Lorsque le monde est frappé par un Mal invisible…

Un an a passé depuis que le premier cas du virus Empty Man a été déclaré. Aucun médicament n’a depuis été capable de ralentir sa progression. La cause est inconnue, et les symptômes incluent accès de rage, hallucinations, démence suicidaire, provoquant la mort ou une spectaculaire catatonie. Alors qu’un culte meurtrier gagne l’ensemble du pays, le FBI et le CDC unissent leurs forces pour enquêter sur le Empty Man, espérant à la fois stopper cette nouvelle organisation et découvrir un remède. Mais les deux sont peut-être liés…

Cullen Bunn et Vanessa Del Rey, deux stars montantes du comics, imaginent notre monde frappé par une maladie terrifiante et implacable à travers une troublante dystopie, entre thriller surnaturel et conte horrifique.

Pas d'avis pour le moment.

Glénat Comics a édité en août la mini-série The Empty Man, écrite par Cullen Bunn et dessinée par Vanesa Del Rey. On y suit un agent de la FBI et un du CDC qui enquêtent sur ce qui est présenté comme une maladie : l’Homme Vide.

Il y a un an que le premier cas de cette maladie a été décelé et aucun n’a été trouvé depuis. Les symptômes sont variés, allant de l’accès de rage aux tendances suicidaires en passant par des hallucinations. Dans l’histoire que nous suivons, deux inspecteurs enquêtent après qu’une famille ait apparemment été massacrée à cause de la maladie. Les deux enfants sont portés disparus et leur recherche commence. En marge de cela, la maladie soudaine a provoqué la création de nombreux cultes, que l’on peut rapprocher de sectes. Et on va se concentrer sur une en particulier.

Etant donné que le comics est écrit par Cullen Bunn, on n’est pas surpris de voir le fantastique et l’horreur s’ajouter à ce qui semblait être un simple polar. Malheureusement, il a peut-être trop voulu en faire. Si cela n’est pas spécialement choquant à la fin de la première partie quand du sang coule du plafond et qu’une espèce d’araignée géante apparait, la suite semble monter en puissance mais se perd quelque peu. En effet, la première moitié du récit est assez  prenante, mais tout s’embourbe dans la deuxième moitié qui semble aller au ralenti pour nous amener de plus en plus d’éléments fantastiques. Le problème, c’est que ce sont des choses que l’on sent venir à cause des flashbacks placés en début de chapitre. Si l’idée de base est bonne, à savoir nous présenter l’importance grandissante de la secte des Témoins, cela nous donne aussi des clés en avance et surtout casse le rythme du récit. On termine un chapitre sur un cliffhanger, et au lieu d’avoir la réponse sur la page suivante, on a ce récit situé dans le passé qui fait totalement redescendre la pression. Pour finir sur cette partie, il n’y a pas de véritable fin. Quand on sait qu’il n’y a pas de suite à venir, c’est vraiment dommage.

La partie graphique n’est pas très bonne mais l’ambiance qui s’en dégage correspond à l’ambiance du comics. Dans les mises en page, il y a de bonnes idées, notamment énormément de mises en page avec des triangles qui rappellent le symbole de la secte. C’est d’ailleurs bien pensé d’utiliser ce style de mise en page de plus en plus souvent à mesure que les enquêteurs se rapprochent de cette secte.

 

L’édition proposée par Glénat est un grand format, ce qui malheureusement n’est pas mérité pour cette mini-série. De plus le papier de cette édition est plutôt épais, ce qui est désagréable à la lecture où l’on a l’impression de tourner des pages en carton. Au niveau des bonus, on retrouve une galerie de couvertures.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un bon début
- Une intrigue intéressante
- Une mise en page bien pensée

LES POINTS FAIBLES

- Se perd en chemin
- Pas de fin

 

2.5

C'était bien parti


Conclusion

The Empty Man commençait plutôt bien, partant du polar et amenant des petits éléments d'horreur. Mais la fin du troisième chapitre marque la chute de qualité de la série qui se termine sans proposer de véritable fin.