leur position en se disant que seul le taff de Mark Millar est à prendre en compte ? Aucune idée. Ou plutôt, il n'y a pas de bonne réponse. Cette situation est déjà arrivée plusieurs fois. Ca peut marcher, comme cela peut être un massacre. Concernant le fait de reprendre le personnage d'Old Man Logan, dès lors qu'il avait déjà été exploité dans Secret Wars par Brian Michael Bendis et que le personnage continuait d'intriguer, il y avait quand même fort à parier qu'une série à part entière allait venir tôt ou tard.

Cette fois, c'est Lemire et Sorrentino qui s'y collent. Si Lemire n'a pas l'aura d'un Millar ou d'un Bendis, sa réputation n'est plus à faire pour autant tout comme Sorrentino d'ailleurs qui était déjà en charge du personnage lorsque Bendis avait repris le personnage en 2015.

 

Pour ce nouveau tour de piste, les auteurs ont décidé de faire repartir le personnage en solo. Pas de copains pour taper la discut', pas de petite-amie (tout au plus une petite fille... ce n'est pas crade, juste compliqué !) et encore moins de X-men. Non, il n'y a que Logan, les magnifiques décors que peuvent offrir le Canada et sa mission. Le synopsis assez simpliste ne ment pas. Ce n'est pas un opus qui enchaîne les révélations et autres coups de théâtre. Les auteurs sont bien là pour en mettre plein la vue mais visuellement ou à coup d'émotion et non pas à coup de scénario qui, finalement, est très basique. Pour autant, l'approche est travaillée et intimiste. On ne manque rien des actions de Logan, de sa façon de faire ou de son point de vue. Le personnage est respecté et est toujours aussi intéressant. C'est un véritable plaisir que de suivre ses pensées. Les scènes touchantes sont nombreuses (et servies par de bons dialogues) et le lecteur passe, comme déjà signalé, par de nombreuses émotions au fil des pages tournées.

Et... il y a le reste. La touche Wolverine, bien évidemment, supplément Old Man Logan. Un univers horriblement brutal, froid, amer, presque crade. Des combats avec une bonne dose de sang et de membres coupés. A ce niveau, le combat avec Bonebreaker est plus que représentatif : rapide, violent, fantastique. Les Reavers ont beau en imposer, ils font pâle figure face au griffu. Pourtant, les pages les plus fantastiques restent sans doute la revisite de la défaite des différents super-héros. Encore une fois, c'est à la fois violent et expéditif. Voir les personnages tomber un à un sans une once de gloire rend les scènes d'autant plus abjectes. Encore une fois, le résultat final, parfaitement sublimé Sorrentino, est juste bluffant.

Concernant ce dernier, il n'a d'ailleurs pas fait mouche que sur ces quelques pages. Sorrentino est bon et son style colle bien à l'univers crade et violent de l'ami Logan nouvelle version. Le découpage est bien pensé, la colorisation très bien réalisée tout comme la luminosité qui est représentée d'une manière très particulière, souvent significative. Non vraiment, Sorrentino a fait de l'excellent travail.

Les covers sont très belles avec, en tête, celles qui combinent le rouge, le noir et le blanc. La cover du numéro 8 sort également du lot. Même chose pour les variant covers qui ont toutes un petit quelque chose.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La brutalité
- Le côté intimiste
- Les dessins
- La colorisation
- La luminosité
- Les covers

LES POINTS FAIBLES

Peut-être pauvre en révélation (s'il faut vraiment en donner un)

 

4.5

Excellent

Conclusion

Un récit à la fois intimiste et brutal, sublimé par les magnifiques dessins de Sorrentino.