[Review VF] Venom : La naissance du mal

[Review VF] Venom : La naissance du mal

Le mois dernier, Panini Comics a sorti Venom : La naissance du mal dans sa collection Marvel Dark. Ce comics, comme vous vous en doutez, narre les origines de celui que beaucoup considèrent comme étant le plus grand ennemi de Spider-Man après le Bouffon Vert : Venom. Le comics est écrit par Zeb Wells, est dessiné par Angel Medina et est vendu au prix de 14.95 euros.

 

Synopsis : Tout commence par une rencontre improbable entre un journaliste aigri nommé Eddie Brock et un organisme venu d'une lointaine planète. Unis, ils deviennent Venom , l'un des plus grands ennemis de Spider-Man ! Cette saga complète vous présente les origines de ce redoutable adversaire.

 

Que l'on apprécie Venom ou non, il est un fait indéniable : il est l'un des grands obstacles de l'univers de l'homme araignée. Intéressant, charismatique, costaud, une relation particulière avec le super-héros... le personnage a tous les atouts pour plaire. Autant dire que se lancer sur ses origines n'est pas chose aisée et que nombreux sont les fans qui attendent au tournant ce type d'oeuvre. La team Wells/Medina s'en est-elle bien sortie ? Plutôt oui !

 

Le gros point fort de ce comics est que l'on retrouve absolument tout ce que l'on aime autour du personnage. Son côté égoïste manipulateur est très bien exploité. A tel point que si on ne connait pas Eddie, il ne faudra que quelques pages pour comprendre qu'il s'agit avant tout d'un merdeux, d'un petit con comme on en fait rarement. On retrouvera également, et pour notre plus grand plaisir, le fait qu'il rejette systématiquement la faute sur autrui (avec Spider-Man en tête), son refus de la réalité et sa volonté de tirer les autres vers le bas pour monter un peu plus haut dans la société. En fait, il est clairement mis en avant qu'Eddie n'est pas un battant mais plutôt l'inverse c'est-à-dire qu'il prendra systématiquement le chemin le plus facile avec la mise en place d'une succession de magouilles pour le maintenir dans son délire. C'est d'ailleurs la conclusion du comics puisqu'Eddie Brock sait pertinemment que le symbiote veut Spider-Man mais qu'il est obligé de se contenter de lui. Cependant, il rejette cette idée et désire le conserver en tant que fidèle allié car, une nouvelle fois, c'est "plus facile".

 

Prends-moi. Que ta noirceur me sauve. Me sauve de mes faiblesses. EnSeMbLe NoUs SuRvIvRoNs, EnSeMbLe NoUs NoUs VeNgErOnS dE cElUi QuI nOuS a BaFoUéS.

 

Finalement, il n'y aurait que deux reproches à faire à cette oeuvre. Tout d'abord, Spider-Man n'est pas beaucoup présent dans l'oeuvre. Ceci est un très bon point mais le Super-héros n'est pas non plus beaucoup présent dans la tête de Brock et ça c'est déjà un peu plus gênant. Le vilain en fait son ennemi mais on ne comprend pas vraiment pourquoi il possède autant de haine envers lui. C'est d'autant plus flagrant lorsque l'on sait qu'à la base, Eddie et Spider-Man se croisent à plusieurs reprises et que ce sont ces scènes (manquantes pour la plupart) qui feront qu'Eddie maudira Spider-Man et en fera la cause de tous ces malheurs. L'autre reproche que l'on pourrait faire concerne la prise de risque qui est minime. En fin de compte, si ce n'est une certaine habilité à reconnaître un mensonge (une idée pas assez mise en avant, malheureusement), il n'y a pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent concernant le personnage.

 

 

Côté dessins, c'est du très bon travail. Il y a vraiment un avant et après Venom au niveau du dessin. Nous passons d'un comics avec des couleurs claires, beaucoup d'arrondis dans les visages des personnages à un trait plus marqué et une dimension horrifique palpable notamment lorsque le symbiote attrape Eddie Brock pour la première fois. Cette scène marque d'ailleurs le "top départ" de dessins de folies avec un Venom toujours extrêmement bien représenté.

 

 

Enfin, notons une certaine habileté pour tenter de contenter les anciens et les nouveaux lecteurs. Il va y avoir deux-trois clins d'oeils à des scènes passées qui ne sont pas mises en avant dans le comics mais qui sont également expliquées afin de ne perdre personne en route. Un très bon point.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les caractères d'Eddie et de Venom qui sont respectés
- Les dessins
- Le thème de la facilité
- Les scènes manquantes qui sont tout de même expliquées
- L'accessibilité de l'oeuvre
- Un Spider-Man très secondaire

LES POINTS FAIBLES

- Le lien fort entre Spidey et Venom qui est manquant
- Le manque de prise de risque

 

4.5

Une très bonne lecture.

{C}

Conclusion

Une fois n'est pas coutume, ce sont de très bonnes origines.

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  • Holy Knight
    Holy Knight

    il y a 8 ans

    J'ai vraiment détesté ce comic pour ma part, je vois Eddie Brock comme un anti-héros, et non comme un manipulateur de service lâche. Le personnage présenté ici n'a rien d'attachant ou d'admirable. Or, Venom est un antagoniste attachant et non "le méchant que l'on aime détester", du moins c'est comme ça que je le vois.