La suite des aventures de Spidey. Stan et Steeve continuent sur leur lancée en introduisant beaucoup de personnages culte comme électro, mysterio, Kraven le chasseur ou encore le bouffon vert. Les histoires son toujours aussi bonnes et on ce petit charme rétro qui peut plaire à d\'autres et faire fuir les jeunes lecteurs. On a aussi droit au premier annual avec les sinister six. A noter que quelques pin-up non publiés dans cet annual sont présent dans les intégrales 1970 et 1971

Au programme de cette seconde intégrale, cette dernière regroupe les épisodes 8 à 19 ainsi que le premier annual du tisseur. Spider-Man partage la vedette avec des nouveaux et des anciens super vilains dont l'un est le pire d'entre tous.

Stan Lee scénarise toutes les histoires et Steve Ditko se charge du dessin. On peut dire que Peter Parker est entre de bonnes mains en cette année 1964. De plus, dans cette intégrale, on a droit aux couvertures originelles des comics en fin d'ouvrage.

Peter Parker est de nouveau confronté aux dangers de toute sorte mais il s'affirme de plus en plus dans son rôle de super-héros mais aussi dans sa vie privée chaotique. En tant que lycéen, il subit toujours les brimades de Flash Thomson mais ne se laisse plus faire. Concernant sa tante May, sa santé reste toujours fragile, ce qui inquiète Peter Parker. Grâce aux photographies prises de Spider-Man qu'il revend au journal de J. J. Jameson, cela lui permet d'améliorer leur quotidien. Cela pourrait lui suffire mais les super-vilains ne l'entendent pas de cette oreille. Pour certains, ils veulent prendre leur revanche sur le tisseur et ils vont jusqu'à se rassembler pour l'écarter pour de bon. Peter Parker apprend dans la difficulté que ses ennemis ne le laisseront pas en paix.

Les récits de Stan Lee dépeignent bien les aventures du monte en l'air face aux dangers. Certes, il rencontre un ennemi à chaque épisode mais on retrouve une trame sur plusieurs épisodes en ce qui concerne sa vie privée. Ces ennemis font des allées et venues comme le Dr Octopus, Electro, le Bouffon Vert, l'Homme sable mais aussi le Caméléon, ce qui permet d'ancrer durablement ces personnages dans la vie du tisseur. Pour l'époque, Stan Lee maîtrise à la perfection le suspense et le traitement des personnages puisqu'il arrive à les faire évoluer. Il excelle sur le personnage principal car en plus des super-vilains, il arrive à approfondir la vie privée de notre héros. La vie quotidienne est le calque de bon nombre d'adolescents de cette période et ils se retrouvent dans ce personnage sans les super-pouvoirs, bien sûr. On peut dire que Stan lee s'en donne à cœur joie et le lecteur en a pour son argent car Spider-Man enchaîne les aventures comme on enfile des perles. Bien évidemment, les histoires ont vieilli puisque cela reste simpliste dans certaines résolutions de problèmes que rencontre notre héros.

Quant à Steve Ditko, ces dessins sont honnêtes sans trop évoluer non plus. Dans l'ensemble, cela reste classique, car si vous voulez un découpage des cases qui sorte de l'ordinaire, passez votre chemin. La plupart des pages des comics sont découpées en trois bandes. Mais, il a le génie de dessiner des pleines pages comme les combats contre les Sinistres Six dans l'annual. Il a su rendre dynamique Spider-Man en sublimant les histoires de Stan Lee. Malgré tout, l'expression des visages des personnages montre les limites de Steve Ditko car cela reste très simpliste.

Comme on peut le voir, certains ennemis du tisseur deviennent des personnages récurrents. Pour certains, ils deviendront incontournables dans sa vie de super-héros. Dans l'annual, ses pires ennemis auront même la bonne idée de former une association afin de tenter de le vaincre une bonne fois pour toute. Certes, tout cela est daté mais ces histoires restent des incontournables dans la vie de Peter Parker alias Spider-Man.