Le Corps des Green Lantern a disparu et l'univers est désormais sans défense.
Sans opposant, le corps de Sinestro impose sa loi aux quatre coins de la galaxie et est à présent dirigé par Soranik Natu, la propre fille de Sinestro. Mais Hal Jordan, qui vient de passer une année en exil, est bien décidé à reprendre les choses en mains et se forge un nouvel anneau afin de rendre la justice à travers la voie lactée.
Contenu vo : Hal Jordan and the Green Lantern Corps vol.1: Sinestro's Law (Hal Jordan & the GL Corps Rebirth + #1-7)

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 6 ans

    Une belle surprise signée Robert Venditti qui renait de ses cendres après son passage sur Green Lantern dans les New 52. Ici,il est inspiré, son histoire s'organise plutôt bien et on est pris dans le récit qui rapelle le travail de Geoff Johns, sans en égaler la qualité. La série reste une belle surprise et la partie graphique est très bonne entre Rafael Sandoval et le grand Ethan Van Sciver.

Forged

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 1: The Last Lantern

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 2: Recon

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 3: Innocents Lost

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 4: The Fear Engine

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 5: Joining Forces

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Part 6: World of War

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

Conclusion: Final Fight

Hal Jordan and the Green Lantern Corps (2016)

La review du jour concerne un titre d'Urban Comics : Green Lantern Rebirth Tome 1. Il est sorti le 5 janvier pour 17.50 euros.

Il contient les numéros 1 à 7 de la série Hal Jordan & The Green Lantern Corps Rebirth.

Le Corps des Green Lantern a disparu et l'univers est désormais sans défense.
Sans opposant, le corps de Sinestro impose sa loi aux quatre coins de la galaxie et est à présent dirigé par Soranik Natu, la propre fille de Sinestro. Mais Hal Jordan, qui vient de passer une année en exil, est bien décidé à reprendre les choses en mains et se forge un nouvel anneau afin de rendre la justice à travers la voie lactée. 

Avant d'entrer dans le vif du sujet (et donc de la critique), nous allons juste faire un point sur l'accessibilité de l'oeuvre. Robert Venditti commence par utiliser quelques planches pour retracer les origines de Hal Jordan.
De plus, le nouveau contexte est plutôt simple à comprendre et Urban Comics nous offre les biographies des personnages principaux dès le début du livre. Autrement dit, on a beau rapidement comprendre qu'il s'est passé mille choses avant cela, il n'y a pas vraiment de sentiment de manque. On peut très bien commencer l'univers des Green Lantern par cet opus.
Pour autant, MDCU ne peut que rester sur ses positions et maintenir qu'il ne faut pas hésiter à lire tout ce qui a été fait avant. Le travail de Johns est de qualité et surtout disponible en VF donc bon...

Ceci étant dit, passons à la critique en elle-même. Sans nous livrer un numéro qui va révolutionner l'univers, Robert Venditti fait un travail tout à fait honorable. Le principe de base est intéressant et les bonnes idées sont là.
De même, le scénario parvient à embarquer les nouveaux lecteurs sans ennuyer les anciens, ce qui est souvent le plus difficile à faire. Le tout est possible grâce aux personnages qui sont respectés et qui intéragissent plutôt bien entre eux. La relation qu'entretient Sinestro avec sa fille Soranik est très bien écrite et celle qu'il entretient avec Lyssa Drak est plutôt intéressante. Même les personnages de Stewart et de Gardner, plutôt secondaires, restent intéressants à suivre.
Néanmoins, le point fort doit rester le personnage de Soranik qui gagne en importance ici. Plutôt niais au premier abord, le personnage est finalement bien plus complexe qu'il n'y paraît. On prend plaisir à suivre ses démarches et à voir la jeune femme évoluer (tout le contraire du régisseur Lash, plutôt ennuyeux). De plus, la fin de l'oeuvre laisse présager encore de bonnes choses la concernant.

Pour ce qui est du reste, on notera des dialogues plutôt bons dans l'ensemble avec certaines répliques qui sortent vraiment du lot (notamment la planche où Sinesto découvre que Jordan est en vie).
Côté humour, il y a également pas mal de choses à dire. Avant toute chose, il est bon de signaler que le contexte et l'ambiance générale ne s'y prêtent pas trop. On ne lit pas cette œuvre de Green Lantern pour rigoler. Par contre, les rares fois où l'humour est là, il fait clairement mouche. Le plus souvent, les scènes drôles consistent à tourner Sinestro en ridicule. Mais que les fans du despote se rassurent, le personnage ne tombe pas de son piédestal pour autant.
De même, si l'efficacité de son corps est à débattre, le connaisseur prendra sans doute plaisir à revoir des visages familiers tels que ceux de Slushh et Maash (qui font équipe d'ailleurs) ou même ceux de ses lieutenants Arkillo ou Lyssa Drak.

En fait, de manière générale, on regrettera uniquement le fait que le scénariste ne prenne pas plus de risques. L'histoire avance assez doucement et les retournements de situation de fin de chapitre sont téléphonés (exception faite de celui qui marque la fin de l'oeuvre qui est plutôt surprenant et qui laisse présager le meilleur).

Pour ce qui est de la partie graphique, c'est de l'excellent travail. Les dessins sont de qualité et devraient mettre tout le monde d'accord. Rafa Sandoval nous livre une très bonne prestation tandis qu'Ethan Van Sciver est fidèle à lui-même.
Difficile de dire si c'est le titre Green Lantern qui l'inspire, mais il est vrai que Van Sciver a toujours fait des miracles sur cet univers. La colorisation est également très bonne et il y a de la recherche concernant le design des nouveaux membres du Sinestro Corps.
Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'extraterrestre et que l'on peut faire un peu n'importe quoi que l'on se doit de le faire. Ici, chaque personnage est travaillé et l'impact visuel est clairement là.

A noter qu'Urban Comics propose en bonus les covers alternatives de Kevin Nowlan ainsi que le crayonné d'une double page.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Accessible
- Le twist de fin
- Le traitement des personnages, Soranik en tête
- Les dessins, magnifiques
- Les bonus

LES POINTS FAIBLES

- Un manque de prise de risque
- Les retournements de situation téléphonés

 

4

Un bon titre

Conclusion

Robert Venditti avait ici un sérieux défi à relever. Le scénariste s'en sort plutôt bien et offre un premier volume plus que correct. On suivra les aventures de l'ami Hal Jordan avec intérêt tout en espérant un peu plus de chamboulements dans l'univers. Les dessins signés Sandoval et Van Sciver sont quant à eux très bons.