[Review VF] Batman : The Dark Knight Returns

[Review VF] Batman : The Dark Knight Returns
Il faut bien l’avouer, le mois de Décembre est un mois assez calme en ce qui concerne les sorties comics. Or, cette situation n’est pas forcément un mal quand on voit le nombre de perles qui sont sorties durant le mois de Novembre. Parmi elles : «The Dark Knight Returns» alors rééditée par Urban Comics. Notons que cette histoire culte, considérée comme un chef d’œuvre par beaucoup de fans, a également inspiré Christopher Nolan pour le dernier opus de sa trilogie sur Batman : «The Dark Knight Rises».



Synopsis :Des années après avoir pris une retraite forcée, Bruce Wayne est devenu un quinquagénaire aigri et porté sur l'alcool. Mais la plongée de Gotham City dans le crime et le désespoir va le pousser à redevenir le justicier Batman . Traqué par la police et le gouvernement, le Chevalier Noir va mener sa dernière horde sauvage.
(contient The Dark Knight Returns # 1-4)


Date de sortie : Paru le 09/11/2012.

Prix : 28€.




D’abord, nous devons cette histoire à Frank Miller. Notre homme est l’un des noms les plus célèbres du milieu des comics et pour cause, il a écrit quelques-unes des plus grandes histoires dans le milieu notamment sur Batman avec «Batman : The Dark Knight Returns» et «Batman : Year One» ou encore sur Daredevil avec les excellents «Daredevil : Born Again» et «Daredevil : The Man Without Fear».
Miller est également connu pour avoir scénarisé plusieurs comics indépendants tels que «Martha Washington», «300», «Sin City» ou encore le récent «Holy Terror».
Auteur controversé, Miller se distingue par ses œuvres noires, sombres, violentes et marquées par ses idées politiques.

L’histoire en elle-même est un Elseword. Cela veut dire que ce comics est hors-continuité et se détache totalement de la chronologie de l’univers DC. Cette histoire a pour but de nous narrer la dernière croisade du Chevalier Noir mais cette version ne sera jamais retenue comme «LA version officielle».

Notons enfin que le récit en lui-même reste très abordable et qu’elle ne nécessite ni connaissances ni lectures particulières et importantes. Il faut juste connaître les principaux personnages du récit (Batman, Robin, Alfred, Harvey Dent, Jim Gordon et Superman ) et avoir en tête leurs principales caractéristiques or cela, les films et séries animées peuvent très bien le faire.



Avant d’attaquer la critique pure de ce tome, attardons-nous sur l’édition d’Urban Comics. Une fois encore, l’éditeur fait du très bon travail et nous gratifie d’une prestigieuse édition. La couverture choisie est simplement sublime et nous saurons encore une fois apprécier l’initiative de proposer un pack regroupant ce récit mais également le Blu-Ray et le DVD de son adaptation animée et le tout pour 28 €. Ainsi, question rapport quantité/qualité/prix, vous serez plutôt servi et ce, comme à cette habitude chez Urban Comics.
Malgré cela, nous pourrons regretter le fait que la traduction soit la même que l’édition de Panini Comics et que l’édition ne comporte aucun bonus exclusif par rapport à l’édition de la Maison Italienne.

Nous sommes en 1986, Frank Miller est salué par la critique pour son run d’anthologie sur Daredevil et décide alors de s’attaquer à Batman et de le révolutionner comme il l’a fait pour l’Homme Sans Peur. Il décide alors de transposer son intrigue dans le futur et de nous narrer la fin de carrière du justicier. Son récit comporte quatre parties et rencontre alors un succès fou.
Le pari osé de l’ami Miller est gagné et celui-ci redéfinit totalement le Chevalier Noir (les errements de l’Age d’Argent prennent alors définitivement fin et le justicier retrouve ses caractéristiques d’origines : sombre et torturé). Une version reconnue par les fans et le milieu et qui va inspirer beaucoup d’artistes notamment Tim Burton ou encore Christopher Nolan avec le récent «The Dark Knight Rises».

Une redéfinition du mythe qui passe donc par son assombrissement. Car oui, le Batman de Frank Miller est sombre, très (trop ?) sombre. Psychotique, névrosé, aigri et limite schizophrène, il n’en reste pas moins résolu à faire régner la Justice dans une ville, un monde en proie à la folie et la décadence.



J’ai beaucoup apprécié le fait que Miller nous dépeigne un Batman bien plus motivé par sa croisade personnelle que par le fait d’aider les autres. On a en effet un vieil homme, aigri, qui ne comprend rien à ce qu’il se passe autour de lui et qui n’est pas en phase avec l’évolution que connaît le monde et qui veut se prouver quelque-chose. Pour cela, il rempile alors cape et masque afin de d’abord voir s’il en est toujours capable mais aussi pour secouer un monde qu’il ne comprend pas et qu’il ne tolère pas. Outre le message politique et social que veut faire passer Miller (nous y reviendrons plus tard), c’est aussi une vision intimiste du personnage qui nous est livrée. Renouant avec les bases du mythe, Miller s’attarde donc sur l’homme et la manière dont il est perçu par le monde.

L’occasion pour lui de développer une narration secondaire et parallèle au récit et de la concentrer sur les médias et les grandes figures du monde qui réagissent quant aux actions du Chevalier Noir . Le scénariste nous livre alors une véritable satire contre le monde des médias, un monde qui, selon lui, instrumentalise et utilise à sa guise les évènements pour faire vendre, pour rencontrer de l’audimat.

Avec cet aspect, nous pouvons faire un parallèle avec le récit d’Alan Moore, «Watchmen». Comme dans «The Dark Knight Returns», Alan Moore fustige les médias qui donnent le mauvais rôle aux justiciers. Notons que durant les années 80 (années où ont été écrites «Watchmen» et «The Dark Knight Returns»), les médias avaient la critique sévère quant aux comics, les jugeant notamment trop violents. Dans cette œuvre, nous pourrions penser que Miller utilise Batman pour personnifier le monde des comics, un monde qui ne veut pas mourir et qui utilise la manière forte pour se faire entendre.

Mais Miller ne s’arrête pas là puisqu’à travers son récit, il en profite aussi pour dénoncer la violence qui gangrène la société américaine de la société et l’inaction de son gouvernement.
A travers Batman , Miller montre la nécessité d’un homme (ou d’un groupe d’homme) pour faire régner la Justice , pour prendre les choses en main (là où le gouvernement refuse de le faire). Faisant la démonstration des faiblesses de la démocratie au niveau de Gotham puis du pays entier, Miller montre que l’ordre nécessite de la poigne, une autorité forte mais surtout des moyens extrêmes. Le message politique de Miller est donc très présent dans son œuvre et nous retrouvons bien là le Frank Miller engagé qui s’était fait connaître lors de «Ronin» et de «Daredevil».
Loin de ses frasques récentes («Holy Terror» si tu m’entends ou encore ses déclarations douteuses quant à l’occupation de Wall Street), nous avons là un Miller épris de liberté, de révolution et de changement. Un homme qui est en lutte constante contre son gouvernement, contre une société qu’il ne comprend pas (en effet, le Batman de Miller est en quelque sorte une représentation de lui-même). Certes, ses tendances réactionnaires et pseudo-fascistes se font déjà sentir et son message ne plaira pas à tout le monde d’autant que l’auteur se montre parfois un poil trop extrême notamment dans le traitement de son Batman .
Un Batman qui se sert d’armes à feu, qui s’amuse à faire souffrir l’ennemi et qui n’hésite plus à tuer. Certes, je n’ai rien contre le fait de représenter un Batman qui se retrouve à la limite de ce qui est acceptable, bien au contraire, mais je trouve que le montrer en train de tuer (et ce volontairement) est en rupture avec les fondements même du personnage.



Le traitement de certains personnages est lui aussi caricatural et je pense notamment à Superman. A travers Superman , Miller représente tout le gouvernement américain, toute la démocratie de son pays mais il en perd les principes fondateurs du Boy Scout et nous le montre plus en suiveur aux ordres du gouvernement plutôt qu’en tant qu’icône.

Malgré cela, Miller nous livre un petit vent de fraîcheur avec le nouveau Robin de cette histoire, Carrie Kelley. Comme l’avait fait Bob Kane avant lui, Miller utilise ce personnage coloré et jovial pour contrebalancer son personnage et l’ambiance sombre du récit. Mais à travers Carrie, Miller montre l’espoir qu’il fonde en la jeunesse, une jeunesse qui représente l’avenir et qui serait apte à ne pas répéter les erreurs de ses prédécesseurs.

Ainsi, le récit pourra paraître extrême lors de certains passages mais cela n’enlève rien à sa qualité. Les personnages sont généralement bien compris, le récit est bien rythmé et les différentes situations s’enchaînent bien. On a le droit à certains passages très touchants mais aussi d’autres qui donnent quelques frissons. Notons aussi qu’avec ce récit, Miller nous livre sa version du futur de Batman , de sa dernière croisade et de sa fin et que ce genre d’histoire, lorsqu’elle est bien exécutée (et c’est le cas), ne peut que plaire.



Enfin, terminons cette longue critique en s’attardant sur les dessins. Le tout est mis en image par Frank Miller lui-même et il faut bien reconnaître que même après plus de 20 ans, cela reste de très bonne qualité. Certes, ils ont vieilli (notamment la colorisation) et cela pourra en rebuter plus d’un mais le trait de Miller est en parfaite adéquation avec cette histoire. Les détails sont impressionnants de même que le nombre de cases que l’ami Miller arrive à nous coller en une seule page. Alternant entre les scènes d’action, les flashbacks ou encore les scènes concernant les médias, Miller nous livre des pages plus que fournies et qui retiennent notre attention durant de longues minutes. Certes, l’effet du "trop" se fait parfois ressentir et certains passages peuvent paraître confus du fait du trop grand nombre de détails mais cette œuvre continue de donner une leçon à certains dessinateurs actuels. Le gros défaut des dessins, si je devais en donner un, serait la corpulence des personnages qui se sont vu doter d’une musculature hypertrophiée. Autant j’adhère totalement au Batman à l’apparence d’une masse inébranlable et vieille comme le monde mais par contre, j’ai du mal avec la corpulence de l’inspecteur Yin, du Joker ou encore de Gordon qui ressemblent alors à des gladiateurs.
Terminons aussi par saluer la performance de l’encreur, Lynn Varley, qui nous livre une colorisation de qualité et encore une fois en adéquation avec l’histoire (suffit de voir son Batman qui est représenté de plus en plus sombre tandis que le personnage est lui de plus en plus extrême).

En conclusion, ce récit est donc l’un des grands incontournables en la matière. Véritable ode au Batverse, ce récit refait de Batman le justicier sombre et torturé qu’il était et redonne à un personnage en pleine déroute éditoriale ses lettres de noblesse. Le message que veut adresser Frank Miller à travers cette œuvre ne plaira sûrement pas à tout le monde mais il est incontestable que ce récit, mené d’une main de maître, est d’une très grande qualité et met en évidence tous les grands thèmes qui font de Batman l’un des (si ce n’est le) héros les plus appréciés des fans.

[conclusion=4,5][/conclusion]
[onaime]- Le pack Comics + DVD + Blu-Ray d’Urban.
- L’un des chefs d’œuvre de Frank Miller…
- … Et l’une des plus grandes histoires sur Batman .
- Le retour aux sources pour Batman .
- Les dessins et la colorisation du récit.[/onaime][onaimepas]- Un poil trop extrême ?
- Un message politique et social qui ne plaira pas à tout le monde.
- Le manque de bonus par rapport aux anciennes éditions.
- Le découpage des cases qui rend parfois la lecture lourde.[/onaimepas]















Comme nous l’avons vu précédemment, Urban Comics nos propose un pack regroupant l’histoire de Frank Miller mais également la première partie (car il y en aura deux) de son adaptation animée.

Notons d’abord que cette première partie de ce film animé sobrement intitulé «The Dark Knight Returns» nous est proposé ici en exclusivité dans notre pays puisqu’aucun DVD ou Blu-Ray ne sera commercialisé au sein de l’hexagone. Un gros plus donc pour cette édition et pour l’initiative d’Urban de nous proposer cet excellent animé.



«Excellent», ai-je dit «excellent» ? Oui, je l’avoue, j’ai dit excellent car nous avons là une adaptation très fidèle de l’œuvre de Frank Miller et je dois dire que j’ai été conquis par ce film et que j’attends sa suite avec impatience.



Le premier point à souligner, c’est la fidélité au support d’origine. D’abord, contrairement à de nombreux autres films animés de la collection qui se voulaient d’adapter un comics, nous retrouvons ici vraiment la patte graphique de l’œuvre. L’animé réussit en effet le tour de force d’être très sombre et très moderne en reprenant de manière très fidèles les dessins (parfois dépassés comme nous l’avons-vu ci-dessus) de Frank Miller. D’ailleurs, si nous nous mettions à regarder en parallèle le film et la BD, nous y retrouverions des plans identiques !
Car oui, il n’y a eu aucunes modifications drastiques dans cette adaptation et l’œuvre de Miller est retranscrite de la manière la plus fidèle qui soit. Nous retrouvons de nombreuses scènes du comics et comme je l’ai dit ci-dessus, elles sont retranscrites de manière identiques. Il y a certes eu quelques changements mais rien de bien méchant et qui contredise l’histoire. Les puristes déploreront juste l’absence de certains passages télévisés et surtout des monologues de Batman , de ses pensées. Personnellement, je ne pense pas que cette absence soit forcément un mal voire bien au contraire. Cela permet d’éviter les écueils de l’œuvre de Miller et de rendre le rythme et la narration bien plus fluides d’autant que les pensées de Batman sont constamment suggérées dans cet animé. De plus, le film animé est également plus aseptisé, moins violent et moins extrême que l’œuvre de Miller. Attention, nous n’avons rien perdu de l’ambiance sombre, noire et torturée mais disons que plusieurs passages extrêmes (notamment ceux où Batman tue) sont retirés et parfois seulement suggérés (et encore…).



Autre point fort, la musique qui accompagne véritablement le film et y joue un rôle. A mi-chemin entre du Hans Zimmer et du Danny Elfmann, on obtient ici une très belle Bande Originale qui alterne entre de l’épique, de l’émouvant ou même du dramatique et qui nous offre de sublimes passages qui pourront nous faire frissonner ou bien même nous émouvoir…

La mise en scène permet elle aussi de mieux cerner quelques subtilités de l’ami Miller (mais rendues difficiles à comprendre du fait des designs datés). Citons ainsi les scènes du retour de Batman avec ce dernier qui agit essentiellement en restant caché dans l’ombre ou encore le jeu des couleurs (avec Batman qui change de costume, un costume bien plus sombre et moins coloré tandis que l’homme lui devient plus brutal et radical). Mais surtout, la mise en scène permet de rendre certains passages d’action nettement plus compréhensibles (chose difficile avec le découpage en case de l’ami Miller). Citons celles des combats face au chef du mutants ou encore celui se passant dans les tours jumelles de Gotham.



Néanmoins nous ne pouvons pas faire une bonne critique de cet animé sans évoquer le doublage. Les dialogues (que ce soit en VO ou en VF) sont très fidèles à ceux du support d’origine et le doublage est très bon, que ce soit du côté VO ou du côté VF. Du côté de la VF (n’est-ce pas celui qui nous intéresse le plus), les doubleurs sont souvent dans le bon ton et arrivent à bien cerner leur personnage : ainsi, la plupart des seconds rôles sont plus que corrects et Robin ainsi que le Chef des Mutants sont très bien cernés.
Nous retrouverons ainsi avec plaisir les doubleurs habituels pour Alfred et Gordon tandis que pour Batman , c’est Saïd Amadis qui remplace le trop jeune Adrien Antoine (rappelons que Batman a plus de 50 ans dans le film et cela nécessitait une voix plus grave, à l’apparence plus âgée). Le comédien m’a littéralement bluffé et nous livre un doublage à la hauteur du personnage et qui se révèle profond, grave et touchant. Si le ton de sa voix peut paraître déroutant au début, nous nous y habituons vite et on se prend vite à identifier cette voix comme LA voix du Batman .

Que d’éloges donc ! Les points faibles ? Cette adaptation animée en possède assez peu il faut le dire… Nous pourrions regretter l’absence de prises de risque par rapport au support d’origine. En effet, nous l’avons dit, l’animé retranscrit à la case près et selon moi, quelques petites initiatives et autres différences assumées (si elles sont de qualité, entendons-le) n’auraient pas été de trop. Mais ce ne sont là que des détails et ce film animé reste excellent.



Ainsi, «Batman : The Dark Knight Returns Part 1» est un excellent film animé et surtout une excellente adaptation. Elle rend un très bel hommage à l’une des plus grandes œuvres écrites sur le Chevalier Noir et arrive surtout à la rendre passionnante et accessible à plus grand nombre (notamment ceux qui pourraient être rebutés par les designs qui commencent à dater et la vision trop extrême de l’ami Miller).

[conclusion=4,5][/conclusion]
[onaime]- Une grande fidélité à l’œuvre de Miller.
- Un poil moins extrême et mieux rythmé que le comics.
- L’animation de qualité.
- La Bande Originale.
- Le doublage de Saïd Amadis.[/onaime][onaimepas]- Une trop grande fidélité par rapport au comics ?[/onaimepas]













Evidemment, le succès de cette œuvre fut tel que Miller a continué d’exploiter cette version futuriste du Chevalier Noir .

Ainsi, une suite intitulée «Batman : The Dark Knight Strikes Again» a finalement été écrite par Frank Miller quelques années plus tard. Editée en France il y a de cela plusieurs années, l’histoire est aujourd’hui introuvable mais par chance, Urban Comics a annoncé sa réédition en Mars 2013. Autre fait très intéressant, l’édition de cette suite comprendra également la deuxième partie de l’adaptation de «Batman : The Dark Knight Returns». Sans rentrer dans les détails, je préciserai juste que cette suite est très loin d’atteindre le niveau de «Batman : The Dark Knight Returns».



Notons également qu’il y a de cela plusieurs années, Frank Miller et Jim Lee (oui, c’est lui, Jim «Dieu» Lee) se sont associés pour produire une mini-série (qui n’a d’ailleurs jamais connue de fin) intitulée «All Star Batman And Robin ». Selon Frank Miller, cette histoire serait un complément à ses deux récits sur un Batman vieillissant et au contraire, elles se concentrent sur les premières années de ce dernier et sur sa rencontre avec Dick Grayson . En ce qui concerne cette mini-série, elle suscite un vif débat au sein de la communauté mais moi, j’ai simplement adoré même si encore une fois, c’est très extrême et c’est très violent.

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  • Forothangail
    Forothangail

    il y a 11 ans

    Je les ai vus et lus il y a peu. J'commence par le film: c'est excellent. Le découpage est un poil différent, de par la volonté de faire 1/Le retour de Batman et 2/Le retour du Joker. Les plans sont excellents, la musique électro-futuriste (Christopher Drake, qui officie avec talent sur plusieurs animés Batman) colle bien (le thème scotche au fauteuil!). Sans spoiler, la dernière scène est une des meilleures choses que j'ai vu dans le cinéma (j'ai pas de podium établi, juste un nuage informe de scènes préférées). Ensuite, le comics: Miller, c'est space. Le dessin est très difficile à suivre dans l'action, mais ça façon de découper en multiples cases est intéressantes. C'est excessivement bavard, bien plus que Watchmen (un modèle dans le genre^^), pas toujours clair. Mais on est habitués, et sur certains plans ça fonctionne. Batman est lourd, tout simplement. C'était une masse athlétique, c'est une masse tout court. On le sent presque suer dans son costume. Peu de gadgets, méthodes radicales, c'est presque un retour aux sources Year One-bis. Oui il tue et est limite sadique, mais c'est avant tout parce que ça lutte a viré à l'obsession. Il est un Vilain du Bien (brevet déposé, z'êtes prévenus^^) comme Rorschach. Le propos est TRES réac', comme d'habitude, on est parfois déroutés, mais il y a du très bon: la chute obsessionnelle de Batman et des vilains, les médias qui causent presque autant de dégâts que le reste, Superman qui agit en protecteur des USA pour protéger le monde (Dr Manhattan?) et l'accusation de Batman, très juste ("tu obéis à tout ce qui porte un badge"). La fin m'a rappelé quelque chose de très récent, je n'en dis pas plus^^ Oui, c'est la critique dans la critique, mais c'est tellement rare que je lise un comics...Donc Batdetective, globalement, on est sur la même longueur d'onde!

  • conan
    conan

    il y a 11 ans

    Bon bah avec toutes ces éloges, je suis obligé d'acheter ! Vivement la réédition simple en mars.

  • Teubi
    Teubi

    il y a 11 ans

    Hello! Critique sympa et en adéquation avec mon avis sur ce comics (comme beaucoup je pense....) Par contre (il faut bien un mais), contrairement à Batdetective, je déplore le fait que le DVD/blu Ray soit indisponible à la vente seul! En effet, je ne pense pas être le seul à disposer d'une édition antérieure de cet ouvrage ! Autant c'est louable et un gros plus TRÈS appréciable de la part d'Urban Comics de proposer le DVD/Blu Ray avec leurs éditions, autant j'ai du mal à comprendre pourquoi pour celle ci n'est pas disponible à part.....(c'était pourtant le cas pour Year One et Doom).... Cependant, si vous ne le possédez pas encore (ou que vous êtes en mesure de vous offrir un bouquin en double, afin d'uniformiser votre bibliothèque) et bien n'hésitez pas une seconde, car comme le dit la critique, c'est tout bon !

  • Sasahara
    Sasahara

    il y a 11 ans

    Cet album garde toute sa force, malgré un style de dessin un peu daté, trop "primitif" pour mon goût... Je ne trouve pas cette histoire si "réactionnaire" que ça! Critique virulente des médias? c'est plutôt bien vu, bien avant les excès du tout-info à la CNN dans les années 90. De même la description de la veulerie et de l'incompétence crasse des élus de Gotham trouve son origine directe dans la réalité des USA ! Après tout, si les hommes politiques étaient honnêtes et efficaces, on n'aurait pas besoin de super-héros!

  • DarkChap
    DarkChap

    il y a 11 ans

    Une fois pour toute, il faut arrêter de dire que Miller a sorti Batman du Silver Age! Le Silver Age prend fin en 1970. Le Batman du Bronze Age donc entre 1970 et 1986 environ est déjà sombre, et plus que ne l'était le personnage du tout début du Golden Age. Il ne faut pas oublier que Robin apparait pour la première fois en 1940 moins d'un an après Batman et que le Batman du tout début n'était guère qu'un rip-off du Shadow. Il faut lire les runs de Dennis O'Neil de Steve Englehart ou de Len Wein. Alors oui, Miller a écrit son personnage en réaction au Silver Age mais le personnage n'était déjà plus du tout dans cette perspective depuis plus de quinze ans.