La collection Star Wars - Légendes se poursuit chez Hachette et on critique aujourd'hui les tomes 14 à 17

Second tome du pouvoir de la Force qui arrive rapidement après le premier. N’ayant pas joué au jeu vidéo, je dois croire l’éditorial en disant que l’histoire reprend celle du deuxième jeu “Le Pouvoir de la Force” mais vu du côté de Boba Fett. Il est du coup très présent et c’est plaisant de le voir dans en personnage principal d’un graphic novel. On s'intéresse énormément à Kamino, ce qui est une bonne idée quand on sait les origines de Jango Fett et de Starkiller, tous deux étant des clones. Cependant, l’histoire ne semble pas très approfondie et surtout, ça se lit extrêmement vite, comptez 30 minutes pour les 80 pages de lectures.Par contre, les dessins sont très beau et la colorisation donne un ton chaleureux à une histoire qui se veut plutôt froide.

Première itération du Côté Obscur consacrée à Dark Maul, ce tome nous permet de découvrir plus en profondeur l’antagoniste de Star Wars Episode I. L’histoire se déroule avant l’épisode et on voit Palpatine lui confier une mission consistant à détruire une sorte de Mafia qui pourrait le gêner. Le rythme est bien soutenu, l’histoire avance donc rapidement et surtout on voit la puissance du Sith et l’on comprend qu’il ait pu donner du fil à retordre à Gui Gon Jinn. On l’oppose à un autre personnage qui est lié à la Force. Ron Marz réussit à nous intéresser à ce personnage qui, soyons honnêtes, laissait indifférent dans le film. Les dessins sont signés Jan Duursema et sont une nouvelle fois très bons, même si pour le coup, les visages humains sont moins réussis.

Un tome plus calme que les précédents. On se prépare pour le mariage de Leia qui avait trouvé une planète pour accueillir la Rébellion à la fin du tome précédent. C’est aussi un arc plutôt court puisqu’il ne dure que 4 numéros au lieu des 6-7 habituels. On retrouve une nouvelle fois nos trois héros séparés, Leia étant occupé par son mariage, Han toujours fourré dans son vaisseau et Luke oscillant entre l’Escadron Rogue et une excursion en montagne. C’est d’ailleurs le personnage de Luke qui est le plus intéressant dans ce tome car il est mis de côté par tout le monde et se retrouve isolé. La partie graphique est assurée par les frenchies Stéphane Créty et Julien Hugonnard-Bert. Le style change clairement de Carlos d’Anda mais reste de qualité. Le seul défaut est le rendu de Chewbacca.

Ce quatrième tome propose une coupure dans la Guerre des Clones que l’on voyait depuis le début. En effet, ici, on retrouve quatre histoires distinctes mais qui sont liées par les actes de Quinlan Vos, à savoir sa trahison apparente de l’Ordre Jedi. En effet, on apprend dès le premier numéro qu’il s’agit en fait d’une mission dont peu de Jedi sont au courant. Il doit arriver à entrer dans les petits papiers du comte Dooku afin de pouvoir livrer des informations aux Jedi. Comme cela est précisé tout au long du tome, c’est le Jedi idéal pour cette mission étant donné son côté borderline que l’on avait déjà pu apercevoir dans la série. Cependant, on voit que le Jedi sombre de plus en plus du côté obscur et on espère voir la suite de ses aventures rapidement. En tout cas, c’est un très bon tome, après le tome 3 qui était un poil décevant. Toutes les histoires du tome sont signées par le duo qui fait des merveilles sur Star Wars : John Ostrander et Jan Duursema.