Un rendez-vous imprévu…

Le Major Gabriel Drum est arrivé sur Terre, émergeant de l’astéroïde où il avait été laissé un an auparavant. Il a l’air quelque peu… différent. Bien déterminé à parler avec le président, il ne laissera personne entraver son chemin, et il semble que Blade n’ait d’autre choix que d’écouter ce qu’il a à lui dire. Pendant ce temps, l’équipage du Clarke, qui ne sait pas que Drum est en vie, doit subir les conséquences pour s’être opposé aux souhaits des Constructeurs. Gomez n’étant plus là, personne n’est à l’abri de la colère des aliens...

Aussi addictif qu'une série TV, Letter 44 est un récit d'action et d'aventure, mâtiné de thriller d'anticipation, dont le premier tome a fait partie de la sélection officielle du festival d'Angoulême en 2016

Pas d'avis pour le moment.

Letter 44 revient pour un quatrième tome chez Glénat Comics. Le tome précédent s’était terminé avec un cliffhanger qui voyait le retour sur Terre d’un personnage disparu lors du tome 1 et la mort d’un personnage à bord du Chandelier.

Pour une fois, il n’y a pas d’ellipse entre les deux tomes. On reprend là où le numéro précédent s’était arrêté, à savoir l’arrivé du Major Drumm dans l’astéroïde. Il annonce que la Terre n’a plus longtemps à vivre et qu’il ne peut sauver que 666 personnes. Du coup, tout au long du tome, on suit les réflexions du Président Blades entouré de plusieurs personnes dont un prêtre, afin de décider qui sauver. La réflexion est bien menée et permet aussi de mettre fin à la guerre qui était en cours. Les choix fait sont logiques et évidemment tout le monde ne s’en satisfera pas, ce qui laissera des intrigues pour le prochain tome. Par contre, on peut être déçu qu’aucune échéance véritable ne soit donnée, ce qui offre une porte de sortie pour conclure la série, mais sans savoir quand cela arrivera.

Comme dans le tome précédent, on a de nouveau des flashbacks par l‘intermédiaire de Drumm qui raconte les premiers jours à bord du Clarke. On en apprend un peu plus sur les différents passagers et les comportements des uns et des autres. On découvre un passager qui a été tué et comment les relations entre les personnages sont nées. C’est plutôt intéressant, mais c’est dommage qu’ils soient plutôt mal insérés dans le récit. Chaque fois, le major dit qu’il n’a pas fini de raconter son histoire et cela arrive systématiquement en fin de chapitre.

Dans le Chandelier, les choses ne se passent pas comme prévu après la mort de Gomez. Les aliens renvoient les astronautes dans leur vaisseaux et les laissent avec le peu de carburant qu’ils leur restaient mais en gardant Astra qu’ils considèrent comme l’une des leurs. Le gros du tome va donc être de suivre les débats dans l’équipage pour savoir ce qu’il vont devoir faire maintenant, soit se laisser dériver vers la Terre ou utiliser le reste de carburant pour essayer de se propulser plus vite, sachant que leur ressources commencent à manquer. Encore une fois, cette partie est vraiment prenante, et si cette fois, on a peu d’action, Soule arrive à surprendre les lecteurs par les actions de certains. Et surtout le retournement final donne une nouvelle fois envie de revenir pour le prochain tome puisqu’un nouveau personnage se trouve changé par les événements.

La partie graphique reste toujours la même. Alberte Jorge Albuquerque est toujours constant et ses pages dans l’espace sont très bonne. Ses défaut sont toujours les mêmes, à savoir les expressions des personnages et les yeux qui sortent de leur orbites.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Histoire bien répartie entre Terre et espace
- Toujours des surprises
- Des explications

LES POINTS FAIBLES

- Les flashbacks mal amenés

 

4

Toujours sous le charme

Conclusion

Ce tome est une nouvelle fois une réussite. Soule arrive toujours à nous passionner et on s'attache aux personnages. C'est dommage de prévoir une porte de sortie avec une prophétie qui arrivera mais on en sait pas quand. La partie graphique est toujours du même calibre avec ses qualité et ses défauts. Il y a de réelles surprises dans ce tome et on attend le suivant avec impatience, ce qui risque d'être long, la publication ayant rattrapée celle des Etats-Unis.