[Review] Agent Carter 1x08: Valediction

[Review] Agent Carter 1x08: Valediction

Agent Carter remplace notre chère série Agents of SHIELD durant sa pause de mi-saison, et comme cette dernière, la review de la mini-série arrivera pile une semaine après sa diffusion afin de vous laisser le temps de le voir et de réagir dans les commentaires ou bien sur la fiche de l'épisode qui est mise à votre disposition à travers la V6 du site pour que vos critiques, elles aussi, soient mises en avant.

Critique de l'épisode 8 - Season Finale

La mini-série Agent Carter se devait de divertir et faire patienter les spectateurs américains pendant qu’Agents of SHIELD reprenait des forces avant son retour sur les écrans ce soir.

Programmé depuis le début comme ayant une seule et unique saison, la série créée par Christopher Markus et Stephen McFeely se déroule après le film Captain America : The First Avenger, et voit Peggy Carter être marginalisée par les hommes travaillant au SSR avec elle. Tentant de trouver un équilibre entre un poste administratif et des missions secrètes qu’elle effectue pour Howard Stark qui est accusé d’avoir vendu des armes aux ennemis. 

La première saison de la série est un peu celle de Peggy qui fait le ménage après les betises d’Howard Stark, et j’ai beau savoir qu’il est le géniteur de Tony Stark, je me dis que le fils n’a pas hérité de la betise de son père. Heureusement, que se soit de manière accidentelle qu'il ait crée une toxine qui est capable de rendre les gens fous jusqu’à s’entretuer dans un vértable carnage, me fait me demander qu’a-t-il cherché à crée au départ ? Et la réponse est une toxine qui serait capable de garder des soldats éveillé durant la nuit, pour être plus performant durant la guerre. Mais, lui qui est un génie, ne sait-il pas que le sommeil est vital ? Que sans lui on est capable du pire, de sombrer dans la folie, de tuer et de mourir ? Apparemment pas.  

 

Les personnage de Dottie Underwood et du Dr. Ivchenko sont dignes de porter le label de "méchants", puisqu’on ne sait jamais à quoi s’attendre avec eux. Dottie étant une espionne et meurtrière redoutable avec des pratiques qui arrivent à mettre le spectateur mal à l’aise. Le psychologue diabolique est à mettre dans le même sac, tant son « pouvoir » de persuasion est ravageur. L’épisode 7 étant un très bon exemple, ou le pauvre chef Dooley se voyait se faire manipuler comme un simple pantin et périr.

Ivenchko continue d’exécuter son plan diabolique en kidnappant Stark, pour servir de diversion, ce qui fait que Peggy se retrouve plus inquiète par le sort de son ami que par ce qui peut arriver à côté. Marvel continue le lien entre son univers au cinéma et celui du petit écran avec la scène où Howard hypnotisé par Ivchenko, croit qu’il va sauver Captain America de la glace. Stark se retrouve dans le rôle du messager de la mort puisqu’il s’apprête à s’écraser sur Time Square avec la toxine qui rend fou. Un écho à la scène finale du film Captain America : The First Avenger avec Peggy étant celle tentant de sauver Howard et la ville de cette issue fatale. 

Le personnage de Peggy ici brille, avec le jeu d’actrice d’Hayley Atwell qui livre une prestation magistrale depuis l’épisode pilote. Portant très souvent la série à elle seule sur ses épaules. Ses émotions, repliques, mimiques et présence sonnent vraies, et on ne peut que vouloir en savoir plus sur ce que devient sa vie après. Que dire de la scène poignante ou elle peut enfin rammener Steve Rogers chez lui, et lui faire ses adieux? Un simple, bravo Madame Atwell, et revenez quand vous voulez.

Au final, cette mini-série a rempli sa mission en tant que simple "bouche-trou" pendant ces 8 semaines, et pour ma part j'ai pris du plaisir à découvrir des personnages comme Edwin Jarvis ou encore Peggy Carter. On savait que cette dernière était le grand amour de Steve Rogers , mais on sait maintenant ce que Captain America a vu en elle: une femme forte aussi bien au niveau physique que de caractère, simple et humaine. Les méchants n'ont pas eu à avoir des cornes sur la tête ou grimper aux murs pour être tout aussi inquiétant que des aliens ou un Red Skull. Mais la série souffre de quelques défauts comme par exemple des scènes d'action qui sont parfois exécutées de manière maladroite. Ou encore les personnages secondaire comme les mâles du SSR ou Angie Martinelli qui si une seconde saison voit le jour mériteraient d'être approfondi car ils regorgent de potentiel. 

Mardi prochain vous retrouverez Woody pour la critique de l'épisode "Aftershocks" qui marque le retour de la série Agents of SHIELD

En Résumé

 

LES POINT FORTS

- La lumière mise par Marvel sur des personnages secondaires comme Peggy ou Jarvis
- La cohérence du MDCU au cinéma et à la télévision
- Hayley Atwell
- La simplicité des méchants

LES POINT FAIBLES

- La fin frustrante
- Des scènes d'actions qui mériteraient une meilleure écriture
- L'incertitude d'une deuxième saison

 

4

Simple n'est pas forcement l'ennemi du bon

{C}

Conclusion

Une série qui fonctionne de par sa simplicité, malgré des défauts au niveau de l’écriture de certaines scènes. Des méchants qui prouvent que c'est pas la peine de venir de la planète truc ou machin pour être un vrai méchant.

 

 

 

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La dernière saison arrive !

  • OrzoSken2
    OrzoSken2

    il y a 9 ans

    Très bonne première saison mais j'aurai préféré qu'il n'y ait aucun cliffhanger.

  • Darkadante
    Darkadante

    il y a 9 ans

    Heureux que ce soit fini !!!
    pire série de l année et le dernier épisode est lamentable et ne mérite certainement pas un 4