[Test] The Darkness II sur X-Box 360

[Test] The Darkness II sur X-Box 360
C’est avec un peu de retard que MDCU montre enfin le bout du nez du test du jeu-vidéo« The Darkness 2 ». Pour ceux qui trouvent la présence de ce test un peu douteuse sur votre site préféré, je vous rappelle très rapidement qu’il y a quelques mois déjà, MDCU a ouvert ses portes à TOUS les comics or, pour ceux qui l’ignoraient, le jeu est tiré des comics « The Darkness ». Voilà, ça, c’était pour la petite parenthèse, maintenant passons au test !



1. Synopsis rapide

Alors très rapidement afin d’expliquer qui est le père du cousin de l’oncle. L’histoire tourne autour de Jackie Estacado, un jeune homme de 21 ans, un petit malfrat qui, le jour de son anniversaire, se voit piégé par son tuteur Paulie Franchetti pour avoir raté une mission précédente. Alors qu’il se trouve dans une situation des plus délicates, Jackie découvre finalement qu’il est le détenteur du fabuleux « Darkness », une entité des Enfers qui apparaît sous la forme de tentacules aux têtes de serpents et qui confère un pouvoir incommensurable à son porteur…
La petite amie de Jackie tuée à son tour, notre héros se lance alors dans une quête vengeresse où armes et pouvoirs mystiques se combinent constamment…


2. Débarquement de l’univers The Darkness

La série de comics quant à elle débute dès 1996. Malgré des chiffres plutôt bons dans un premier temps, Top Cow relance la série au numéro 1 suite à une grosse chute au niveau des ventes. Ainsi, en 2002, la série prend un nouveau départ. Les droits pour les jeux vidéos sont achetés en 2005 tandis que le premier jeu, de son côté, débarque en 2007. La série, de manière générale, se démarque de par son côté son sombre et son personnage principal plutôt atypique.





3. Premier jeu vidéo.

J’étais plutôt mitigé par ce premier jeu pour être honnête. Pour la petite anecdote, j’avais acheté la X box 360 à peine deux mois avant la sortie de Final Fantasy XIII soit en 2010. Du coup, lorsque j’ai essayé The Darkness 1 à la fin de la même année, j’ai eu un mal de chien à accrocher à l’animation qui avait DEJA pris une claque. Néanmoins, n’étant pas du genre à m’arrêter à ce genre de détails, encore moins lorsqu’il s’agit dans ce genre de jeu, je me lance dans l’aventure.

Les premières minutes sont magiques ! L’histoire commence sur les chapeaux de roues, le personnage principal est très intéressant et surtout, il y a une combinaison de cinglé entre FPS/Beat them all. Avec l’arrivée des pouvoirs, on peut se la jouer Solid Snake et flinguer tout ce qui bouge ou au contraire, se la jouer G-Force de Final Fantasy et lancer des attaques de psychopathes.
A travers des passages bien chauds et un rythme général que l’on pourrait qualifier d’assez lent, le joueur voit s’enchaîner des retournements de situation bien sympathiques à travers un univers à la fois sombre, violent et malsain.

The Darkness, quatrième jeu qu’il m’avait été donné de jouer à l’époque, m’avait donc, de manière générale, plutôt agréablement surpris. Sans vouloir absolument une suite contrairement à Gears of War et autres Arkham Asylum, c’est sans reculer que je me lancerai dans l’achat du deuxième opus quelques années plus tard.





4. La transition : quatre petites années qui paraissent bien longues.

Ce n’est que plus de quatre ans plus tard que le deuxième opus débarque sur nos consoles. Un temps d’attente pas vraiment démesuré, je dirais même fort respectable. Quatre ans, entre deux jeux vidéos, c’est très loin d’être un temps d’attente que l’on peut considérer comme étant « long ». Mais pour les fans de la première heure, cette attente, le manque de news concernant le projet d’une suite et la cadence très lente de parution des comics chez Delcourt, à savoir un volume par an (trois volumes en trois ans) font que les fans, de manière générale, n’ont que peu de choses à se mettre sous la dent concernant cet univers.




5. The Darkness II

Ce second opus m’a plutôt surpris tant par les changements d’un opus à l’autre, des changements pas toujours judicieux d’ailleurs, que par le gameplay qui a été radicalement modifié.
Le tout commence à peu près de la même façon que dans le premier opus. Jackie Estacado est présenté comme un personnage peu fréquentable et baignant dans le monde de la mafia. Jusque là, mis à part le fait que les actes du personnage principal soit peu louable, « tout va bien ». Mais à nouveau, tout comme dans le premier opus, The Darkness réapparaît rapidement pour faire basculer cet univers réaliste dans un univers à la fois fantastique et malsain.

Dès lors, les premiers changements sont repérés. Le rythme considéré comme étant plutôt lent dans le premier opus disparaît pour laisser place à beaucoup, beaucoup plus d’action mais aussi plus de muscles, de combats acharnés et bien sûr d’hémoglobine. Un point que l’on pourrait considérer comme étant positif même s’il reste discutable. Non, le problème principal est le fait que, de par ce changement, ce second opus perd énormément au niveau de l’ambiance générale.

En effet, du fait que les scènes de massacre étaient plus ponctuées dans le un, l’impact sur le joueur gardait de sa superbe la plupart du temps, un impact totalement absent dans ce second opus suite à la banalisation de la violence de The Darkness II. L’ambiance en prend d’autant plus un coup lorsque l’on sait que le côté FPS doive fréquemment être privilégié aux pouvoirs surnaturels qui apportaient tellement au côté « Dark » du premier jeu justement. Notons néanmoins de nombreuses modifications au niveau des dits pouvoirs qui, même s’ils m’ont paru beaucoup trop secondaires, n’ont rien perdu de leur superbe avec des modifications en plus clairement sympas.

Le scénario de son côté reste bon et offre un joli lot de surprises même si l’on peut regretter un petit manque d’originalité vis-à-vis de beaucoup d’autres jeux. Un retour aux sources du premier opus n’aurait pas fait de mal afin de remettre un peu plus en avant le côté décalé et sombre car, à nouveau, malgré un scénario plus que correct, on se rend bien compte que le tout n’est pas assez… « noir », pas assez ambitieux bref, le scénario subit un petit côté conventionnel mal placé qui vient, je trouve, pas mal noircir le tableau de ce scénario qui aurait pu être de l’ordre de l’excellent.
En bref, à travers environ huit heures d’aventures et quelques passages plutôt longs de temps à autre, The Darkness II parvient tout de même à remplir son but de « butons tout le monde façon dark ». Avec un gameplay revisité et beaucoup plus astucieux et un mode Vendettas fort sympathique, The Darkness II sans avoir la prétentieux de rejoindre le top des jeux vidéo parvient à se forger une bonne petite réputation et à prendre une place non dérisoire dans le classement des jeux sympas à claquer.


Note scénario : 7.5/10
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