[Zap'DC#35] Semaine 51 (Forever Evil...)

[Zap'DC#35] Semaine 51 (Forever Evil...)
A moins d'une semaine de Noël je n'ai pas encore fini mes achats donc je ne vous offre un Zap'DC petit par la taille mais grand pour le plaisir que j'y mets à vous le livrer.
Trêve de niaiserie, bonnes lectures et à la semaine prochaine, je dois emballer plein de comics !
Et si vous en voulez plus, le Zap'Marvel est aussi là pour vous gâter.





Batman and Two Face 26 (4,5/5)

Tomasi au scénario, Gleason aux pinceaux, what else ? Il est judicieux de se retourner après ce troisième épisode et de constater dans quel univers les artistes sont parvenus à plonger le lecteur tout en douceur. Un univers bien particulier puisqu’il s’agit de celui qui aura façonné la nouvelle origine de Double-Face. Et même s’il se fait plutôt discret dans cet épisode, son ombre plane toujours telle une menace, surtout sur Erin McKillen, cette Irlandaise responsable de la nouvelle identité d’Harvey Dent. En toute honnêteté, force est de constater que l’histoire tourne un peu en rond, dans la mesure où ces deux personnages jouent au chat et à la souris, sous le nez et la barbe de Batman qui ne tient pas non plus un grand rôle ici…contrairement à Bruce Wayne qu’il est toujours aussi bon de retrouver. Mais les flashbacks s’intègrent parfaitement à la continuité tellement ils mettent en valeur l’histoire familiale et la personnalité d’Erin. Sa relation avec sa sœur jumelle sert même de ciment pour consolider d’un point de vue émotionnel cet arc narratif. Toutefois, une fois ces révélations dévoilées, il est bon ton de se demander où finalement le scénariste compte aller. Car on ne perd pas de vue le lien qu’il pourrait se tisser entre le personnage d’Erin et de Carie Kelley, apparu dans cette série après la mort de Damian .





Vibe 10 (3/5)

Après Katana la semaine dernière, cette série tire également sa révérence. Mais contrairement à cet autre titre, la sortie est réalisée avec classe. Dans les deux derniers numéris, Sterling Gates s’était un peu égaré dans le monde parallèle d’où provenait Gypsy, Piradell, en collant au protagoniste des nouvelles camarades sans grand charisme. Mais pour ce final, il décide de revenir dans notre bonne vieille dimension et de ramener Cisco après d’Amanda Waller . Surtout que le héros n’est pas vraiment content. On assiste donc à une agréable scène, ponctuée de flashbacks et de récits qui permet de remplir les blancs en toute fluidité. L’histoire familial ne rencontre pas un Happy end barbant, rendant l’histoire finalement encore plus intéressante et ouverte. Car si la série se termine, les aventures de Vibe continue toujours avec la Justice League of America. Et le Multivers est à peine lancé. Un peu revanchard, Gates va même jusqu’à semer les graines d’une nouvelle intrigue dans les dernières pages. Mais on voit arriver de loin avec ses gros sabots donc rien de bien consternant, les nerfs du lecteur sont toujours intacts. On retiendra néanmoins que cette série emporte avec elle des secrets qui n’ont pas été dévoilés comme celui concernant la fille de Darkseid ou encore sur tous ceux emprisonnés dans le Cirque. Le personnage restait attachait par ses faiblesses et son coté ahuri manquant de confiance en soi. Mais comme il était déjà dit lors de l’annonce de cette série, le personnage n’avait pas les épaules assez larges pour porter à lui-seul sa propre série. C’est donc sans regret qu’on voit celle-ci disparaître, même si elle ne faisait pas partie des pires.



Green Lantern New Guardians 26 (2,5/5)

Un épisode bien laborieux à lire, encore plus si le précédent a disparu des mémoires puisque celui-ci en est la suite directe. Justin Jordan ne propose rien d’autre ici qu’un long combat plus chaotique autant dans les scènes que dans la manière de le raconter. Et si cela ne suffisait déjà pas avec les autres séries de la franchise, le Corps des Green Lantern est encore une fois mis à mal. Si déjà la raison de la présence des nouveaux Gardiens et de Kyle était plutôt floue sur cette planète, l’ingérence dont ils font preuve grandit encore d’un échelon, pour le bien évidemment des habitants. Mais qui ne sont pas tout roses, doit-on le rappeler. Un épisode avec une morale qui pourrait presque paraître douteuse, des maladresses dans les dialogues avec des jargons lourds et qui empêchent une lecture fluide, un concept de temps parallèles pas assez exploité. Et puis ce cliffhanger qu’on a déjà vu et revu plus d’un millier fois : quelque chose se prépare mais le héros n’est pas encore prêt à l’affronter… Mais qui permet tout de même de réaliser que cette histoire en deux chapitres ne servait à rien d’autre qu’à mettre à l’épreuve Kyle Rayner qui grâce à son charisme sauve encore une fois ce titre. On ne pourrait pas en dire autant de Carol Ferris puisqu’elle est reléguée aux coulisses. Donc le scénariste prépare quelque chose en trame de fond pour cette série dont l’intérêt et la légitimité aurait tendance à faiblir de mois en mois. Car juste raconter les péripéties d’un White Lantern et des nouveaux Gardiens , ça peut vite devenir limité.





Rogues Rebellion 3 (2/5)

Si cette mini-série n’était qu’une énième histoire centrée sur les Rogues le contrat serait alors complètement rempli tellement les interactions entre chaque membre sont richement développées. Parfois même un peu de façon exagérée, avec une surabondance de bons sentiments venus tout droit du monde des Bisounours. Mais pour une mini-série tie-in à Forever Evil, l’événement qui révèle la face obscure de l’univers DC, l’exercice se révèle être un échec. En transportant les Lascars à Gotham City pour les confronter à Poison Ivy ou des Men-Bats qu’on a déjà que trop vus, Buccellato rend l’intrigue anecdotique, dénaturant cette mini-série de son statut de contrefort d’un Forever Evil trop lent. Les dialogues restent efficaces dans leur simplicité mais les dessins tantôt d’Hepburn, tantôt de Coelho tirent l’épisode vers une ambiance cartoon qui lui font perdre un peu de crédibilité. Un manque de sérieux définitivement confirmé par la dernière page qui fait perdre toute l’identité de Rogues Rebellion, au point de le transformer en un Arkham War bis, ou du moins ce que cette autre mini-série tie-in aurait dû être. Sans oublier cette couverture plus racoleuse qu’efficace. En attendant, ce groupe hors-pair que forment ces Rogues reste agréable à suivre mais traité de cette façon, la série Flash aurait suffi.



Pandora 6 (1,5/5)

Le doublet gagnant pour Ray Fawkes. Après avoir meublé tant bien que mal l’épisode de Constantine la semaine dernière, il récidive ici en ne proposant que la suite d’un trop long combat entre cette nouvelle Justice League Dark et Blight. Rien de nouveau sous la pluie battante, entre des bavardages surréels (les protagonistes ont vachement le temps de parler pendant que le Mal incarné est censé les affronter) et démonstrations de magie qui auront au moins le mérite d’apporter de beaux visuels. Même les pensées monotones de Pandora n’apportent rien de nouveau à un récit qui stagne simplement pendant une vingtaine de page. Tuera, tuera pas l’enfant-hôte de Blight le dragon ? Heureusement que le scénariste nous épargne les pensées de Constantine car déjà que les répliques qu’il échange avec Pandora souffre d’aucune originalité, alors se voir ressasser ses états d’âme d’amoureux n’auraient fait qu’ajouter encore plus de langueur à cet épisode. L’occasion de montrer ces personnages à la caractérisation encore floue (par moment on en oublie que Nightmare Nurse est présente) sous l’aspect héroïque est à peine esquissé, alors qu’il aurait pu être un parti pris surprenant. Même si finalement, la rapidité de la scène où des personnages s’improvisent super-héros ne reflète que le peu de crédibilité à lui apporter. Et ne contribue qu’à meubler un long moment inconfortable autant pour le lecteur que pour le scénariste qui n’a trouvé rien de plus intéressant à raconter en deux épisodes qu’un combat dont l’issue ne laissait aucun doute. Même si ici c’est bien elle qui tire le titre vers le haut avec une pirouette magique qui appelle une explication mais satisfait déjà pour son caractère inattendu.
Partagez cet article !
Ça peut vous intéresser
[Zap'DC#52] CONCLUSION (Forever Evil, Zero Year, Eternal...)

[Zap'DC#52] CONCLUSION (Forever Evil, Zero Year, Eternal...)

19 Avril 2014

Les sorties DC du 16 avril

[Zap'DC#51] Semaine 15

[Zap'DC#51] Semaine 15

12 Avril 2014

Les sorties du 9 avril

[Zap'DC#50] Semaine 14

[Zap'DC#50] Semaine 14

06 Avril 2014

Les sorties du 2 avril

Pas d'avis pour le moment.