Metropolis était autrefois le terrain de chasse privilégié de Lex Luthor, le P.
D-G. tyrannique et intransigeant de la multinationale LexCorp, mais l'arrivée d'un protecteur surhumain a changé la donne... Partageant son temps entre son identité de Clark Kent, jeune reporter pour le Daily Planet, et celle de Superman, défenseur des opprimés, il combat les menaces les plus étranges et les plus terrifiantes : Metallo, Darkseid ou Bizarro !
Contenu vo : Man of Steel #1-6, Superman #1-4, Action Comics #584-587, Adventures of Superman #424-428

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 6 ans

    Urban s'attaque enfin à ce monument des comics qu'est la réinvention de Superman par Byrne après Crisis. Au sommet de sa carrière et après un passage acclamé sur les X-Men et les Fantastic Four, John Byrne rejoint la concurrence pour actualiser le plus iconique et célèbre des super-héros. Le pari est réussi, son Man of Steel restera des années LA référence. Il parvient même à mener deux titres en parallèle et à se coordonner avec un troisième réalisé par une autre équipe artistique. Un grand classique. Cependant, à titre personnel, je n'ai jamais adhéré à ce run autant qu'à ceux que Byrne a réalisé chez Marvel. Comme s'il manquait une magie, de l'émotion, et que l'auteur se contentait d'appliquer avec talent une formule. Quoi qu'il en soit, ça reste LE run indispensable sur Superman, le plus ambitieux qu'il ait jamais connu. 

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 6 ans

    Un run culte enfin réédité en France que je n'ai pas lu dans son intégralité mais qui a grandement inspiré les comics et adaptations Superman de ces 20 dernières années. Alors oui c'est un peu old school mais du bon old school, on parle tout de même de John Byrne, le meilleur dessinateur de tous les temps. Byrne avait pour mission de réécrire les origines de Superman post Crisis et en 6 chapitres, il revient sur plusieurs étapes de la jeunesse de notre héros (et comme j'en parle ici, Max Landis a surement calqué son American Alien sur le format de Man of Steel https://www.youtube.com/watch?v=qTHXsasrutE). Dès ce premier tome, vous avez le droit aux origines de notre héros, sa rencontre avec Lois et Luthor et des affrontements épiques avec Metallo, les Teen Titans et le big boss du game : DARKSEID ! Bref, si vous voulez lire du bon Superman qui a marqué l'histoire des comics et que vous êtes prets à lire un récit un peu daté (mais pas trop), foncez, c'est l'achat du mois !

  • The Batman
    The Batman

    il y a 5 ans

    Enfin une édition française pour la mini-série Man Of Steel, réinvention des origines de Superman suite au crossover Crisis On Infinite Earths ! Et c'est un peu l'intégration dans ce tome de ces nouvelles origines qui a justifié mon achat car le reste du tome, même si cette partie propose des tandems intéressants et des histoires divertissantes, ne vaut pas ce que nous propose Urban Comics au début de ce tome. Néanmoins, ce que nous propose John Byrne dans les premiers numéros de la revue Superman vaut le coup d'oeil, reste assez mature pour l'époque et aura fortement inspiré la série Lois & Clark.

  • Lecture DC
    Lecture DC

    il y a 3 ans

    Bon, je ne vais pas mentir, au début, j’ai eu peur mais j'ai eu tort et été agréablement surpris. Tout y est pour faire une bonne histoire de Superman avec une narration très fluide portée par des changements de rythme, et parfois de narrateur. Le seul reproche que j’ai à faire : il manque une intrigue de fond pour lier les 6 chapitres des origines de Superman.

    ----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/superman-man-of-steel-tome-1-partie-1/
    ----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr 

    INTRIGUES 4/5
    DESSINS 3.5/5
    PERSONNAGES 4.5/5

    LES PLUS
    Le fort caractère de Lois Lane !!
    La rencontre entre Batman et Superman à Gotham
    Les origines de Superman

    LES MOINS
    … auxquelles il manque une intrigue de fond liant les 6 chapitres
    Les délires des looks SF des années 80 (bon OK ça représente une époque, mais la tronche des kryptoniens quand même ^^)

From Out of the Green Dawn

Mini-séries Superman

The Story of the Century!

Mini-séries Superman

One Night in Gotham City...

Mini-séries Superman

Enemy Mine...

Mini-séries Superman

The Mirror, Crack'd

Mini-séries Superman

The Haunting

Mini-séries Superman

Heart Of Stone

Superman (1987)

Squatter

Action Comics (1938)

Man O' War!

Adventures Of Superman (1987-2006)

Going The Gauntlet

Adventures Of Superman (1987-2006)

The Champion

Action Comics (1938)

Legends Chapter 18 : From T...

Adventures Of Superman (1987-2006)

Cityscape

Action Comics (1938)

Mind Games

Adventures Of Superman (1987-2006)

Bloodsport!

Superman (1987)

Personal Best

Adventures Of Superman (1987-2006)

Lorsque Joe Shuster et Jerry Siegel créèrent Superman en 1938, ils étaient loin d’imaginer que leurs historiettes pour la jeunesse constitueraient le socle d’un mythe d’une ampleur inégalée. Et ce manque de clairvoyance fut une bénédiction pour eux et leurs successeurs car, s’ils avaient su, auraient-ils jamais écrit toutes ces histoires naïves ou burlesques qui firent le charme des âges d’or et d’argent ? Mais voilà, les époques changent, le lectorat aussi et toutes les trouvailles qui firent le bonheur des enfants des 60’s s’avèrent bien encombrantes à l’heure où DC s’apprête à basculer dans la maturité avec Watchmen et The Dark Knight Returns. L’éditeur a donc décidé de remettre à plat de son univers avec Crisis of Infinite Earths pour en rénover les fondations, notamment celles du premier de ses héros. Mais, existe-t-il un artiste à la hauteur de ce défi monumental ? Heureusement, au fin fond de l’univers, à des années et des années-lumière de la Terre, veille celui que DC appelle quand il n’est plus capable de trouver une solution à ses problèmes, quand il ne reste plus aucun espoir : John Byrne.

L’artiste canadien a le vent en poupe dans les 80’s. Il vient d’achever deux runs légendaires sur les X-Men et Fantastic Four et son égo démesuré ne peut qu’être flatté à l’idée de réinventer la plus grand icône de l’histoire des comic-books. Et, pour réussir son pari, il se donne les moyens de son ambition : une mini-série en 6 épisodes retraçant les débuts du personnage (à l’époque, les origines étaient généralement relatées en un seul épisode introductif) suivie de deux mensuels (Action Comics et Superman) dont Byrne gère à la fois le scénario et le dessin. Un véritable exploit au regard de la faible productivité de la plupart des dessinateurs actuels. La mini-série s’appelle Man of Steel et a pour but de moderniser et de rendre plus réaliste Superman. Tout comme le film du même nom. Chaque épisode de Man of Steel s’attarde sur un personnage central de la série. Les épisodes sont plus ou moins indépendants, se situent à des périodes différentes et balaient les principales étapes des débuts de Superman, de son départ de Krypton à sa prise de conscience de son double héritage, humain et extra-terrestre. Cette structure (une intrigue et un personnage mis en avant par épisode) sera d’ailleurs réutilisée dans d’autres mini-séries narrant les débuts de l’homme d’acier (For All Seasons et Secret Origin pour ne citer qu‘eux). D’emblée, ce récit fondateur s’impose comme l’étalon auquel seront comparés toutes les histoires qui suivront.

En reprenant tous les éléments qui firent le succès de ses prédécesseurs et en les intégrant dans une vision moderne, Byrne effectue un droit d’inventaire sur l’univers bigarré du héros rouge et bleu pour ne garder que l’essentiel, les éléments les plus emblématiques. Et chaque concept est alors réinventé, chaque personnage brillamment redéfini : Krypton devient une planète aseptisée où règne l’eugénisme et où les sentiments sont proscrits (vision qui inspirera Snyder), Lex Luthor n’est plus le scientifique maléfique mais un redoutable homme d’affaires, Loïs Lane prend du galon et n’a plus rien d’une demoiselle en détresse... Le fan de l’âge d’argent se consolera avec les nombreux clins d’œil au passé du héros (l’armure de Luthor, l‘évocation d‘une forteresse de solitude…). A tout point de vue, cette mini-série est conçue non pas pour être un classique mais LE récit classique de Superman. Grâce à une mise en scène soigneusement pensée, chaque apparition de Superman éblouit le lecteur. Byrne prend plaisir à représenter son héros dans des poses iconiques sans nuire au récit, les splash pages s’intégrant parfaitement à la narration. Byrne dessine le Superman ultime, la référence que tous ses successeurs essaieront d‘égaler. Au point d’ailleurs qu’il sera victime de son succès : copieusement pillé, son travail perdra toute originalité aux yeux du jeune lecteur. Malheureusement, l’œuvre ne souffre pas que des contrefaçons. Près de 30 ans après sa parution, certains défauts deviennent flagrants : plusieurs détails ont mal vieilli et nuisent au caractère intemporel du récit (le nœud papillon de Jimmy Olsen dont il aurait vraiment fallu s‘affranchir, Magpie qui provoque au mieux la circonspection, au pire l’hilarité…). A trop vouloir se concentrer sur son héros, Byrne en oublie de lui opposer de véritables défis : même Luthor semble bien peu menaçant. Or, sans réel enjeu, point de suspense et le manque d’intensité se fait cruellement sentir. Pire, les menaces et les intrigues se succèdent sans fil directeur. Les épisodes sont tellement indépendants qu’ils peinent à former une tout. Pour une œuvre fondatrice, ces choix sont regrettables.

Graphiquement, il ne s’agit pas du meilleur travail de la carrière de Byrne même s’il se situe dans une de ses plus fructueuses années. Outre quelques défauts (Clark Kent ado qui ressemble à une trentenaire…), il manque ce petit supplément d’âme, cette inspiration qui distingue les chefs-d’œuvre des simples réussites. Et la colorisation datée n’améliore pas ce sentiment. Si la narration reste très efficace, elle manque également d’audace.

Conclusion : Oui, Byrne a accouché d’une œuvre magistrale, il a parfaitement répondu à son ambitieux cahier des charges. Le mythe a été modernisé et son œuvre fait encore référence de nos jours. Son Superman est parfait. Un peu trop, d’ailleurs. A faire un héros trop lisse, il le rend plus iconique qu’attachant. Peut-être aurait-il fallu un peu moins de mythe et un peu plus d’humanité. Et une infime touche de grâce dans le traitement.

Points forts : Le classique qui a redéfini l’homme d’acier - Un excellent point de départ pour tous les lecteurs - Byrne dessine le Superman ultime

Points faible : L’absence de trame globale - Quelques détails ont mal vieilli - Le manque d’émotion

Note : 4,5/5