Bonsoir tout le monde ! Deux épisodes. Il ne reste aujourd'hui que deux épisodes à Gotham, série que nous suivons depuis maintenant 8 mois. 8 mois durant lesquelles nous avons pu d'excellents épisodes, et d'autres bien moins aboutis et réussis. Alors, qu'en est-il de ce vingtième épisode intitulé Under the Knife  ? La réponse tout de suite, bonne lecture à vous ! 

Under the Knife reprend là où nous avait laissé le dix-neuvième épisode, qui eu grande peine à nous convaincre : enquête peu originale malgré un pitch alléchant, flashbacks ratés, mise en scène loin d'être irréprochable... il y avait de quoi être déçu. Heureusement pour nous, l'épisode d'aujourd'hui se démarque fortement du précédent et ce notamment par la présence d'un scénario bien ficelé et le retour d'une histoire qui va de l'avant. Le personnage de Gordon doit ainsi faire face à la menace du tueur en série qui risque de s'en prendre à une personne qu'il aime. Le courage de James est une fois de plus mis à rude épreuve, et il est dommage que ce détail rende le personnage un poil cliché. Néanmoins, l'équilibre est ramené par la présence de Bullock, toujours très bien interprété par Donal Logue. Ce que nous attendions (et retiendrons) tout particulièrement de cet épisode, c'est le face à face entre Barbara Kean et l'Ogre, et notamment la danse qu'ils partagent en fin d'épisode. Une scène très réussie où le stress nous gagne (alors que le cadre ne prête absolument pas à un sentiment d'angoisse) et où le tueur qui sommeille en lui se réveille peu à peu. Et si la réaction de Barbara au caractère étonnant de son petit-ami ne nous prend pas vraiment de court, nous sommes terriblement impatient à l'idée de voir la suite de la confrontation. 

Passons maintenant aux sous-intrigues. Point de Fish Mooney cette semaine (cette dernière préparant son retour très attendu à Gotham), remplacé par Edward Nygma, qui fit office de figuration depuis plusieurs épisodes. Un retour marqué par un changement total concernant le personnage, s'approchant peu à peu de son homologue de bande-déssinées. Les causes de cette modification brutale ? Les violences subies par Miss Kringle, face à son petit ami, un policier que nous avions déjà aperçu il y a quelques semaines. Si l'idée est loin d'être mauvaise, nous aurions préféré voir un aspect plus proche à l'essence même du personnage, à savoir les énigmes. Les scénaristes s'obligent à faire de lui un tordu aux devinettes depuis le premier épisode, et ne prennent pas la peine d'utiliser cet aspect du personnage lors d'un tel bouleversement ? Quel dommage de les avoir laissés de côté. Mais malgré cette absence quelque peu décevante, nous ne pouvons qu'apprecier l'arrivée de réels changements dans le comportement du personnage qui commencait à tourner en rond, et sommes plus qu'impatients de découvrir plus amplemant la descente aux enfers de « Riddle-man ». Ah oui, et j'oubliais, les éclairs et le tonnerre c'est sympa, mais bon, c'était vraiment indispensable...? 

Autre sous-intrigue, celle concernant le Pingouin, toujours en guerre contre Salvatore « Sal » Maroni, qui n'est pas en reste et qui prend rapidement les devants, en confrontant la mère de Copplebot à l'affreuse vérité : son fils n'est autre qu'un dangereux mafieux. En poussant Oswald dans ses derniers retranchements, Maroni laisse présager un terrible affrontement entre les anciens alliés qu'il nous tarde d'assister.  

Enfin, Bruce Wayne et Selina Kyle sont toujours à la recherche de réponses après l'attaque du manoir par Reggie Payne, assassiné par la jeune Cat dans le dernier épisode. Un événement qui aurait bien évidemment, dû avoir des conséquences sur leur relation..mais pas tant que ça au final. Ils ne se contentent que d'une simple dispute, avant de l'évoquer au bal de charité de Wayne. Et part évoquer, j'entends par là que c'est limite s'ils ne le crient pas en public ! J'imagine que les scénaristes n'ont pas souhaiter perdre le spectateur sur une énième dispute inutile et se concentrer sur la progression de l'action, ce dont on ne se plaindra pas. Cepandant, la fin de l'intrigue est un peu trop brûtale à notre goût, et nous aurions préféré que la partie "infiltration dans le bureau de Bunderslaw" ne soit pas totalement zappé.

L'arc concernant l'Ogre se poursuit dans ce vingt-et-unième épisode intitulé The Anvil or the Hammer. L'épisode sera aussi l'occasion pour le Pingouin de débuter sa guerre contre Salvatore Maroni.