Voici venu le dernier tome de la série Faith, toujours publié par Bliss Comics. On retrouve Jody Houser au scénario, accompagné cette fois-ci de  Kate Niemczyk pour le numéro 9 et Joe Eisma pour les numéros 10 à 12. Evidemment, on retrouve une dernière fois Marguerite Sauvage pour les parties rêvées.

Dans un premier épisode, on retrouve Faith face à une stagiaire qui vient sur son lieu de travail, principalement pour enquêter sur l’identité secrète de l’héroïne. C’est une histoire assez intéressante et qui montre surtout la solidarité entre la protagoniste et ses collègues qui connaissent son identité. On les voit même s’imaginer en héros aux côté de Zéphyr. Une bonne mise en bouche pour ce tome mais qui aurait aussi pu être le numéro qui conclut la série  avec sa fin en happy ending. 

Les trois derniers numéros forment un arc qui conclut la série en ramenant les quatre  “ennemis” de Faith que l’on a vu dans les précédents tomes. Ils ont un plan qui tient la route même s’ils n’avaient pas besoin d’être 4 pour cela. Ils veulent faire passer Faith pour une mauvaise personne pour que le public se retourne contre elle et ils veulent l’épuiser pour la vaincre facilement. Celle-ci semble assez vite dépassée et trouve un allié du côté des vilains pour la raison la plus étrange qui soit. On peut juste regretter que le tout aille un peu vite pour conclure l’intrigue de l’ensemble de la série. On reste cependant dans le ton de la série avec des bons sentiments, de l’humour et des références geeks ici ou là. 

La partie graphique est assurée par Joe Eisma pour les derniers épisodes, ce qui fait que l’on n’est pas perdu graphiquement, l’artiste ayant déjà oeuvré sur le précédent tome. Seul le premier numéro dénote vraiment avec l’ensemble de la série, le style de Kate Niemczyk étant différent des autres et elle n’a pas utilisé Andrew Dalhouse. Côté bonus, on retrouve les habituels couvertures variantes et les pages encrées.