« Dans un monde ravagé et décimé par une maladie faisant des humains de véritables morts-vivants sanguinaires, la jeune Ellie tente de survivre comme elle peut. Elle intègre la zone de quarantaine avec d’autres survivants, dont Riley qui va rapidement devenir son amie. Mais l’ambiance n’est pas à la fête car hors de la zone veillent les Lucioles, un groupe de rebelles qui semble sans foi ni loi et qui remet en cause les décisions du gouvernement. Pourtant, les Lucioles fascinent Riley et cette dernière n’a qu’une envie... les rejoindre ! »
Découvrez dans le comics « American Dreams » les véritables origines de l’amitié entre Ellie et Riley, les deux jeux héroïnes du hit planétaire des créateurs de Crash Bandicoot et d’Uncharted : The Last Of Us !

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 8 ans

    Grand amoureux du jeu-vidéo The Last of Us, j'ai sauté sur ce comics dès sa publication en VO. Et c'est un peu une déception... Les dessins sont un peu trop cartoon pour cet univers, l'histoire n'apporte pas grand chose et m'a semblé contredire le jeu par moment, bref, le potentiel du comics n'a pas été bien exploité. Pourtant j'ai tout de même bien accroché à l'histoire, l'univers est développé sous un nouvel angle et confirme qu'un The Last of Us 2 est nécessaire, sans Joel et Ellie. Notez aussi que l'édition française est de toute beauté. Pour les gros fans donc

  • alecs
    alecs

    il y a 8 ans

    Gros fan du jeu également, je dois dire que j'ai découvert ce comics avec la sortie de Omaké Books. Une histoire très sympathique, pas indispensable, mais sympa et qui nous permet de découvrir Ellie et son passé. On aurait aimé quelque chose de plus long et plus poussé, le comics se termine un peu comme un cheveux sur la soupe. C'est dommage, mais ça reste une lecture cool. L'édition française est sublime, très classe. Les artworks sont magnifique, un très bel objet pour les fans de Last of Us.

The Last of Us ou le chant du cygne de la PS3 a indéniablement marqué les joueurs. Naughty Dog offrait en 2013 un jeu post-apocalyptique réaliste, brutal, au scénario poignant et cruel, des personnages touchants et des graphismes qui font encore rougir certains jeux de la PS4 (mon amour pour TLoU est trop prononcé ?). Alors qu'on attend encore l'annonce d'une "suite" dans une prochaine convention, l'éditeur Omaké Books publie dans notre belle contrée le comics The Last of Us : American Dreams, une histoire inédite préquel au jeu.


Couverture US

L'annonce d'un comics The Last of Us était une nouvelle réjouissante pour les fans de la série, car si le jeu n'est pas réputé pour son gameplay innovant, son scénario et son univers sont une de ses nombreuses richesses. Très vite, on chuchota même le projet d'une adaptation en film, et l'idée d'un comics pour creuser l'univers, voire tout simplement adapter sur papier l'histoire de Joel et Ellie, parue comme un petit plus fort appréciable. The Last of Us : American Dreams de Faith Erin Hicks et Neil Druckman est une histoire inédite centrée sur Ellie, plusieurs mois avant sa rencontre avec Joel. Préquel au DLC Left Behind (qu'il n'est pas nécessaire d'avoir joué), American Dreams va revenir sur la rencontre entre Ellie et sa future meilleure amie Riley, son arrivée dans son école militaire, les liens qu'elle entretient avec Marlene et ses Lucioles et surtout, quelle est la vie d'une adolescente de 13 ans dans ce monde apocalyptique qu'elle a toujours connu ?

La première surprise en ouvrant American Dreams, c'est bien son style graphique. Alors qu'on pouvait s'attendre à des dessins très travaillés, c'est un style un peu cartoon (à la Bryan Lee O'Malley) auquel on a le droit. De quoi déstabiliser et faire refermer le bouquin pour certains, mais rappelons que l'histoire suit des adolescentes encore innocentes (et c'est loin d'être laid). Pour autant, pas de récit "girly" à la Batgirl car l'histoire se passe tout de même dans un univers post-apocalyptique. Sans chercher le gore, la mini-série garde le sérieux et le non-manichéisme de son univers. On retrouve les refuges quasi-totalitaires de l'armée, l'absence de moralité, des Lucioles qui ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes et bien sur les infectés.

Bien sur, difficile de s'inquiéter pour des personnages déjà connus, comme Ellie ou Marlene, et l'histoire nous présentant/développant peu de nouveaux personnages, les scénaristes ont préféré rester sur la première découverte d'Ellie de ce qu'il reste de notre monde. Ce sont les passages les plus intéressants du comics car comme le faisait régulièrement le jeu, on réalise la chance d'avoir toutes ces technologies à notre service. Ellie, n'ayant en plus pas connue cette période, est forcée d'imaginer cet âge d'or, ce qui nous donne une des meilleures scènes du comics (la salle d'arcade). Pour le reste, les scénaristes restent malheureusement bloqués par la période choisie sous peine de contredire le jeu-vidéo. L'amitié Ellie/Riley est bien écrite et on en apprend un peu plus sur le passé d'Ellie et sa relation avec Marlene, mais on aurait aimé en voir plus et pas forcément sur Ellie qui a déjà eu un DLC centré sur elle, ou du moins à une autre période plus éloignée que Left Behind. Suivre Joel, son frère, Marlene ou Tess, ou pourquoi pas, découvrir ce qui est arrivé à cette famille vivant dans les égouts (ce que j'aurais aimé vivre dans le DLC soit dit en passant) aurait été probablement plus enrichissant. La mission que s'est fixé American Dreams est accomplie, on ressent le désespoir de ces personnages et les rêves déjà brisés des nouvelles générations... mais ce n'est pas assez. On reste sur sa faim et c'est bien dommage. Soit dit en passant, j'étais très méfiant d'Omaké Books mais son édition est tout à fait correcte, avec même quelques pages de bonus !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Pour les fans
- Le travail autour d'Ellie
- Quelques scènes touchantes
- Les couvertures

LES POINTS FAIBLES

- Pour les fans
- Les dessins ne vont pas plaire à tout le monde
- Une autre période, un autre personnage ?

 

3

Pour les fans en manque

Conclusion

The Last of Us : American Dreams est un comics sympathique mais loin d'être indispensable si vous êtes fans du jeu. Ce manque d'ambition est assez problématique mais le voyage reste plaisant.