[Review] Hachette Collection Marvel tomes 90 et 91

[Review] Hachette Collection Marvel tomes 90 et 91

En ce beau dimanche, MDCU vous propose la review des deux numéros suivants de la collection Hachette  : les incontournables Marvel. Il s’agit des numéros 90 et 91 de la collection autrement dit The Thanos Imperative (qui portera le numéro 71 sur votre étagère) et Spider-Man Marvel Team-Up (qui portera le numéro XXXV).

The Thanos Imperative ayant déjà été critiqué sur MDCU, je ne peux donc que vous conseiller de jeter un œil à la critique de l'ami Adrien en cliquant ici. Personnellement, j'aurai ajouté le fait de placer l'humain au cœur de l'intrigue (une sorte de côté très intimiste malgré sa dimension cosmique) et l'humour en positif. Pour le reste, je suis plutôt d'accord avec mon collègue. Je vais donc m'abstenir de faire une copie de son travail. Ceci étant dit, passons à Spidey.

Une fois n'est pas coutume, le titre «  Spider-Man Marvel Team-up  »  est plutôt clair. Il s'agit d'un livre regroupant plusieurs histoires basées sur un principe commun  : Spidey s'allie avec un autre super-héros pour taper sur du méchant. Côté négatif, il faut vraiment être fan de Spidey et du comics d'action. Côté positif, le titre est tenu par Chris Claremont et John Byrne autrement dit deux immenses noms de l'industrie de la BD américaine.

Avec un tel principe, il y a forcément certaines choses que le lecteur se doit d'accepter. En tête, nous trouvons le fait que les grosses histoires soient remplacées par des mini-histoires de deux numéros. Comme ça, ça a l'air de rien. Eh pourtant, cela va rythmer l'intégralité du scénario. Premier constat, cette régularité annihile toute possibilité de gros twist. Il peut se passer n'importe quoi, nous savons qu'après les deux numéros nous repartirons sur le statu quo de base. Ici, il n'y aura donc pas de planète en danger de destruction mais plus une succession de petits combats qui, il faut tout de même le concéder, apportent son lot de rebondissements et donnent le sentiment, l'impression que les drames sont omniprésents.

Deuxième constat, on ne prend pas le temps d'installer les personnages car ils sont nombreux à s'enchainer (Les Pym, Miss Marvel, Iron Fist, Captain Britain, Thor, Man-Thing...). On va plutôt privilégier le fameux «  comme le monde est petit  !  ». Comprenez par là que, fréquemment, Spidey trouve ses alliés par le plus grand des hasards. Par exemple, dans la première histoire, Equinoxe rencontre Spider-Man par hasard, l'attaque et le fait tomber juste à côté du lieu de résidence des Pym... Autant dire que nous avons déjà vu des contextes un peu mieux amenés.

Le côté positif dans tout cela, c'est que les personnages défilent. Résultat, il y a des combats qui sont sans cesse renouvelés. Nous n'avons pas le temps de nous ennuyer. De plus, ils sont inventifs et plutôt bien équilibrés (le combat contre le Super-skrull en tête). Enfin, on ne peut nier que les personnages viennent d'univers plutôt variés et que chacun d'entre eux apporte un petit peu de son monde.

Pour ce qui est des dialogues, ils sont plutôt bons bien que l'on aurait pu attendre mieux d'un Chris Claremont. Certains débats soulevés sont intéressants comme celui autour de la responsabilité de ses actes mais ils ne sont pas tous poussés jusqu'au bout. Pour terminer, on notera une avalanche d'expressions qui ne sont clairement plus utilisées de nos jours comme «  22 v'la du monde  », «  grand dadais  » et surtout «  idiot de moi qui ne l'ai pas remarqué  ». Tant de mots et autres tournures de phrases qui font perdre le fil de la lecture tant ils impactent la fluidité générale des échanges.

Concernant les dessins, John Byrne est efficace. Pour parler sans détours, on peut même dire que les dessins sont très réussis et pourraient passer aujourd'hui encore sans aucun souci. On peut noter, entre autre, l'effort effectué au niveau des vêtements des personnages. Un travail remarquable. En fait, le problème vient plus de tout ce qu'il y a à côté. Nous avons droit à un découpage des plus classiques mais également un choix au niveau des couleurs plus que convenu. Enfin, la colorisation, réalisée à l'ancienne, fait l'impasse sur de nombreux détails et «  bave  » fréquemment au niveau des bords. Le tout fait passer le travail de Byrne pour quelque chose d'assez vieux alors que cela n'est pas forcément dû aux dessins de ce dernier. C'est bien dommage.

Bref, un opus qui peut être effectivement placé dans la catégorie « incontournable » mais pas par tout le monde. Encore une fois, il faut vraiment être un inconditionnel de Spidey et apprécier le côté enchainement des combats au détriment, parfois, de l'histoire.

Le tout est accompagné des bonus habituels.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- le travail autour, les bonus
- la contextualisation

LES POINTS FAIBLES

Aucun.

 

4

Une collection incontournable !

Conclusion

Deux nouvelles excellentes lectures.

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