Un bon numéro qui met directement les Titans dans l'action face à leur homologues d'il y a très longtemps avec leurs premiers costumes. Du coup, il y a peu de développement des personnages, si ce n'est celui de Linda Parks qui tient encore une fois une place importante dans le numéro. On peut regretter la manière pas très subtile de suggérer une future romance entre Arsenal et Donna. Par contre le cliffhanger laisse froid. Un personnage est en danger mais s'il meurt, ce n'est pas très important, surtout qu'il a potentiellement un remplaçant. La partie graphique est bonne même si on peut reprocher à Brett Booth de forcer le trait sur les visages des mauvais Titans.

Si vous êtes fans de l’ambiance western old school avec de la fantasy moderne, comme The Lone Ranger, ce comics est fait pour vous. Le scénario fonctionne même s’il mériterait que les personnages soient un peu plus construits. Mais comme ce n’est que le premier numéro on peut toujours espérer que cela s’améliore.

Retour aux sources. C'est ce qui se passe cette fois pour Venom. Flash est revenu sur Terre à la recherche de Maniac. Sauf que ça n'est pas passé inaperçu pour certains. Notre bon vieux Spidey nous fait une habituelle du Super-Héros, il tape avant de réfléchir. Même si c'était sympa tout ces changements récents, ça fait du bien de temps en temps de revenir aux classiques (Spidey VS Venom). Voilà, on a peu d'avancées réelles niveau histoire cette fois. Par contre, l'arrivée de Gerardo Sandoval aux dessins (New Avengers entre autres) ne risque pas de faire plaisir à tout le monde, mais son style colle plutôt bien sur ce titre.

Robert Venditti semble vraiment se reprendre en main. Certes, on n'atteint pas le niveau d'un Geoff Johns, mais comparé à ce qu'il proposait il y a quelques mois, on ne peut que se réjouir de la progression. Si le rapprochement avec l'arc Sinestro Corps War est visible, on a quand même une différence de puissance énorme entre les deux corps. C'est assez dommage de voir les différents Lantern terriens se séparer. Bref, on attend la suite. Par contre, le cliffhanger ne semble pas crédible.

Wacky Raceland continue de divertir, et de poser un background à chaque personnage, tout en faisant le plein d’action. L’univers de Pontac est fascinant, et le graphisme est juste sublime.

L'arc est enfin fini. Si cela avait bien commencé malgré les quelques doutes émis sur la rapidité d'introduction des personnages, autant dire que 6 numéros de combat, ca commençait à faire long. Cependant, Jurgens arrive à insérer des passages plus calmes autour du combat. La fin nous montre vraiment Oz comme une potentielle menace plus qu'une simple personne derrière l'écran. Doomsday est finalement vaincu assez facilement avec une solution peu surprenante et c'est dommage. Vivement le prochain arc où on en apprendra normalement plus sur Clark Kent. La partie graphique est par contre très bonne.

Blue Beetle est de retour! Etant un des seuls lecteurs de la précédente série, je ne peux que m'en réjouir. On a donc un tandem entre Jaime Reyes et Ted Kord. On ne nous explique pas tout, si ce n'est les origines des deux personnages. La fin nous remontre plus en détail le passage du DC Universe Rebirth avec Dr Fate, ce n'est donc pas une surprise. C'est très introductif et donc bien pour les nouveaux lecteurs. Par contre, la partie graphique est très dérangeante. Si les dessins de Kolins sont bien mieux que d'habitude, je voudrais qu'on brule sur la place publique la personne qui a eu l'idée stupide de mettre des fonds de pages avec des points partout, c'est hyper pénible à la lecture et ça fait du coup bien baisser la note.

L’artiste de Nameless, d’Invincible et de Scott Pilgrim nous offre ici sa première série en creator-owned, qui mélange l’époque du moyen-âge avec l’ambiance de la science-fiction. Au premier abord cela peut surprendre, mais sachez qu’elle fonctionne très bien. Les traits et les idées de Nathan Fairbian apportent quelque chose d’efficace et que l’on prend plaisir à lire. À découvrir.